200 000 $ à la Fondation Maison Gilles-Carle
Publié le 24 janvier 2019
La ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, madame Marguerite Blais, a annoncé aujourd’hui l’octroi d’un montant de 200 000 $ à la Fondation Maison Gilles-Carle. Lors de sa visite à la Maison Gilles-Carle de Brome-Missisquoi, la ministre Blais a profité de l’occasion pour partager ses intentions pour le déploiement de maisons de répit au Québec afin d’offrir davantage de soutien aux proches aidants.
Cet investissement, qui s’inscrit dans l’engagement du gouvernement du Québec de soutenir l’ouverture de vingt maisons de répit au cours des dix prochaines années, contribuera au déploiement de ces maisons afin de répondre aux besoins des proches aidants, et ce, sur la base de l’expertise développée à la Fondation Maison Gilles-Carle.
Les services de répit sont ceux répondant le plus aux besoins exprimés par les proches aidants. Malgré les ressources disponibles actuellement, il est nécessaire d’intensifier et de diversifier l’offre des services de répit au Québec. Il est souhaité qu’à l’instar de la Maison Gilles-Carle de Brome-Missisquoi, les initiatives proviennent de la communauté et reposent sur un partenariat avec le milieu.
« La cause des proches aidants est au cœur de mes priorités en tant que ministre. Les maisons de répit font partie des mesures concrètes que nous souhaitons implanter aux quatre coins du Québec afin de les supporter et de leur offrir une meilleure qualité de vie. Notre collaboration avec la Fondation Maison Gilles-Carle traduit cette volonté, et nous nous inspirerons de la maison de Brome-Missisquoi pour développer d’autres maisons de répit. Déjà, plusieurs communautés, dont Boucherville et Shawinigan, se mobilisent pour ouvrir leurs propres maisons Gilles-Carle. Je salue leurs initiatives. », souligné Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants.
Faits saillants :
Le modèle envisagé pour la création des maisons Gilles-Carle, qui s’inspire de celle de Brome-Missisquoi, vise à répondre à la fois aux besoins des proches aidants en matière de répit et aux personnes aidées en leur offrant un milieu répondant à leurs conditions cliniques. Les maisons offriront un service de répit allant de quelques heures à plusieurs journées.
Elles accueilleront des personnes aidées, de tous âges, ayant des incapacités significatives et persistantes et présentant des profils de besoins similaires, par exemple :
- des personnes aînées;
- et des personnes ayant une déficience physique, une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme.
Ajoutons que les travaux ministériels actuellement en cours se poursuivent afin, notamment, de définir les critères auxquels devront répondre les maisons de répit pour améliorer l’offre de service actuelle.
Rappelons que la journée de consultation visant à jeter les bases de la première Politique nationale pour les proches aidants s’est tenue le 11 décembre dernier. La politique, en cours de rédaction, permettra de consolider la reconnaissance des proches aidants de même que leur rôle. Un plan d’action proposant des mesures concrètes pour répondre aux besoins des proches aidants est ensuite prévu.