Lutte contre l’intimidation : La CAQ veut un Protecteur de l’élève national, accessible et indépendant
Publié le 5 décembre 2017
Alors que des histoires d’intimidation dans nos écoles refont malheureusement surface, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’éducation, Jean-François Roberge, demande au ministre Sébastien Proulx de donner enfin suite à une de ses propositions, soit celle d’instaurer un Protecteur de l’élève national, doté de bureaux régionaux accessibles et indépendants des commissions scolaires, dans le but d’assurer un traitement plus rapide, juste et équitable des plaintes.
Les parents du Québec doivent savoir qu’ils ont quelqu’un sur qui s’appuyer. Actuellement, les parents et leurs enfants victimes d’intimidation sont trop souvent laissés à eux-mêmes.
Le député caquiste a fait cette annonce en compagnie de trois mères de famille, dont les enfants ont été victimes d’intimidation. Selon elles, l’un des problèmes réside dans le fait que le ministère de l’Éducation n’a comme mandat que de vérifier si les écoles privées possèdent bel et bien un plan d’action, sans toutefois juger ni évaluer sa mise en œuvre, ni intervenir quand c’est nécessaire.
Compte tenu des réalités d’aujourd’hui, Jean-François Roberge affirme que cette manière de gérer les cas d’intimidation dans nos écoles est dépassée. La CAQ propose de remplacer les Protecteurs de l’élève des commissions scolaires par des bureaux régionaux, afin de renforcer le mécanisme de plainte et de résolution de conflit. Si on veut véritablement lutter contre l’intimidation au Québec, il faut poser des gestes concrets. Si l’on maintient des Protecteurs de l’élève soumis aux commissions scolaires d’un côté et absent des écoles privées de l’autre, nous n’atteindrons jamais cet objectif, avertit le député de Chambly.