Société des traversiers du Québec : La CAQ dénonce un dysfonctionnement généralisé
Publié le 3 avril 2017
Hausse du nombre d’employés administratifs, achalandage toujours à la baisse à la suite des hausses de tarifs, des millions gaspillés en dépassements de coûts : la Société des traversiers du Québec (STQ) ne navigue plus seulement en eaux troubles sous les libéraux, elle est en train de couler, a regretté le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de stratégie maritime, Donald Martel.
Selon les chiffres compilés par la CAQ, il y a un dysfonctionnement généralisé au sein de la société d’État. Le député de Nicolet-Bécancour a révèle que :
– De 2013 à 2016, le nombre d’employés dans les bureaux administratifs a bondi de 17 % ;
– Pendant la même période, les revenus n’ont augmenté que de 8 %. Or, 80 % de ces revenus ont été possibles grâce à l’aide des « subventions d’opération » du gouvernement ;
– Les hausses de tarifs ont grimpé jusqu’à 25 % en 2015, si bien que :
o Depuis 2013, les revenus liés au transport de véhicules ont diminué de 2,7 %
- De 2013 à 2016, 13 % moins de passagers ont emprunté les traversiers
- De 2013 à 2016, 15 % moins de véhicules ont emprunté les traversiers
– De 2014 à 2015, les dépassements de coûts pour les travaux sur les quais ont explosé, passant de 40 à 125 M$ ;
– Les 2 nouveaux traversiers de Tadoussac, qui accusent déjà 2 ans de retard, risquent eux aussi de connaître des dépassements de coûts de 40 M$ ;
La situation n’est plus tolérable, a tonné Donald Martel, qui estime que Laurent Lessard n’a pas les aptitudes pour redresser la gestion interne de la STQ. Plus que jamais, la Vérificatrice générale doit se pencher sur le fonctionnement de la STQ, a-t-il réclamé à nouveau.