Bilan positif pour la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, MarieChantal Chassé
Publié le 14 décembre 2018
Au terme de sa première mission officielle à l’étranger, réalisée dans le cadre de la 24e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CdP-24), la ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, MarieChantal Chassé, dresse un bilan positif d’une semaine chargée d’événements et d’entretiens qui généreront des retombées positives pour les Québécoises et les Québécois.
La COP-24 aura été l’occasion pour la ministre d’établir un premier contact avec de nombreux partenaires du Québec et de tisser de nouveaux liens avec des États et pays engagés, comme le Québec, dans la lutte contre les changements climatiques. La ministre se réjouit également d’avoir pu faire rayonner l’expertise des entreprises québécoises et du Québec en matière de tarification du carbone, d’électrification des transports, de technologies propres et de coopération climatique internationale, véritables cartes de visite du savoir-faire québécois.
« Cette mission m’a bien sûr donné l’occasion de présenter l’action climatique du Québec et de faire valoir son expertise, mais aussi de tisser des liens avec mes homologues internationaux. J’étais partie avec l’intention d’échanger sur différentes approches préconisées par les États et les pays les plus actifs en matière de lutte contre les changements climatiques afin de m’en inspirer. C’est exactement ce que j’ai fait. Nul doute que cette mission enrichira nos décisions des prochains mois et des prochaines années. », a souligné MarieChantal Chassé, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
Les entretiens bilatéraux
La participation de la ministre à des événements officiels a été entrecoupée de plusieurs entretiens bilatéraux qui ont permis de consolider les relations du Québec avec ses partenaires, notamment la Californie. La ministre Chassé a eu un premier entretien avec la présidente du California Air Resources Board (CARB), Mme Mary Nichols. Par la suite, elle s’est entretenue avec le ministre des Changements climatiques de la Nouvelle-Zélande, M. James Shaw. La ministre a aussi eu l’occasion d’échanger avec la ministre de l’Environnement, du Changement climatique et de la Réforme agraire de l’Écosse, Mme Roseanna Cunningham, avec le ministre du Climat et de l’Environnement de la Norvège, M. Ola Elvestuen, avec l’ambassadeur aux changements climatiques de la Suède, M. Lars Ronnas, avec le ministre du Budget, des Finances, de l’Énergie, du Climat et des Aéroports de la Wallonie, M. Jean-Luc Crucke, et avec la ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Aménagement du territoire de la Flandre, Mme Joke Schauvliege.
La ministre s’est également entretenue avec la ministre fédérale de l’Environnement et du Changement climatique, l’honorable Catherine McKenna, avec son homologue de la Colombie-Britannique, M. George Heyman, ainsi qu’avec les trois députés de l’opposition qui étaient présents à la CdP-24, soit M. Monsef Derraji, du Parti libéral du Québec, M. Sylvain Gaudreault, du Parti québécois, et Mme Ruba Ghazal, de Québec solidaire.
Le fil des événements :
Le dimanche 9 décembre, la ministre Chassé a assisté à deux présentations. La première, donnée par le directeur du consortium Ouranos sur la climatologie régionale et l’adaptation aux changements climatiques, M. Alain Bourque, portait sur le rapport spécial 1,5 ºC du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et sur les impacts actuels et futurs de tels bouleversements climatiques au Québec, alors que la deuxième, faite par l’Institut international du développement durable (IIDD), traitait des enjeux des négociations internationales et de leur évolution au cours de la première semaine de la CdP-24. L’IDD est un institut de recherche en politiques publiques qui vise à convaincre les pouvoirs publics, les gens d’affaires, les ONG et d’autres décideurs d’élaborer et de mettre en œuvre des politiques avantageuses à la fois pour l’économie mondiale, l’environnement planétaire et le bien-être des populations.
Invitée à prononcer quelques mots dans le cadre d’un événement organisé par la Carbon Action Reserve (CAR) et par le Climate Registry, la ministre Chassé a affirmé la détermination du nouveau gouvernement du Québec à poursuivre sa participation au marché du carbone de la Western Climate Initiative (WCI) et à la faire fructifier. La ministre prenait alors la parole aux côtés de la présidente du California Air Resources Board, Mme Mary Nichols, du financier, activiste et philanthrope américain, M. Tom Steyer, du secrétaire à l’environnement du Maryland, M. Ben Grumbles, et du vice-président aux affaires gouvernementales de BMW, M. Andreas Klugeschied. Le Climate Registry et la Climate Action Reserve sont deux organisations nord-américaines spécialisées dans la comptabilisation et la tenue d’un registre de crédits carbone.
En après-midi, la ministre a rencontré les représentants de la société civile québécoise présents à la CdP-24, les remerciant du rayonnement positif dont le Québec bénéficie à l’international grâce à leur présence active à l’événement. Elle a d’ailleurs réitéré ce message le lendemain à l’occasion de sa rencontre avec les représentants d’une dizaine d’entreprises et d’organisations québécoises membres de la mission commerciale d’Export Québec. Aux deux groupes, elle a souligné l’importance de travailler ensemble pour relever le défi de la lutte contre les changements climatiques et pour réussir la transition énergétique du Québec.
Le lundi 10 décembre, la ministre Chassé a ouvert l’événement « A Guide to Linking Emissions Trading Systems », organisé conjointement par l’International Carbon Action Partnership (ICAP), un forum international regroupant le Québec et les gouvernements qui ont mis en œuvre des systèmes d’échange de quotas d’émission de GES ou qui envisagent de le faire. La ministre a fait valoir la qualité du nouveau guide produit par l’ICAP sur la liaison des marchés. Celui-ci fournit des exemples et une marche à suivre aux gouvernements désireux de se doter d’un mécanisme de marché comme mesure performante pour atteindre leurs objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. S’appuyant sur le succès du marché du carbone Québec-Californie, la ministre a insisté sur les avantages de lier les mécanismes, lorsque cela est possible, afin d’assurer une plus grande efficacité des actions de lutte contre les changements climatiques.
En fin d’après-midi, la ministre a assisté à l’événement « Transportation Decarbonisation – Focus on E-Mobility » organisé par l’Allemagne. Cet événement revêtait un intérêt particulier pour elle dans le contexte où le gouvernement du Québec a indiqué sa volonté d’accélérer l’électrification des transports au Québec. D’ailleurs, le 4 décembre dernier, la ministre avait annoncé l’adhésion du Québec à la déclaration sur la mobilité électrique « Driving Change Together – Katowice Partnership for e-mobility », une initiative lancée par la Pologne dans le but d’accélérer la transition vers les transports électrifiés.
Le mardi 11 décembre, la ministre Chassé a eu un entretien avec la présidente-directrice générale du Climate Group, Mme Helen Clarkson, en marge d’un événement de la Coalition Under2. Ce fut l’occasion pour elle de confirmer une contribution financière du gouvernement du Québec, à hauteur de 20 000 $ US, au Future Fund de la Coalition. Pour une troisième année consécutive, le Québec contribue à ce fonds dans l’objectif de soutenir les régions en développement dans leurs efforts de lutte contre les changements climatiques et de renforcer leur participation au sein de la Coalition. Le Climate Group est un organisme indépendant qui rassemble des États fédérés et des gouvernements régionaux, des villes et des entreprises interpellés par la question des changements climatiques.
En après-midi, la ministre Chassé a participé à deux événements organisés par Export Québec, dont un séminaire qui a permis de valoriser le savoir-faire québécois dans le développement des technologies propres et la lutte contre les changements climatiques au sein de la Francophonie.
Enfin, en lien avec les négociations entourant la mise en œuvre de l’accord de Paris, la ministre Chassé a assisté aux déclarations nationales des États membres, dont celle du Canada.
Fait saillant :
Mentionnons que le gouvernement compensera les émissions de gaz à effet de serre générées par l’ensemble des déplacements aériens et terrestres de sa délégation en Pologne. Pour ce faire, il a choisi de procéder à l’achat de crédits carbone éducatifs de la Bourse Scol’ERE.