Enfants refusés dans des écoles spécialisées : Sébastien Proulx est à genoux devant les commissions scolaires
Publié le 18 avril 2018
Le gouvernement libéral est encore une fois à la merci des commissions scolaires et de leur bureaucratie, dénoncent les députés de la Coalition Avenir Québec, Jean-François Roberge et Geneviève Guilbault.
Nathan, 6 ans, souffre de dysphasie sévère, un trouble de langage qui l’empêche de s’exprimer. Au moment de sa rentrée en maternelle, en septembre dernier, la Commission scolaire des Découvreurs a informé la mère du jeune Nathan qu’il n’allait recevoir aucun service d’orthophonie, sous prétexte qu’il est déjà suivi dans le réseau de la santé. Il est pourtant impossible d’imaginer ce jeune à l’école, incapable de s’exprimer et sans services professionnels. Cette situation est inconcevable. Or, Nathan aurait pu être accepté à l’école Oraliste de Québec afin qu’il reçoive les services pour pallier son handicap. Malheureusement, la bureaucratie libérale en a décidé autrement. Puisque Nathan n’a pas le « bon code », l’école ne peut le recevoir, en vertu des modalités de son permis actuel. Le porte-parole de la CAQ en matière d’éducation, Jean-François Roberge, n’en revient tout simplement pas que des parents souffrent et que des enfants ne reçoivent pas de services adéquats simplement à cause d’un problème de gouvernance dans le réseau de l’éducation.
La députée de Louis-Hébert, Geneviève Guilbault, a rencontré cette mère qui habite sa circonscription et s’indigne du fait que Sébastien Proulx est au fait du dossier depuis juin 2017. Ce dernier aurait pu intervenir pour que le jeune Nathan reçoive des services dès septembre dernier, mais il a choisi de ne pas le faire. Résultat : Nathan a perdu son année scolaire, en raison d’une formalité bureaucratique. « Comment explique-t-on à une mère que son enfant ne recevra pas de services pour des raisons de bureaucratie ? », demande-t-elle. Le ministre est responsable de cette année perdue pour Nathan. Il doit s’assurer que c’est la dernière.