Faire plus et faire mieux pour les personnes atteintes d’Alzheimer
Publié le 17 septembre 2018
EN BREF, SELON LA CAQ :
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5 millions de dollars supplémentaires par année pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer
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Consultations publiques sur l’élargissement possible de l’aide médicale à mourir
Ce matin, dans le magnifique Jardin de François à Saint-Sauveur, Marguerite Blais et François Bonnardel, candidats de la CAQ respectivement dans Prévost et dans Granby, ont livré un point de presse d’une grande émotivité et empreint d’empathie envers les 125 000 Québécois atteints de la maladie d’Alzheimer et leurs proches.
Marguerite Blais et François Bonnardel ont annoncé qu’un gouvernement de la CAQ injectera 5 M$ supplémentaires par année pour la recherche au Québec sur la maladie d’Alzheimer. L’enveloppe sera gérée par le Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS). « L’Alzheimer est une maladie cruelle pour les personnes atteintes et pour leur famille. Mais la recherche sur l’Alzheimer est sous-financée. Il faut en faire beaucoup plus », a dénoncé Marguerite Blais.
Les candidats de la CAQ ont également fait l’annonce que leur gouvernement mènera des consultations publiques à l’Assemblée nationale au sujet de l’élargissement possible de l’aide médicale à mourir (directives médicales anticipées), ce qui concerne directement les personnes atteintes d’Alzheimer et de maladies apparentées.
La Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité avait recommandé en 2012 de reconnaître à une personne majeure et apte le droit de faire une demande anticipée d’aide médicale à mourir au cas où elle deviendrait inconsciente de façon irréversible, mais le gouvernement n’a pas retenu cette option en l’absence d’un consensus social. Par conséquent, la loi québécoise actuelle ne s’applique pas aux personnes atteintes de démence et d’Alzheimer sévère, par exemple.
Selon une étude menée en 2017 par l’Université de Sherbrooke, 91 % des proches aidants interrogés sont d’accord pour étendre l’aide médicale à mourir aux personnes inaptes en phase terminale, avec signes de détresse et en présence d’une directive écrite.
« Il est temps de lancer des consultations publiques non partisanes sur l’élargissement de l’aide médicale à mourir. Le Québec est capable de faire ce débat-là de façon sereine. J’espère que les autres formations politiques vont nous donner leur appui ce matin. On peut faire ça ensemble pour les victimes de la maladie d’Alzheimer », a conclu François Bonnardel.
CITATIONS :
« Cinq millions de dollars par année pour la recherche sur l’Alzheimer, c’est un coup de barre nécessaire si nous voulons mieux prévenir les impacts et soutenir les personnes atteintes de la maladie. C’est notre devoir comme gouvernement de cultiver l’espoir qu’un jour nous parlerons de l’Alzheimer au passé. »
– Marguerite Blais,
candidate de la Coalition Avenir Québec dans Prévost
« À la CAQ, on s’engage à mener ce débat-là pour les 125 000 familles qui vivent avec l’Alzheimer au quotidien. On va le faire, parce qu’on doit le faire. C’est une question de dignité. »
– François Bonnardel,
député et candidat de la Coalition Avenir Québec dans Granby