De nouvelles approches non pharmacologiques personnalisées ont été adoptées
Réduction des antipsychotiques en CHSLD
Publié le 25 janvier 2019
La ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, madame Marguerite Blais, a annoncé aujourd’hui que la première phase de la démarche Optimisation des pratiques, des usages, des soins et des services – Antipsychotiques (OPUS – AP) a obtenu des résultats probants, démontrant les effets positifs d’une déprescription d’antipsychotiques (AP) auprès des résidents de centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) atteints de symptômes comportementaux et psychologiques de la démence (SPCD). Elle a également annoncé que la phase 2 du projet suivra sous peu.
« Cette approche non pharmacologique s’inscrit de manière parfaitement cohérente avec notre volonté de mieux soutenir et accompagner nos aînés. Nous souhaitons favoriser l’épanouissement des résidents en CHSLD et de leurs proches. Je me réjouis que les résultats de cette démarche soient concluants, et je m’engage à développer le programme à l’échelle du Québec. », a annoncé Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants.
La phase 1 de la démarche s’est déroulée entre janvier et octobre 2018 dans 24 unités de CHSLD du Québec. Lors de cette phase, la déprescription d’AP a été un succès chez 86 % des 220 résidents participant au projet, n’entraînant, dans la majorité des cas observés, ni augmentation du recours aux anxiolytiques, aux somnifères et aux antidépresseurs, ni effets sur le comportement.
La phase 2, quant à elle, fera l’objet d’une collecte de données de mars à décembre prochains, et s’étendra cette fois sur 331 unités dans 134 CHSLD. Tout comme la première phase, celle-ci a bénéficié d’un financement de 2,4 M$, fourni conjointement par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et la Fondation canadienne pour l’amélioration des services de santé. Le MSSS souhaite étendre le projet à l’ensemble des CHSLD du Québec au cours d’une troisième phase.
Faits saillants :
- Rappelons que la responsabilité du projet OPUS – AP a été confiée au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Estrie – Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke. Celui-ci doit notamment gérer les budgets et s’occuper de la planification de l’ensemble des démarches, en plus de mobiliser les équipes affectées au projet.
- Dans le cadre du projet, on a également noté que de nouvelles approches non pharmacologiques personnalisées ont été adoptées, notamment la musicothérapie, la récréothérapie et l’écoute active.