Écoles religieuses clandestines : Dans 18 jours, le gouvernement aura légalisé les écoles religieuses illégales
Publié le 13 juin 2018
Le projet de loi 144 et le projet de règlement sur l’enseignement à la maison qui en découle permettront, dès le 1er juillet prochain, la légalisation des écoles religieuses actuellement illégales. Avant la loi 144, tous les enfants devaient obligatoirement être exposés à des notions de sciences et d’histoire, passer les examens ministériels, et viser l’obtention d’un diplôme. Avec l’entrée en vigueur de la loi 144, ce ne sera plus le cas.
Prétendant qu’il est dans l’obligation constitutionnelle de réduire les exigences de ce que l’on considère comme une éducation de qualité au Québec, le gouvernement de Philippe Couillard et son ministre de l’Éducation n’exigent pas que tous les enfants au Québec suivent des cours de sciences, d’histoire, qu’ils passent les examens ministériels et donc, qu’ils visent l’obtention d’un diplôme reconnu. Rien dans la jurisprudence déposée par le ministère de l’Éducation ne l’oblige à réduire les exigences comme il l’a fait. Pour défendre sa très mauvaise décision de légaliser les écoles religieuses illégales et pour justifier le rejet des amendements proposés par la CAQ lors de l’étude détaillée de la loi 144, le ministre a invoqué des arguments juridiques factices, induisant les parlementaires en erreur.
Depuis plus de 6 mois, la Coalition Avenir Québec dénonce la volonté du gouvernement de normaliser la situation des écoles religieuses, actuellement clandestines et illégales. Un gouvernement de la CAQ reverra complètement le règlement sur l’enseignement à la maison pour garantir une éducation de qualité pour tous les enfants du Québec.
La CAQ estime que le droit à une éducation de qualité pour tous les jeunes est un droit inaliénable et un empiètement mineur sur la liberté de religion de leurs parents. Nous avons l’assurance à la fois morale et juridique que nous pouvons protéger tous les enfants du Québec.