Vers une stratégie nationale sur les commotions cérébrales


 Publié le 24 septembre 2019

La ministre de la Santé et des Services sociaux, madame Danielle McCann, accompagnée de la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, madame Isabelle Charest, a annoncé aujourd’hui le lancement des travaux qui mèneront à l’élaboration de la toute première stratégie nationale sur les commotions cérébrales.

La démarche vise à élaborer une stratégie globale qui inclura tous les volets de prévention des commotions cérébrales, mais aussi leur prise en charge pour l’ensemble de la population. Jusqu’à maintenant, les différents plans d’action et protocoles de gestion se rapportant à la problématique des commotions cérébrales étaient orientés principalement vers les jeunes et les sportifs. Bien que ceux-ci soient évidemment concernés, d’autres clientèles sont également touchées par les commotions cérébrales, notamment les aînés. Les experts confirment d’ailleurs que la prévention est un moyen efficace et incontournable pour réduire le risque de commotion cérébrale chez l’ensemble de la population.

« Les travaux qui s’amorcent permettront d’agir dans un cadre plus large que ce qui a été réalisé jusqu’à maintenant, tant au regard de la prévention que de la prise en charge des commotions cérébrales. En plus des jeunes et des sportifs qui subissent trop souvent ce type de blessures, je pense aux personnes âgées, par exemple, qui sont particulièrement vulnérables et qui en sont souvent victimes. Nous avons le souci d’intervenir de façon concertée afin d’assurer, pour tous, une prise en charge au bon moment, par le bon professionnel. », a déclaré Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.

« L’annonce d’aujourd’hui confirme que votre gouvernement prend les bons moyens pour faire face au phénomène des commotions cérébrales. Cette stratégie visera à poursuivre les actions déjà entreprises dans le cadre d’activités récréatives et sportives, mais en allant plus loin. Nos deux ministères collaboreront étroitement afin de mieux protéger toutes les personnes concernées. », a souligné Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine.

Faits saillants :

  • La mise en place d’un comité aviseur pour l’élaboration d’une stratégie nationale est la première étape des travaux. La stratégie se veut une référence faisant l’adéquation entre les besoins de la population et l’offre de service en matière de prévention et de prise en charge des commotions cérébrales par le réseau de la santé et des services sociaux et les autres ressources disponibles. La stratégie se veut aussi un moyen de sensibilisation au risque de commotion cérébrale à travers les activités de la vie quotidienne et les autres activités de loisirs ou de sport.
  • Notons qu’une deuxième campagne gouvernementale de sensibilisation sur la gestion efficace des commotions cérébrales sera lancée dès cet automne.
  • Enfin, rappelons que les commotions cérébrales peuvent causer un ensemble de symptômes, soit des maux de tête, de la fatigue, des difficultés de concentration, des problèmes de sommeil et de la sensibilité à la lumière et aux bruits. Bien que les manifestations de ces symptômes tendent à disparaître après quelques semaines ou quelques mois, environ 15 à 20 % des personnes atteintes souffrent de troubles persistants, notamment des problèmes d’ordre cognitif, de la fatigue ou d’autres manifestations physiques.
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