Francisation Québec – Nombre record de personnes francisées en 2024-2025


 Publié le 30 avril 2025

Le ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, M. Jean-François Roberge, est fier de souligner qu’un nombre record de personnes ont bénéficié des services de Francisation Québec au cours de l’année 2024-2025. Du 1er avril 2024 au 31 mars 2025, plus de 90 000 personnes ont bénéficié des services de Francisation Québec, soit une hausse d’environ 25 % par rapport à l’année précédente.

Concrètement, il y a eu un plus grand nombre d’élèves en classe en 2024-2025 que l’année précédente, et ce, systématiquement pour chaque mois de l’année. Cette augmentation de l’offre a eu des retombées directes sur les personnes en attente d’un cours de français. En effet, ce nombre était de 47 000 personnes en mars 2024 pour s’établir en mars 2025 à 25 000 personnes, et ce, malgré la hausse significative des dernières années, du nombre de résidents non permanents qui relève du gouvernement fédéral.

Francisation Québec s’appuie sur un réseau dynamique de 133 partenaires en francisation (46 OBNL, 20 cégeps, 4 universités et 63 centres de services scolaires et commissions scolaires). L’engagement et la mobilisation de l’ensemble de ses partenaires et de leur personnel demeurent essentiels pour offrir un service de qualité aux élèves.

119,4 M$ pour assurer la francisation auprès des partenaires du réseau de l’éducation

Le ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, M. Jean-François Roberge ainsi que le ministre de l’Éducation, M. Bernard Drainville, sont fiers d’annoncer une nouvelle entente de 119,4 M$ pour l’année financière 2025-2026 pour les partenaires du réseau de l’éducation. Cette nouvelle entente permettra de financer, jusqu’au 30 juin 2026, 63 centres de services scolaires (CSS) et commissions scolaires (CS) et d’offrir une meilleure prévisibilité jusqu’à la fin de l’année scolaire. Notons qu’il s’agit d’une augmentation de 14,3 % du budget en comparaison avec l’année 2024-2025 (initialement 104,4 M$), auxquels se sont ajoutés 10 M$ supplémentaires.

Cette entente repose sur des mécanismes de reddition de comptes pour assurer le respect de la capacité d’accueil déclarée par les organismes scolaires, et ce, tout au long de l’année. Le travail conjoint entre les deux ministères permettra une prévisibilité pour les CSS et les CS.

Modules d’apprentissage en ligne

Enfin, Francisation Québec mettra incessamment à la disposition des adultes débutants des modules d’apprentissage en ligne, favorisant une francisation plus flexible, autonome et adaptée aux besoins de chacun. Ce service complémentaire viendra enrichir l’éventail d’outils déjà offerts par Francisation Québec.

Citations :

« On n’a jamais autant investi en francisation et francisé de nouveaux arrivants que depuis la création de Francisation Québec. Il y a de quoi être fiers ! Les résultats pour l’année 2024-2025 démontrent que Francisation Québec, qui en est toujours à ses premières années de déploiement, est un succès. Grâce à la nouvelle entente avec le MEQ, nous nous engageons à stabiliser l’offre de services en assurant un financement adapté à la capacité des centres de services scolaires tout au long de l’année, et ce, pour toutes les régions du Québec. »

Jean-François Roberge, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, ministre de la Langue française et de la Francophonie, ministre responsable des Institutions démocratiques, ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Protection des renseignements personnels et ministre responsable de la Laïcité

« Le français est notre langue commune et nous devons en prendre soin. Si l’on veut que les personnes qui arrivent chez nous puissent s’intégrer pleinement à la société québécoise, il faut leur offrir les moyens d’apprendre notre langue et notre réseau de l’éducation joue un rôle déterminant. Grâce à cet investissement important, nos écoles pourront continuer de remplir leur mission essentielle. Je tiens à saluer le travail exceptionnel du personnel scolaire, dont le travail fait une différence dans la vie de nombreux nouveaux arrivants. »

Bernard Drainville, ministre de l’Éducation

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