Un premier portrait positif pour le plan de rattrapage


 Publié le 8 février 2024
 

Le 9 janvier dernier, dans le but d’offrir aux élèves l’aide nécessaire pour favoriser leur réussite scolaire, le ministre Drainville a annoncé un plan de rattrapage scolaire avec des investissements de 300 millions de dollars. Au cours des dernières semaines, les centres de services scolaires (CSS) et les commissions scolaires (CS) ont fait parvenir leur plan de rattrapage au ministère de l’Éducation. Le ministre dévoile donc aujourd’hui un premier bilan des engagements. Plus de 500 000 interventions viendront en aide aux élèves et 2 501 écoles participent à au moins une mesure du plan de rattrapage.

Les données estimées pour chaque mesure se déclinent comme suit :

  • 145 540 élèves recevront des services de tutorat dans 2 501 écoles (23 302 intervenants);
  • 215 013 élèves recevront des services de soutien pédagogique dans 2 010 écoles (18 805 intervenants);
  • 76 016 élèves ayant des besoins particuliers participeront à des activités éducatives spécialisées dans 1 639 écoles (9 215 intervenants);
  • 24 514 élèves immigrants ou allophones recevront des services de soutien à l’apprentissage du français dans 1 036 écoles (3 306 intervenants);
  • 11 863 élèves participeront à des activités de rattrapage offertes dans 473 écoles pendant la semaine de relâche (2 351 intervenants);
  • 28 578 élèves bénéficieront d’autres mesures dans 682 écoles (4 258 intervenants).

« Je suis heureux de voir la réponse positive des écoles et des enseignants, du personnel scolaire ainsi que de tous ceux qui ont levé la main pour aider nos élèves. Il était de notre responsabilité de mettre à la disposition des écoles et des CSS/CS les moyens nécessaires pour déployer des plans de rattrapage qui permettront aux élèves de poursuivre leurs apprentissages et de réussir leur année scolaire et c’est ce que nous avons fait. Je tiens à remercier tous les organismes scolaires ainsi que nos partenaires, qui se sont mobilisés pour concrétiser ce plan de rattrapage. Merci en particulier aux enseignantes et enseignants, au personnel scolaire et aux équipes-écoles qui ont répondu à l’appel. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation et ministre responsable de la région de la Chaudière-Appalaches

Liens connexes :

Pour en savoir plus sur le plan de rattrapage scolaire : https://www.quebec.ca/education/prescolaire-primaire-et-secondaire/plan-de-rattrapage-scolaire 

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Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2024/06/c8522.html

Retour des étudiants sur les campus


 Publié le 5 février 2021
 

Préoccupée par les enjeux de santé psychologique et d’isolement vécus par la population étudiante, la ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Danielle McCann, annonce, en compagnie du conseiller médical stratégique à la Direction générale de la santé publique du Québec, le Dr Richard Massé, une série d’ajustements apportés aux mesures sanitaires en vigueur dans les établissements d’enseignement supérieur du Québec.

Ces changements visent à permettre aux étudiantes et étudiants de retourner sur les campus et de reprendre une certaine vie étudiante et sociale, de manière sécuritaire.

Retour des étudiants sur les campus

En zone rouge, à compter du 8 février, chaque étudiante et étudiant, peu importe son programme d’études, pourra, s’il le peut, et ce, graduellement, bénéficier d’activités d’enseignement ou d’activités de groupe à caractère pédagogique en présence plusieurs fois par mois, idéalement une fois par semaine. Les collèges et les universités seront donc autorisés à offrir des activités d’enseignement à caractère théorique en présence aux étudiants, tout en maintenant la distanciation. Le taux maximal d’occupation des salles de classe sera toutefois fixé à 50 % pour les cours à caractère théorique, alors qu’aucune limite d’occupation ne sera imposée pour les activités d’enseignement à caractère pratique (ex. : laboratoires) et les évaluations.

Les changements apportés permettront aussi à des groupes d’un maximum de six étudiants de se regrouper sur le campus pour réaliser des activités à caractère pédagogique complémentaires aux activités d’enseignement, notamment pour réaliser des travaux d’équipe ou réunir des groupes d’étude.

Pour ce qui est des services aux étudiants, ils pourront être offerts à la fois en présence et à distance. Des espaces de travail individuel ou collaboratif à la bibliothèque ou dans des salles de classe prévues à cet effet seront aménagés pour offrir des services de soutien aux études et psychosocial sur le campus.

Dans les bâtiments et les locaux occupés par les établissements d’enseignement en zone rouge ou orange, le port du masque de procédure deviendra obligatoire en tout temps, sauf exception, pour l’ensemble des étudiantes et étudiants. De plus, le respect d’une distance de 1,5 mètre entre les étudiants assis en classe et de 2 mètres dans toutes les autres situations devra également continuer d’être rigoureusement appliqué, par exemple en petits groupes de travail.

« Les efforts fournis par les étudiantes et étudiants au cours des derniers mois sont dignes de mention. Vous avez fait des sacrifices afin de protéger notre réseau de la santé ainsi que les personnes les plus vulnérables de notre société. La série d’ajustements que nous annonçons aujourd’hui vous permettra, je l’espère, de briser l’isolement, de prendre une bouffée d’air frais et d’avoir l’énergie nécessaire afin de poursuivre ou de compléter vos études. Tout cela en mettant en place des mesures strictes de protection contre la COVID-19 afin de continuer de bien protéger votre santé, celle du personnel et celle de vos enseignants. Très bientôt, grâce aux vaccins, vous pourrez vous rendre davantage sur les campus. Courage, nous sommes dans le dernier droit! »

Danielle McCann, ministre de l’Enseignement supérieur

Faits saillants :

  • La continuité des activités d’enseignement actuellement offertes à distance doit être assurée pour les membres de la communauté étudiante qui ne peuvent se présenter sur le campus.
  • En zones rouge et orange, les membres de la population étudiante devront maintenant porter obligatoirement un masque de procédure en tout temps, sauf exceptions pendant les activités qui le nécessitent (ex. : lorsqu’une personne s’alimente ou lors de certaines activités d’enseignement, qui impliquent notamment le chant, l’utilisation de certains instruments de musique, le théâtre ou l’activité physique).
  • Le Ministère, en collaboration avec le Centre d’acquisitions gouvernementales (CAG), se chargera de l’approvisionnement et de la distribution gratuite des masques de procédure dans l’ensemble des cégeps, collèges et universités.
  • L’approvisionnement est pris en charge par le Centre d’acquisitions gouvernementales. Pour répondre aux besoins des établissements, les masques sont pris à même les réserves constituées par le CAG, notamment pour le réseau de la santé et des services sociaux.
  • Chaque établissement devra mettre en place des mesures de contrôle de la circulation dans ses bâtiments afin d’éviter la création de goulots d’étranglement, notamment à l’entrée et à la sortie des locaux et de l’établissement.
  • Pour les zones orange, les consignes du plan de la rentrée sont maintenues, dont le respect des mesures de distanciation de 1,5 mètre entre les étudiantes et les étudiants lorsqu’ils sont assis dans une salle de classe.

Liens connexes :

« Nous avons besoin de vous. Répondez présent! »


 Publié le 27 janvier 2021
 

Comme il s’y était engagé, le gouvernement du Québec dévoile aujourd’hui une plateforme visant à recruter un grand nombre de tutrices et de tuteurs dans le but de donner un soutien supplémentaire aux élèves les plus vulnérables affectés par la pandémie. Une série de mesures complémentaires visant à garder le cap vers la réussite et à favoriser le bien-être des élèves et du personnel scolaire sera déployée. Ces mesures, totalisant près de 38 millions de dollars, seront mises en œuvre dans les prochaines semaines. Le ministre de l’Éducation, M. Jean-François Roberge, en a fait l’annonce aujourd’hui.

Tutorat : répondez présent pour nos élèves!

Pour faire en sorte que les élèves les plus vulnérables bénéficient d’un soutien pédagogique supplémentaire et qu’ils puissent créer de nouveaux liens qui leur permettront de renforcer leur motivation et de favoriser leur bien-être, en particulier en dehors des heures de classe, un programme de tutorat est mis en place pour les accompagner à long terme, jusqu’en juin 2022.

Ainsi, le gouvernement invite le personnel actuellement en poste, suppléant ou retraité du réseau scolaire, désirant faire du tutorat, à se porter volontaire pour prêter main-forte. Un appel aux étudiants collégiaux et universitaires est également fait pour offrir du tutorat aux élèves en difficulté. Dans tous les cas, les tuteurs seront rémunérés.

Le recrutement des étudiants pourra s’effectuer par l’entremise de la plateforme Web Répondez présent, qui est accessible dès maintenant. Cette dernière facilitera le recrutement des ressources volontaires par les organismes scolaires ou par les organismes partenaires qui les embaucheront pour travailler au sein des nouveaux services de soutien et d’accompagnement. Le personnel retraité de l’éducation pourra également proposer ses services par le biais de cette plateforme. Quant au personnel actuellement en poste et aux suppléants, ils auront également la possibilité de soumettre leur candidature directement à leur centre de services scolaire, à leur commission scolaire ou à leur établissement d’enseignement privé.

Accompagnement et soutien en santé mentale

De plus, les sommes accordées permettront au réseau scolaire de mettre en œuvre différentes initiatives de soutien additionnel en formation et accompagnement du personnel scolaire, notamment pour des problèmes plus spécifiques, comme la santé mentale et le bien-être des élèves. Ces sommes permettront notamment l’embauche de ressources spécialisées, la libération du personnel à des fins de formation et l’achat de matériel. Les écoles auront l’autonomie nécessaire pour mettre en place les initiatives les plus porteuses selon les besoins identifiés dans leurs milieux.

Un filet de sécurité additionnel pour les élèves

En complément de ces mesures, le ministre de l’Éducation annonce la conclusion de deux partenariats importants avec Alloprof et Tel-jeunes, totalisant un investissement additionnel de près de 12 millions de dollars, qui constitueront un filet de sécurité additionnel pour nos élèves.

Ainsi, l’organisme Alloprof se verra attribuer un montant de plus de 7,3 millions de dollars sur deux ans dans le but de mettre sur pied de nouveaux services de soutien pédagogique et d’accompagnement pour les élèves qui ont des difficultés d’apprentissage ou qui présentent des risques d’échec scolaire, soit :

  • l’ouverture des services Alloprof les dimanches : les enseignants sont maintenant accessibles de 13 h à 17 h;
  • l’embauche de 100 enseignants répondants supplémentaires grâce au recrutement d’étudiants en enseignement;
  • le développement d’un nouvel espace collaboratif où poser ses questions scolaires (7 jours sur 7), animé par des étudiants postsecondaires;
  • la création de 150 « Mini-récup » sur les savoirs prioritaires au secondaire.

Pour sa part, l’organisme Tel-jeunes se voit accorder une somme de plus de 4,5 millions de dollars sur deux ans pour offrir un soutien à tous les jeunes du Québec par diverses actions, soit :

  • l’ajout de 200 heures d’intervention par semaine pendant les périodes de pointe;
  • la création du système « Un pas de plus vers toi », qui permet l’envoi d’un message à des jeunes en difficulté identifiés par le milieu scolaire;
  • l’accès à une messagerie accessible après les heures de classe, animée par des étudiants du postsecondaire (issus de programmes en relation d’aide) recrutés dans la banque de candidatures de la plateforme Web Répondez présent et supervisés par des professionnels;
  • la mise en place d’espaces d’échange (forums) sur des thèmes identifiés par les jeunes (isolement, stress, etc.);
  • le développement de contenu interactif destiné aux jeunes avec des compléments pour les professeurs et les parents;
  • le développement d’une application mobile qui regroupera, à terme, l’ensemble des services offerts par Tel-jeunes.

L’ensemble de ces initiatives seront déployées dans les prochains mois et constitueront, en plus des mesures déjà mises en place dans le réseau scolaire, un filet de sécurité supplémentaire pour les élèves les plus vulnérables.

« Pour faire réussir un élève, et encore plus dans les circonstances exceptionnelles que nous connaissons, l’apport de toute la communauté est essentiel. Aujourd’hui, je tiens à lancer un appel à la solidarité aux étudiants des cégeps et des universités ainsi qu’au personnel scolaire actuel et retraité : nos élèves les plus vulnérables ont besoin de vous. Ils ont besoin de vos connaissances, mais aussi de votre soutien moral pour leur permettre de terminer l’année scolaire en force et d’aller, eux aussi, au bout de leurs rêves. J’invite donc les étudiants collégiaux et universitaires intéressés ainsi que le personnel retraité de l’éducation à s’inscrire sur la plateforme et au personnel actuellement en poste ainsi que les suppléants à signifier leur intérêt pour s’investir dans notre jeunesse. Nous avons besoin de vous. Répondez présent! »

Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation

« Chaque jour, plus de 100 000 élèves se tournent spontanément vers Alloprof pour consolider leurs apprentissages. Les jeunes veulent réussir, c’est le message qu’ils nous envoient. À notre tour de leur dire : nous allons redoubler d’efforts pour vous offrir toutes les ressources possibles pour vous soutenir et pour convaincre les plus réticents d’accepter le coup de main qui les mènera à la réussite. »

Sandrine Faust, directrice générale d’Alloprof

« Au cours de ses 30 années d’existence, Tel-jeunes a accompagné plus d’une génération d’adolescents dans sa quête d’autonomie et de mieux-être. En 2021, le défi sera encore plus grand. La pandémie et le confinement ont été difficiles au Québec et les adolescents ont été particulièrement touchés. Grâce au soutien du Ministère, Tel-jeunes sera en mesure d’augmenter les ressources disponibles pour les jeunes, d’élaborer de nouveaux outils et de faciliter l’accès à ses services. C’est pour eux et avec eux que nous voulons évoluer. »

Céline Muloin, directrice générale, Tel-jeunes

Faits saillants :

  • Le recrutement de tuteurs et de tutrices est désormais en cours. Les étudiants ainsi que le personnel retraité de l’éducation peuvent faire connaître leur intérêt par l’intermédiaire de la plateforme Répondez présent à l’adresse suivante : https://www.quebec.ca/education/emplois-enseignement/tutorat/. Le personnel actuellement en poste et les suppléants pourront signifier leur intérêt directement auprès de leur centre de services scolaire, de leur commission scolaire ou de leur établissement d’enseignement privé.
  • Dès le dimanche 31 janvier, les enseignants d’Alloprof seront en poste de 13 h à 17 h. Ils répondront aux questions des nombreux élèves qui font leurs travaux scolaires, étudient et préparent leur semaine de classe. Cette nouvelle plage horaire s’ajoute à l’horaire habituel, du lundi au jeudi de 17 h à 20 h.
  • Alloprof augmentera également le nombre d’enseignants disponibles pour soutenir les élèves de 17 h à 20 h, du lundi au jeudi. Dès la semaine du 31 janvier, Alloprof sera en mesure de traiter jusqu’à 30 % plus de requêtes.
  • L’organisme Tel-jeunes implantera, dans les prochains jours, un service de prise de contacts avec les jeunes identifiés par les écoles. Les élèves dirigés vers l’organisme par leurs enseignants seront donc rejoints rapidement par celui-ci.
  • Les autres mesures seront progressivement déployées dans le réseau scolaire au cours des prochaines semaines pour bonifier davantage les services pédagogiques et le soutien psychosocial offert aux élèves les plus affectés par la pandémie.
  • Les équipes-écoles devront identifier les élèves qui bénéficieront de ces nouveaux services de tutorat et de soutien psychosocial complètement gratuits.


Liens connexes :

Pour en savoir davantage sur le coronavirus, la population est invitée à consulter le site quebec.ca/coronavirus
https://www.alloprof.qc.ca
https://www.teljeunes.com

91,5 M$ pour maximiser le retour en emploi des personnes affectées par la pandémie


 Publié le 26 janvier 2021
 

Dans le but de favoriser la relance économique du Québec, le gouvernement du Québec investit plus de 91,5 millions de dollars sur deux ans pour maximiser le retour en emploi du plus grand nombre de travailleurs dont l’emploi a été touché par la pandémie. Le ministre de l’Éducation, M. Jean-François Roberge, en a fait l’annonce aujourd’hui en compagnie du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la Mauricie, M. Jean Boulet.

Concrètement, ce nouvel investissement, qui fait suite au Forum virtuel sur la requalification de la main-d’œuvre et sur l’emploi tenu le 16 octobre 2020, permettra d’accroître la diplomation des personnes en formation générale des adultes (FGA) et en formation professionnelle (FP) et d’arrimer davantage l’offre de formation en fonction des nouvelles réalités du marché du travail.

Une augmentation de la qualification des personnes est ainsi prévue, puisque l’accueil ainsi que les services d’information et d’orientation dans les centres de formation seront revus et renforcés de façon que celles-ci soient dirigées vers les emplois en demande. Une plus grande visibilité sera aussi accordée aux métiers en demande et aux programmes d’études qui leur sont associés par l’entremise d’une plateforme Web de redirection de carrière et de rehaussement des compétences professionnelles. Des formations courtes, flexibles et adaptées aux différents profils des personnes, seront facilement accessibles pour celles et ceux souhaitant entreprendre un parcours de formation et ainsi les rediriger vers les emplois en demande. Le Québec investira également dans les compétences de base des personnes, ainsi que pour renforcer la littératie des adultes.

« La pandémie a profondément bouleversé le marché du travail, et le Québec doit non seulement en prendre acte, mais aussi s’adapter rapidement à cette réalité pour favoriser une reprise économique vigoureuse. Le réseau scolaire doit participer pleinement à cet effort, que ce soit en renforçant les services d’orientation, en facilitant la reconnaissance des acquis, ou encore en développant de nouvelles formations rapides vers des emplois qui sont en grande demande, et c’est exactement ce que l’investissement que nous annonçons aujourd’hui nous permettra de faire. Je réitère que la formation initiale, qui est plus longue, demeure au cœur de notre stratégie, et j’encourage aussi les gens à s’y inscrire. Je suis convaincu qu’en jumelant ces deux offres de formation, nous serons capables d’attirer bon nombre de personnes désirant s’épanouir et faire une différence dans la société. »

Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation

« En cette période sans précédent, il faut repenser les liens entre le marché du travail et le réseau de l’éducation, et faire preuve de flexibilité pour maintenir un équilibre entre les deux. Il s’agit d’un changement de culture que nous devons opérer collectivement. L’annonce d’aujourd’hui représente une étape significative dans cette direction, tout comme la mise sur pied de notre programme d’aide à la relance par l’augmentation de la formation et notre plan pour stimuler les carrières dans les technologies de l’information. Votre gouvernement démontre par ses actions concrètes qu’il est primordial de mettre en œuvre des approches innovantes et ciblées ainsi que des passerelles agiles vers le travail, notamment par la formation continue et la requalification. C’est en unissant nos efforts que nous pourrons relever les défis d’aujourd’hui et de demain en matière de formation et d’employabilité. »

Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie

Faits saillants :

  • Selon les dernières données disponibles, le Québec compte environ 125 000 chômeurs pandémiques.
  • L’investissement se décline en trois catégories :
  • Accroître la participation au marché du travail par la diplomation : 75 M$
  • Soutenir la formation et la qualification de la main-d’œuvre : 13 M$
  • Favoriser la formation dans des secteurs stratégiques pour la relance : 3,5 M$
  • Le gouvernement mettra notamment à profit l’expertise acquise lors de la création du programme de formation, qui a permis de diplômer près de 10 000 préposés en CHSLD dans l’élaboration des nouvelles formations rapides dans les secteurs prioritaires identifiés.
  • Le marché de l’emploi varie évidemment d’une région à l’autre, mais les besoins sont importants dans les secteurs du bioalimentaire et de la fabrication industrielle. Les secteurs de la construction, de la santé et des technologies de l’information continuent également de présenter d’importants besoins de main-d’œuvre.

Écoles religieuses clandestines : Dans 18 jours, le gouvernement aura légalisé les écoles religieuses illégales


 Publié le 13 juin 2018
 

Le projet de loi 144 et le projet de règlement sur l’enseignement à la maison qui en découle permettront, dès le 1er juillet prochain, la légalisation des écoles religieuses actuellement illégales. Avant la loi 144, tous les enfants devaient obligatoirement être exposés à des notions de sciences et d’histoire, passer les examens ministériels, et viser l’obtention d’un diplôme. Avec l’entrée en vigueur de la loi 144, ce ne sera plus le cas.

 

Prétendant qu’il est dans l’obligation constitutionnelle de réduire les exigences de ce que l’on considère comme une éducation de qualité au Québec, le gouvernement de Philippe Couillard et son ministre de l’Éducation n’exigent pas que tous les enfants au Québec suivent des cours de sciences, d’histoire, qu’ils passent les examens ministériels et donc, qu’ils visent l’obtention d’un diplôme reconnu. Rien dans la jurisprudence déposée par le ministère de l’Éducation ne l’oblige à réduire les exigences comme il l’a fait. Pour défendre sa très mauvaise décision de légaliser les écoles religieuses illégales et pour justifier le rejet des amendements proposés par la CAQ lors de l’étude détaillée de la loi 144, le ministre a invoqué des arguments juridiques factices, induisant les parlementaires en erreur.

 

Depuis plus de 6 mois, la Coalition Avenir Québec dénonce la volonté du gouvernement de normaliser la situation des écoles religieuses, actuellement clandestines et illégales. Un gouvernement de la CAQ reverra complètement le règlement sur l’enseignement à la maison pour garantir une éducation de qualité pour tous les enfants du Québec.

 

La CAQ estime que le droit à une éducation de qualité pour tous les jeunes est un droit inaliénable et un empiètement mineur sur la liberté de religion de leurs parents. Nous avons l’assurance à la fois morale et juridique que nous pouvons protéger tous les enfants du Québec.

Élèves en difficulté d’apprentissage : 15 ans de négligence libérale pour les élèves HDAA


 Publié le 11 juin 2018
 

Le gouvernement libéral s’est fermé les yeux, au cours des quinze dernières années, sur la situation des enfants qui présentent des troubles d’apprentissage. La semaine dernière, la Commission des droits de la personne a fait la lumière sur le constat lamentable de l’aide offerte à ces élèves. On y apprend notamment que des enfants ont attendu jusqu’à 3 ans avant de recevoir un diagnostic, que certains parents ont même dû se tourner vers le privé, que l’égalité des chances de ces enfants a été compromise et qu’une augmentation substantielle de plaintes relatives aux services a été rapportée.

Ces tristes conclusions sont le bilan des 15 années de négligence libérale, a déploré François Legault, ce lundi en période des questions. Selon le chef de la Coalition Avenir Québec, les droits des enfants aux prises avec certains troubles d’apprentissage n’ont pas été respectés pendant toutes ces années, et pour certains, il est trop tard pour agir. Le spécialiste Égide Royer évoque d’ailleurs, dans une lettre ouverte parue ce matin, que les décisions du gouvernement libéral ont contribué à l’échec scolaire, pourtant évitable, de plusieurs milliers de jeunes Québécois.

Les enfants avec des troubles d’apprentissage ont été abandonnés par le gouvernement libéral, pendant une décennie et demie. Un nouveau gouvernement de la Coalition Avenir Québec prendra la responsabilité de leur réussite éducative et leur donnera les moyens pour développer leur plein potentiel.

Pré-maternelle 4 ans : La CAQ déplore le manque d’ambition du gouvernement Couillard


 Publié le 4 juin 2018
 

Le gouvernement libéral de Philippe Couillard manque encore d’ambition dans sa stratégie de déploiement des classes de pré-maternelles 4 ans, dénonce le député de la Coalition Avenir Québec, Jean-François Roberge.

Lundi, le ministre Sébastien Proulx a annoncé qu’il maintient essentiellement le rythme de 100 nouvelles classes de pré-maternelles 4 ans additionnelles au Québec par année, ce qui est beaucoup trop peu. Avec le Parti libéral, ce sont des annonces à la pièce et sans vision, alors qu’il faut faire de la pré-maternelle 4 ans un chantier national. Le caquiste Jean-François Roberge indique d’ailleurs qu’en septembre prochain, à peine 6 % de tous les enfants de 4 ans auront accès à la pré-maternelle. Il faut l’offrir à tous les enfants du Québec, pas uniquement à ceux provenant de quartiers défavorisés. Les troubles d’apprentissages et retards de développement n’ont pas de codes postaux.

Un gouvernement de la CAQ lancera cet important chantier qui permettra à tous les parents d’enfants de 4 ans qui le désirent d’envoyer leur petit dans une pré-maternelle, en milieu scolaire. C’est de cette façon que nous pourrons collectivement améliorer l’accès à des ressources spécialisées et effectuer un meilleur suivi pour les élèves qui manifesteront dès 4 ans des difficultés d’apprentissage.

Nombre d’orthopédagogues dans les écoles : Des coupures dans les services aux élèves «impardonnables», dit Legault


 Publié le 29 mai 2018
 

En 2014, la Coalition Avenir Québec proposait un plan économique visant à atteindre l’équilibre budgétaire en coupant dans la bureaucratie de l’État. Or, le gouvernement libéral, lui, a plutôt choisi de diminuer les budgets dans les services destinés à la population, notamment en éducation, et de graves conséquences sur le cheminement scolaire des enfants présentant des difficultés d’apprentissage en ont résultées.

Lors de la période de questions, mardi, François Legault a dénoncé le manque de leadership des libéraux, qui ont coupé pendant deux ans l’aide pour ces enfants en difficultés d’apprentissage. Le chef de la Coalition Avenir Québec a rappelé à quel point il est important que ceux-ci reçoivent le plus tôt possible les services appropriés et adaptés à leur condition, afin que les répercussions ne se fassent pas sentir de façon permanente.

Pour la CAQ, il s’agit d’un engagement ferme : jamais un gouvernement de la CAQ ne coupera dans les services aux enfants qui ont des difficultés d’apprentissage.

Valorisation de la profession enseignante : La CAQ propose un plan pour libérer le plein potentiel de nos enseignants


 Publié le 24 mai 2018
 

Avec son Plan de valorisation de la profession enseignante, la Coalition Avenir Québec reconnait l’importance capitale qu’ont les enseignants pour la réussite de nos enfants. Un gouvernement qui fait de l’éducation une véritable priorité ne saurait faire l’économie d’une réflexion en profondeur sur les conditions d’exercice de nos enseignants. Au cours des derniers mois, la CAQ a procédé à cette réflexion importante. Le constat est clair : un travail énorme reste à faire, au Québec, pour améliorer leurs conditions de travail et faire reconnaître leur expertise.

 

Selon les prévisions du ministère de l’Éducation, plus de 100 000 élèves s’ajouteront au réseau d’ici les onze prochaines années. C’est pourquoi il faut agir immédiatement pour éviter que le Québec doive faire face à une importante pénurie d’enseignants. Pour ne pas en arriver à une telle situation, la CAQ est d’avis qu’il faut notamment recruter davantage de bons candidats, puis mieux réussir leur insertion professionnelle.

 

Le Plan de valorisation de la profession enseignante de la CAQ propose des solutions concrètes, notamment :

 

  • Reconnaître dans la Loi sur l’instruction publique le statut d’expert des enseignants
  • Créer des possibilités d’avancement : des postes d’enseignants experts et émérites
  • Offrir un salaire à l’entrée de plus de 50 000 $
  • Limiter le nombre d’élèves à besoins particuliers par classe et ouvrir de nouvelles classes spécialisées

 

La Coalition Avenir Québec propose de surcroît de placer la connaissance et la maîtrise de la langue française au cœur des exigences requises pour devenir enseignant et d’offrir un programme de mentorat à chacun d’eux

 

Pour consulter le plan complet : https://v2018.lacaq.org/fr/blog/2018/05/24/plan-de-valorisation-de-la-profession-enseignante/

Projet de loi 173 : Le ministre a renié sa parole et abandonné 8 000 familles


 Publié le 16 mai 2018
 

Le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais, s’est engagé, mardi dernier lors de la période de questions, à proposer une solution pour corriger l’injustice dans le calcul d’aide sociale. Dans le cadre de l’étude du projet de loi 173, la CAQ avait effectivement demandé au gouvernement libéral d’exclure complètement les pensions alimentaires pour enfants du calcul des prestations d’aide sociale. Hier, le ministre a failli à son engagement, n’a pas tenu parole, et a de ce fait laissé tomber 8 000 familles bénéficiaires de l’aide sociale, majoritairement des mères monoparentales.

 

Aujourd’hui en chambre, le porte-parole de la Coalition avenir Québec en matière d’Emploi et de Solidarité sociale, Sébastien Schneeberger, a dénoncé que le gouvernement libéral ait laissé miroiter une solution pour ces familles, sans toutefois y donner suite. Voyant le refus du ministre Blais d’exempter les pensions alimentaires pour enfants dans le calcul de l’aide sociale, le député de Drummond – Bois-Francs a soumis la proposition, comme il l’avait déjà fait lors de l’étude détaillée du projet de loi, de faire un premier pas pour dispenser, dans un premier temps, les personnes qui ont des contraintes sévères ou jugées inaptes à l’emploi et qui sont prestataires de la solidarité sociale.