Tournée de consultations du PCC : La CAQ encourage toute initiative visant à renforcer l’autonomie du Québec au sein du Canada


 Publié le 19 avril 2018
 

La Coalition Avenir Québec salue l’initiative du Parti conservateur du Canada (PCC) à entreprendre une tournée de consultations au Québec, notamment en matière d’immigration, de culture et de fiscalité. Pour la CAQ, toute volonté d’un parti fédéral d’octroyer au Québec davantage d’autonomie et de prendre des mesures permettant aux Québécois notamment de mieux contrôler leur immigration doit être encouragée.

 

La CAQ réclame en effet que la province obtienne plus de pouvoirs dans des champs de compétences qui jouent un rôle clé pour l’identité québécoise, comme l’immigration ou la langue. De telles propositions se retrouvent au cœur du projet nationaliste présenté aux Québécois par François Legault. C’est pourquoi la Coalition Avenir Québec accueille favorablement l’annonce effectuée aujourd’hui par le PCC.

 

Rappelons que l’article 1 de la CAQ se lit comme suit : « La Coalition Avenir Québec est un parti nationaliste moderne dont l’objectif premier est d’assurer le développement et la prospérité de la nation québécoise à l’intérieur du Canada, tout en défendant avec fierté son autonomie, sa langue, ses valeurs et sa culture ».

Tentative d’Ottawa d’invalider la loi 99 : La CAQ condamne l’intrusion du fédéral dans la démocratie québécoise


 Publié le 17 janvier 2017
 

Alors qu’une pétition sera déposée prochainement à la Chambre des communes à Ottawa pour que le gouvernement Trudeau fasse marche arrière quant à sa volonté de faire invalider la loi 99, la Coalition Avenir Québec tient à réaffirmer son opposition à cette tentative d’Ottawa de brimer les droits fondamentaux de la société québécoise, à savoir sa démocratie et sa liberté de choisir.

Rappelons qu’en 2000, l’Assemblée nationale du Québec a adopté la loi 99, qui vient préciser le statut juridique et les droits fondamentaux à l’autodétermination du peuple québécois. Or, le procureur général du Canada tentera dans les prochains mois de la faire invalider devant les tribunaux, déplore le porte-parole de la CAQ en matière de réforme des institutions démocratiques, Benoit Charette, qui qualifie ce geste d’« intrusion » dans la démocratie québécoise. Il rappelle le peuple québécois est libre de prendre ses propres décisions concernant son régime politique et son statut juridique.

« Les Québécois assument leur propre destin : voilà un principe de démocratie qui dépasse largement le débat constitutionnel. Les démarches menées par Ottawa pour faire invalider la loi 99 sont inadmissibles. Elles viendraient dépouiller le Québec de ses droits fondamentaux. La CAQ se dresse devant une telle menace à la liberté du peuple québécois de disposer de lui-même », déclare Benoit Charette, qui souligne que la CAQ avait appuyé une motion en ce sens déposée à l’Assemblée nationale en octobre 2013.

Le député de Deux-Montagnes regrette de voir le gouvernement canadien raviver les vieilles chicanes constitutionnelles. Les Québécois ne veulent plus en entendre parler, mentionne M. Charette. Qu’Ottawa puisse investir l’argent des contribuables canadiens pour s’opposer au principe d’autodétermination de la nation québécoise est un non-sens total.

« Les Québécois savent que ça ne sert à rien de ressasser le passé. D’ailleurs, ce droit d’autodétermination a été exercé à deux reprises et les Québécois ont collectivement décidé de garder le lien qui nous unissait à la fédération canadienne. Quelle que soit l’option référendaire que l’on défende, personne ne peut contester cette décision et sa légitimité. Nous devons, comme citoyens québécois, dire à Ottawa que quelque ingérence que ce soit du fédéral dans des questions qui ne concernent que les Québécois n’est pas tolérable. Dans ce contexte, nous joignons notre voix à tous ceux et celles qui exigent d’Ottawa que cesse toute attaque à l’endroit de la loi 99 », conclut Benoit Charette.

Nominations de six sénateurs pour le Québec : Jean-Marc Fournier n’a pas su défendre les intérêts des Québécois


 Publié le 2 novembre 2016
 

« J’espère bien que c’était la dernière fois que des sénateurs québécois sont nommés par le gouvernement fédéral sans que le Québec ait son mot à dire ! » lance le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, à la suite de la désignation de six nouveaux sénateurs pour le Québec.

Le ministre des Affaires intergouvernementales canadiennes, Jean-Marc Fournier, aurait dû saisir l’opportunité que lui a présentée à plus d’une occasion la CAQ, souligne le député Jolin-Barrette, notamment en appelant son projet de loi 592 qui propose de permettre à l’Assemblée nationale de soumettre au gouvernement Trudeau une courte liste de trois candidats, dont les noms auraient été appuyés des trois quarts des députés de tous les partis.

« Cela aurait eu plus de poids qu’un simple échange de correspondance, qui s’est retrouvé dans la déchiqueteuse de son homologue, la ministre Maryam Monsef. Encore une fois, Jean-Marc Fournier n’en a fait qu’à sa tête en imposant à Ottawa son propre processus de sélection des sénateurs… un processus qui ne respectait pas dès le départ les intérêts de la nation québécoise. Il a été sévèrement boudé et s’est assuré que les Québécois ne soient pas impliqués dans ces nominations pourtant capitales pour notre juste représentativité à la Chambre haute. Il a laissé passer une occasion historique de faire des gains pour le Québec au sein de la fédération canadienne. Il fut un temps où les libéraux étaient un brin nationalistes. Cette époque est officiellement révolue », critique vivement Simon Jolin-Barrette.

Le député de Borduas rappelle que son projet de loi, non partisan et tout à fait réalisable dans le cadre constitutionnel actuel, aurait réellement permis de faire primer les intérêts et les droits du Québec sur la scène fédérale. « Les personnes nommées aujourd’hui au Sénat ont certainement des qualités et un parcours de vie impressionnants et ont très probablement mérité leur place au Sénat. Le problème, c’est que les Québécois, par l’entremise de tous leurs élus à l’Assemblée nationale, n’ont pas été impliqués dans ces nominations. Je n’arrive pas à croire qu’en 2016, de nouveaux sénateurs soient choisis sans que le Québec n’ait un seul mot à dire. Les libéraux de Philippe Couillard paieront cher le prix de leur incapacité de défendre les intérêts de tous les Québécois », a conclu le député de Borduas.

Jamais n’a-t-on vu un premier ministre aussi soumis face au fédéral


 Publié le 27 octobre 2016
 

« Jamais un premier ministre du Québec n’a été aussi soumis à la vision du gouvernement fédéral », a soutenu le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, alors qu’un texte signé par Philippe Couillard a refait surface, dans lequel il remet en cause la nécessité de maintenir une hausse de 6% des transferts fédéraux en santé. La réaction du premier ministre, qui assume toujours son texte, constitue une erreur grave qui démontre qu’il est tout à fait à l’aise avec l’idée qu’Ottawa puisse utiliser son pouvoir de dépenser pour dicter des choix au Québec, selon le chef de la CAQ.

Alors que le ministre de la Santé joue la comédie depuis des mois en s’indignant contre la baisse de ces transferts et contre les conditions que veut lui imposer Ottawa, son chef Philippe Couillard partage exactement la vision du gouvernement Trudeau, a constaté M. Legault. Une chose est certaine pour le chef caquiste : ces écrits démontrent que Philippe Couillard est d’accord pour que les transferts en santé du fédéral soient conditionnels.

En rupture avec Robert Bourassa et Jean Lesage

En chambre, plutôt que de faire amende honorable et de revenir sur son point de vue embarrassant, Philippe Couillard s’est dit fier de son article qui nuira pourtant considérablement à son ministre de la Santé dans ses négociations avec Ottawa. Il a également laissé entendre qu’on ne pouvait pas s’indigner du pouvoir fédéral de dépenser tout en croyant que le Québec a une place au sein du Canada.

Auparavant, le chef caquiste avait dénoncé la vision soumise de Philippe Couillard des relations Québec – Canada. « Jamais Robert Bourassa ou Jean Lesage, qui étaient des premiers ministres nationalistes, n’auraient accepté les propos du premier ministre actuel », avait-il mentionné. « J’invite le premier ministre à se ressaisir. C’est possible pour le Québec de protéger son autonomie et sa liberté de faire les choix qu’il veut en santé à l’intérieur du Canada. Mais M. Couillard est soumis face au fédéral », a conclu François Legault.

Décret fédéral sur la rainette faux-grillon: une intrusion nuisible et un dédoublement couteux, regrette la CAQ


 Publié le 23 juin 2016
 

L’adoption par le premier ministre Justin Trudeau d’un décret d’urgence pour bloquer un projet immobilier de plusieurs millions de dollars à La Prairie en raison de la présence d’une espèce de grenouille menacée n’est ni plus ni moins qu’une ingérence irresponsable et inacceptable du fédéral dans un champ de compétence provinciale, a déclaré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’affaires intergouvernementales canadiennes, Benoit Charette.

Cette tension palpable entre Québec et Ottawa démontre une fois de plus la nécessité pour le gouvernement provincial d’affirmer sa prépondérance en ce qui a trait à toute question en matière environnementale, ce qui permettrait du même souffle de mettre fin auxdédoublements inutiles et coûteux, source d’inefficacité et de bureaucratie inutile. Benoit Charette a rappelé que la CAQ, réclame le rapatriement de tous les pouvoirs en matière d’évaluation environnementale pour le Québec.

« Le fédéral vient de décider de mettre des bâtons dans les roues d’un projet qui avait pourtant reçu l’aval du gouvernement provincial. On parle en plus d’un projet de développement immobilier de plus de 300 millions de dollars, ce n’est pas rien! Il est impératif que le gouvernement du Québec exige le retrait complet du fédéral dans cette compétence provinciale. Le Québec doit être le seul maître d’œuvre des processus de réglementation, de consultation et d’autorisation environnementale dans l’étude des impacts environnementaux de projets de développement économique sur l’intégralité de son territoire, sans exception », a tranché Benoit Charette.

Le porte-parole de la CAQ en matière d’environnement, Mathieu Lemay, s’est pour sa part dit grandement préoccupé par ce précédent créé par le gouvernement de Justin Trudeau. « Tout indique que d’autres projets majeurs pour notre économie pourraient être remis en question par la protection de la rainette, notamment le système de train léger sur rail de la Caisse de dépôt et le développement du port de Montréal à Contrecoeur. De notre côté, nous croyons qu’il ne faut pas nuire au développement économique. Nous sommes persuadés qu’il est possible de concilier protection de l’environnement, développement économique et acceptabilité sociale », a insisté le député de Masson.

Le Collège militaire de Saint-Jean retrouvera son statut universitaire


 Publié le 16 mai 2016
 

Voilà une démonstration concrète que le Québec est capable d’obtenir un gain auprès d’Ottawa, tout en restant à l’intérieur du Canada : le gouvernement fédéral a la ferme intention de redonner au Collège militaire royal de Saint-Jean le statut d’institution universitaire.

Pour la CAQ, il s’agit d’une belle victoire. Le mois dernier, François Legault s’est rendu à Saint-Jean-sur-Richelieu afin d’exhorter le gouvernement fédéral à redonner au CMRSJ sa vocation universitaire. La Presse rappelle qu’à ce moment, il a affirmé qu’un tel geste constituerait « tout un symbole » alors que l’on prépare les commémorations entourant le 350e anniversaire du fort Saint-Jean.

Le lieutenant-colonel à la retraite, Rémi Landry, avait accompagné M. Legault à cette conférence de presse.

Avec ce gain, le chef de la CAQ rappelle qu’entre le fédéralisme de statu quo du PLQ et la souveraineté et les chicanes du PQ, il y a de la place pour le nationalisme de la CAQ.

Le gouvernement Couillard s’est écrasé devant Justin Trudeau


 Publié le 18 mars 2016
 

L’annonce de deux nouveaux sénateurs québécois, nommés par le premier ministre Justin Trudeau sans même que les Québécois n’aient eu un seul mot à dire, est une triste opportunité ratée pour le gouvernement Couillard, a vivement dénoncé le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice et député de Borduas, Simon Jolin-Barrette.

Pour le député caquiste, le gouvernement de Philippe Couillard a laissé passer une occasion historique de faire faire des gains au Québec au sein de la fédération canadienne. L’immobilisme libéral et l’abdication volontaire et assumée du premier ministre sur tous les dossiers identitaires face à Ottawa empêchent notre nation d’avancer.

« Une fois de plus, Philippe Couillard rate une belle occasion de poser un geste fort d’affirmation nationale. Malgré la volonté claire de la grande majorité des Québécois, il passe son tour, abdique devant le premier ministre Justin Trudeau. C’est simple : les Québécois veulent faire des gains, ils veulent que leur gouvernement fasse valoir et défende ses intérêts à l’intérieur du Canada. Philippe Couillard n’est tout simplement pas à la hauteur, il n’a aucune sensibilité nationaliste et nous en avons la preuve flagrante aujourd’hui », a déclaré Simon Jolin-Barrette, à la suite de la nomination, vendredi matin, de deux nouveaux sénateurs pour le Québec.

Le fédéralisme du statu quo des libéraux est purement idéologique, a fait savoir M. Jolin-Barrette. En effet, malgré les nombreuses perches tendues au gouvernement Couillard, le ministre Jean-Marc Fournier a fermé tous les canaux de communication. « Nous ne remettons aucunement la qualité et le parcours important des personnes qui ont été nommées aujourd’hui. Le problème, c’est que l’Assemblée nationale n’a pas été impliquée dans ces nominations », a expliqué le député du parti de François Legault.

Rappelons que pas plus tard que la semaine dernière, Simon Jolin-Barrette déposait un projet de loi visant justement à doter l’Assemblée nationale d’un comité de sélection non partisan, composé de représentants de chacune des formations politiques, dont la mission serait de soumettre au fédéral une liste des candidats pour les postes de sénateurs représentant le Québec à la Chambre haute. Aussitôt proposé, aussitôt rejeté par les libéraux, a déploré le critique de la CAQ.

Nomination des sénateurs québécois. Les libéraux incapables de poser un geste nationaliste


 Publié le 8 janvier 2016
 

Alors que le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, doit procéder en début d’année à la nomination d’une nouvelle sénatrice ou d’un nouveau sénateur pour le Québec, le gouvernement libéral de Philippe Couillard refuse toujours que ce soit l’Assemblée nationale qui soumette au gouvernement fédéral, à la suite d’un vote aux trois quarts des députés, une liste de trois noms pour combler le siège convoité.

Les députés caquistes Benoit Charette et Simon Jolin-Barrette ont fait parvenir, vendredi, une lettre officielle au premier ministre et au ministre des Affaires intergouvernementales, Jean-Marc Fournier, pour leur demander de prendre des actions concrètes pour moderniser la procédure de nominations des sénateurs et faire véritablement respecter le caractère distinct du Québec dans ce processus.

« Rien ne justifie qu’en 2016 les Québécois ne puissent faire partie intégrante du processus de nomination des sénateurs. Jean-Marc Fournier est sorti discrètement un 21 décembre pour indiquer qu’il souhaiterait que le Québec ait des représentants sur un comité, sans plus. Cette demande manque à la fois d’ambition et de courage. Elle ne correspond absolument pas ce à quoi les Québécois, pourtant reconnus comme formant une nation à la Chambre des communes, s’attendent de leur gouvernement », a déploré Benoit Charette, porte-parole en matière d’affaires intergouvernementales canadiennes et député de Deux-Montagnes.

Un gouvernement qui n’est pas nationaliste

Le manque de courage du gouvernement libéral de Philippe Couillard atteint de nouveaux sommets, a indiqué pour sa part le porte-parole de la CAQ en matière de justice et député de Borduas. Selon lui, le malaise des libéraux lorsque vient le temps de poser des gestes nationalistes est de plus en plus difficile à cacher.

« Le PLQ refuse de saisir cette opportunité et de respecter la volonté des Québécois. La solution mise de l’avant par la CAQ est pragmatique, réaliste, non-partisane et ne nécessiterait aucune modification constitutionnelle. Elle a l’avantage d’être gagnante pour tous les Québécois et de n’enlever absolument rien au gouvernement fédéral. Que le gouvernement l’accepte ou non, les Québécois forment une nation et s’attendent à ce que Québec ait son mot à dire pour la nomination de ceux qui composent une institution qui, pour l’instant, est encore au centre du processus législatif au gouvernement fédéral », a mentionné Simon Jolin-Barrette.

Selon le député caquiste, un refus des libéraux viendrait confirmer non seulement le fait que Philippe Couillard n’est pas nationaliste, mais qu’il s’oppose tout simplement à remplir son rôle premier, soit celui de prioriser les intérêts des Québécois. « Les Québécois souhaitent faire progresser leur nation à l’intérieur du Canada. Et c’est clair que cela passe par accepter que le Québec ait son mot à dire dans la nomination de ceux qui composent une des deux chambres législatives du Canada. Malheureusement, nous sommes dirigés par un gouvernement au pouvoir depuis près d’une douzaine d’années sans interruption et qui a manqué de courage à chaque fois qu’il a eu l’opportunité de poser des gestes nationalistes », a conclu Simon Jolin-Barrette.