Taux de diplomation : «Pas un décrochage parental, un décrochage libéral», dit la CAQ
Publié le 3 mai 2018
Questionné hier sur l’étude démontrant le désastreux taux de diplomation au Québec, le ministre de l’Éducation a jeté la faute entièrement sur les parents, en leur mentionnant qu’ils doivent se regarder dans le miroir. La Coalition avenir Québec exige que le gouvernement fasse plutôt un sérieux examen de conscience sur la question, dépose des mesures tangibles pour redresser ce bilan désastreux et prenne ses responsabilités : c’est l’avenir de notre jeunesse qui est en jeu.
À entendre le ministre de l’Éducation, les résultats catastrophiques sont le résultat des parents qui ont décroché, de l’IDQ qui travaille mal, de l’Ontario qui donne des diplômes à rabais. Où est la responsabilité du gouvernement dans l’explication de ces piètres résultats ? Absolument nulle part. La Coalition avenir Québec est sceptique quant à l’éventualité d’une amélioration dans le système d’éducation au Québec : les libéraux ne sont pas encore à l’étape de reconnaître le problème, alors comment peut-on s’attendre à ce qu’ils prennent le dossier en main ?
Le rapport de l’IDQ déplore également un problème connu au gouvernement libéral : un accès aux données sur l’éducation laborieux et des statistiques si désuètes qu’il devient impossible de cerner les enjeux réels et de cibler des solutions concrètes. Un taux de diplomation de 76%, résultat d’un manque de transparence et d’un laxisme qui affecte directement notre jeunesse : voilà le triste héritage libéral après 15 ans au pouvoir.