Création du Groupe de travail sur l’avenir de la production télévisuelle et cinématographique québécoise


 Publié le 10 juin 2024

Afin d’assurer la pérennité, le maintien de la qualité et le rayonnement, au Québec et à l’international, des productions audiovisuelles québécoises, le ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais, M. Mathieu Lacombe, annonce la création du Groupe de travail sur l’avenir de la production télévisuelle et cinématographique québécoise.  

Le Groupe de travail, présidé par Mme Monique Simard et M. Philippe Lamarre, aura pour mandat d’analyser et de réviser le système de financement à même les budgets existants et le fonctionnement de l’industrie audiovisuelle afin d’identifier explicitement les procédures, les programmes, les règlements et, le cas échéant, les lois à modifier ou à instaurer. Ses travaux s’échelonneront sur 1 an, avec la livraison prévue en mai 2025 d’un rapport proposant des pistes d’action concrètes au ministre.

L’arrivée du numérique a bouleversé le paysage audiovisuel. La transformation des modes de production, la multiplication des plateformes de diffusion et les changements dans les habitudes de visionnement ont modifié le lien de proximité entre la culture québécoise et le public, en particulier les jeunes générations. Le nouveau modèle doit permettre de financer des œuvres québécoises de qualité et joignant un public de toutes les générations ainsi que d’assurer un accès aussi large et durable que possible à ce catalogue d’œuvres québécoises.

La coprésidente et le coprésident s’entoureront d’expertes et d’experts de leur choix et établiront leur programme de travail. Rappelons que Mme Simard est productrice, membre du Groupe d’examen du cadre législatif en matière de radiodiffusion et de télécommunications qui a produit le rapport Yale (lequel est à l’origine notamment du projet de loi numéro C-11), ex-présidente-directrice générale de la Société de développement des entreprises culturelles, ex-directrice générale du programme français de l’Office national du film du Canada et membre de nombreux conseils d’administration.

Entrepreneur, M. Lamarre est président et fondateur d’URBANIA, un groupe média indépendant fondé en 2003, basé à Montréal et à Paris, qui a toujours été à l’avant-garde des évolutions numériques et qui est devenu un incontournable pour les jeunes adultes québécois. Son entreprise a aussi su se diversifier dans la production multiplateforme et produit des projets audiovisuels et interactifs primés pour les diffuseurs québécois et européens.

Citation

« La production télévisuelle et cinématographique québécoise connaît actuellement de grands changements. Dans un monde de plus en plus numérique, où les produits culturels voyagent plus vite que jamais et se moquent des frontières, les modèles que nous connaissons nous apparaissent de plus en plus dépassés.  Notre façon de produire et de financer nos productions date d’une époque où Internet n’existait même pas encore. Nous devons adapter nos structures et nos façons de faire à la nouvelle ère, si nous voulons que nos productions québécoises continuent de rayonner. Cette révision de notre modèle permettra, à terme, d’assurer l’accessibilité des productions télévisuelles et cinématographiques et d’avoir un secteur audiovisuel plus fort. »

Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications, ministre responsable de la Jeunesse et ministre responsable de la région de l’Outaouais

Faits saillants

  • Pour toute question concernant la création du Groupe de travail, il est possible d’écrire au courriel : infoaudiovisuel@mcc.gouv.qc.ca.
  • Les audiences pour la production nationale sont en baisse et des pertes significatives sont observées depuis plusieurs années, tout comme le nombre d’heures de production jeunesse, soutenue par le Fonds des médias du Canada, qui a chuté de 43 % en 9 ans, passant de 712 heures en 2013-2014 à 404 heures en 2022-2023 (source : Rapport économique sur l’industrie de la production de contenu sur écran au Canada 2023).
  • Les productions originales de langue française sont de 2 à 4 fois moins financées que les productions de langue anglaise, selon le genre (source : Rapport économique sur l’industrie de la production de contenu sur écran au Canada 2023).
  • En 2023-2024, le soutien du gouvernement du Québec au secteur du cinéma et de la production télévisuelle s’est concrétisé par des interventions financières de la Société de développement des entreprises culturelles totalisant 257,4 M$.

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Cision Consulter le contenu original : http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/June2024/10/c3312.html