La Petite Maison de Pointe-Calumet et la députée de Mirabel s’unissent pour faire appel à la population


 Publié le 1 mars 2017
 

La députée de Mirabel, Sylvie D’Amours, réagit vivement à la situation dans laquelle se trouve la Petite Maison de Pointe-Calumet et s’allie à la directrice générale, Diane Grenier, pour dénoncer la situation d’insécurité alimentaire dans la municipalité de Pointe-Calumet qui s’aggrave de semaine en semaine.
« Nous avons des protéines pour une vingtaine de familles alors que nous avons de la demande pour une soixantaine dans le besoin, et cela semaine après semaine. Il arrive que nous ayons que deux douzaines d’oeufs à offrir à ces familles…» affirme Diane Grenier.

Sylvie D’Amours se voit très préoccupée par la situation : « Nous sommes à la fin du mois de février, les guignolées sont passées, les dons de nourriture se font pauvres et il n’est pas normal qu’en 2017 une famille ne soit pas en mesure de manger suffisamment pour assurer son développement ».

La députée et la directrice générale de la Petite Maison assurent qu’elles recherchent des solutions permanentes afin de régler la situation criante de Pointe-Calumet, mais elles font appel aux gens de la communauté pour pallier à la situation actuelle.

Pour la députée de Mirabel, les organismes communautaires font des pieds et des mains pour arriver chaque semaine à combler les besoins de la communauté : « Les organismes comme la Petite Maison sont essentiels pour les citoyens dans le besoin. Ils travaillent avec très peu de moyens et doivent faire face à l’augmentation du fardeau fiscal jour après jour. Une chance que nous les avons! ».

La population peut se rendre à la Petite Maison de Pointe-Calumet afin de porter des denrées au 861 boulevard de la Chapelle. Les citoyens peuvent également communiquer avec l’organisme au 450-974-7556 ou auprès de leur municipalité pour avoir davantage de renseignements sur la façon de donner.

Projet bénévole stoppé par la CCQ : Un réflexe syndical totalement déconnecté


 Publié le 1 mars 2017
 

« Cette décision est une aberration, un réflexe syndical totalement déconnecté. Les familles du Québec sont tannées de ce genre de syndicalisme qui les brime dans des initiatives porteuses, comme celui de repeindre une école pour leurs enfants. La ministre Dominique Viens doit intervenir sans plus tarder », a pesté le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de travail, Marc Picard, après avoir appris que la Commission de la construction du Québec (CCQ) a bloqué le projet de parents bénévoles qui souhaitaient simplement repeindre l’école de leurs enfants.

Pour Marc Picard, la ministre du Travail doit dénoncer haut et fort cet excès de zèle et rappeler immédiatement à l’ordre la CCQ. « Je ne peux pas croire qu’on est rendu à punir des parents qui souhaitent le bien-être de leurs enfants. En plus, on les menace à coup d’amende de 200 $ par jour s’ils osent récidiver et peindre les murs de l’école. C’est un excès de zèle pur et dur ! Les Québécois ne veulent plus de syndicalisme de ce genre-là. Dominique Viens doit dès aujourd’hui mettre au pas la CCQ, garantir qu’aucune amende ne sera imposée et laisser les parents aller de l’avant avec ce beau projet pour améliorer la qualité de vie de leurs enfants », a déclaré le caquiste Marc Picard.

Le député de Chutes-de-la-Chaudière a poursuivi en rappelant que de nombreuses écoles à travers le Québec sont dans un état lamentable. Si le gouvernement Couillard n’est pas prêt à offrir aux familles québécoises des bâtiments et des infrastructures scolaires dignes de ce nom, il ne devra pas empêcher les parents à prendre les mesures qui s’imposent. « La réalité, c’est que plusieurs de nos écoles tombent en ruine. Les libéraux n’ont pas de plan, pas de vision. J’espère que Dominique Vien va se réveiller », a conclu Marc Picard.