Plan d’action sur les inondations : Rien pour réduire la bureaucratie libérale
Publié le 1 mars 2018
Bien qu’elle salue la présentation d’un plan d’action relatif aux inondations, la députée de Mirabel pour la Coalition Avenir Québec, Sylvie D’Amours, estime que celui-ci arrive bien tard et ne vient pas régler le cœur du problème : la gestion catastrophique menée par le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux.
Ce dont les sinistrés sur le terrain ont besoin, c’est d’un vrai leadership au gouvernement lorsque surviennent des catastrophes, pas d’autres rencontres préparatoires, déplore Sylvie D’Amours. La députée caquiste persiste et signe : c’est la bureaucratie libérale qui ralentit toutes les procédures, manque d’écoute et peine à fermer les dossiers, empêchant ainsi des milliers de familles à tourner la page près d’un an après cette tragédie.
Mme D’Amours est d’accord avec l’objectif de doter les municipalités d’un plan d’urgence, mais le ministre Martin Coiteux aurait mieux fait de regarder dans sa propre cour en expliquant comment il mobiliserait plus d’effectifs de son propre ministère lors d’un désastre. En effet, l’incapacité du ministère de la Sécurité publique à venir en aide rapidement aux citoyens touchés le printemps dernier a été largement démontrée par des sinistrés.
Rappelons que la CAQ a révélé en février qu’en date du 18 janvier 2018, un peu moins de 8 % des dossiers de sinistrés étaient entièrement fermés, laissant donc toujours des milliers de familles en attente d’un dédommagement complet.