La députée Chantal Soucy accueille les organismes communautaires de la Montérégie au parlement
Publié le 30 novembre 2017
La députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, a accueilli les représentants d’une quinzaine d’organismes communautaires de la Montérégie, dont cinq provenant de la grande région de Saint-Hyacinthe (le Centre Louise Bibeau, la Maison alternative de développement humain, le Centre de bénévolat d’Acton Vale, l’Auberge du cœur Le Baluchon et la Maison des Jeunes des Quatre-Vents) ce matin, à l’Assemblée nationale, pour un point de presse.
Cette démarche, initiée par la Table régionale des organismes communautaires et bénévoles de la Montérégie, visait à dénoncer le sous-financement dont sont victimes 90 % des organismes communautaires de la Montérégie. La députée Chantal Soucy a accepté de se joindre à eux pour interpeller la ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie, Lucie Charlebois, et lui rappeler l’importance capitale des organismes communautaires dans la société québécoise. « Ce sont des partenaires essentiels au réseau de la santé et des services sociaux de la Montérégie. Chaque jour, sur le terrain, je constate leur rôle primordial dans ma circonscription. Ils écoutent, hébergent, conseillent et accueillent des milliers de citoyens dans le besoin. Depuis des années, ils font des miracles avec très peu de ressources et aujourd’hui, ils sonnent l’alerte. Plus que jamais, la pérennité des services qu’ils offrent, aussi essentiels soient-ils, est en péril. C’est pour cette raison que j’ai décidé d’être à leurs côtés ce matin : pour leur témoigner toute ma gratitude, mais aussi pour manifester mon appui à leur cause », a expliqué la députée caquiste.
Elle a d’ailleurs conclu le point de presse en s’adressant directement à la ministre libérale Lucie Charlebois : « Madame la ministre, dans le contexte actuel de surplus budgétaires, il faut avoir le courage politique de revoir le financement des organismes communautaires qui peinent à suffire à la demande, afin de faciliter leur travail et de leur permettre de se concentrer sur leur mission ».