Le Québec fait des avancées importantes pour favoriser le commerce interprovincial
Publié le 19 mars 2025

Le ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, M. Christopher Skeete, souligne que, dans le contexte géopolitique actuel, le gouvernement du Québec est déterminé à prendre des mesures concrètes pour faciliter le commerce interprovincial et renforcer l’économie québécoise. À cette fin, il collabore étroitement avec l’ensemble des gouvernements des provinces et des territoires ainsi que le gouvernement canadien au sein du Comité du commerce intérieur responsable de mettre en œuvre l’Accord de libre-échange canadien (ALEC). Dans ce contexte, le Québec s’engage ambitieusement à améliorer l’environnement commercial local.
Assurer la libre circulation des biens
Le Québec participe aux négociations pour conclure une entente de reconnaissance mutuelle applicable à tous les biens de consommation (à l’exception des produits alimentaires, des boissons et du tabac). L’objectif consiste à ce qu’un bien légalement vendu dans une province ou un territoire puisse l’être partout au Canada, et ce, sans avoir à satisfaire à des exigences ou à des normes supplémentaires. Le Québec s’est également joint aux discussions visant à signer une entente de reconnaissance mutuelle dans le secteur du camionnage et à marier ces règles au niveau pancanadien.
Par ailleurs, il offrira une plus grande visibilité aux produits canadiens et québécois au sein de la Société des alcools du Québec. Il s’est aussi engagé à améliorer le commerce des alcools canadiens et québécois au moyen d’un système de vente directe aux consommateurs.
Retirer des exceptions inscrites à l’ALEC
Le Québec contribue à l’effort pancanadien pour réduire le nombre d’exceptions à l’ALEC. À ce jour, cinq exceptions ont été ciblées, et l’analyse se poursuit afin que d’autres soient retirées. Soulignons que la quantité d’exceptions inscrites par un gouvernement à l’ALEC n’est pas un indicateur fiable de son niveau d’ouverture au commerce intérieur. Néanmoins, le gouvernement du Québec révise la totalité de ses exceptions.
Promouvoir le commerce intérieur au Canada
Les services d’accompagnement offerts par Investissement Québec International et la force du réseau des bureaux du Québec au Canada représentent des atouts majeurs pour les entreprises québécoises qui souhaitent accroître leur présence sur le marché canadien. Le Québec s’est donc engagé à développer un plan pancanadien de missions commerciales et d’activités de réseautage, en collaboration avec les provinces et les territoires, dans le but de créer des collaborations bénéfiques pour l’économie.
Faciliter la mobilité de la main-d’œuvre
Le Québec poursuit ses efforts en vue de faciliter la mobilité de la main-d’œuvre, tout en veillant à ce que la reconnaissance des compétences s’effectue dans le respect de la protection du public et de la langue française.
Citation :
« Favoriser le commerce interprovincial est une priorité pour notre gouvernement, particulièrement en ces temps incertains. C’est pourquoi on négocie des ententes de reconnaissance mutuelle et on intensifie nos activités de maillage et de promotion des marchés canadiens. Nous travaillons avec le reste du Canada pour bâtir une économie québécoise encore plus résiliente et forte, toujours fidèle à notre identité. »
Christopher Skeete, ministre délégué à l’Économie, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval
Faits saillants :
- La Déclaration des premiers ministres sur l’élimination des obstacles au commerce intérieur au Canada a été élaborée à la suite des rencontres du Comité du commerce intérieur .
- L’ALEC , en vigueur depuis 2017, vise à réduire les obstacles à la libre circulation des personnes, des biens, des services et des investissements à l’intérieur du Canada.
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