Sylvie D’Amours exige des mesures immédiates pour renforcer la sécurité de l’autoroute 50


 Publié le 23 février 2017
 

L’annonce du gouvernement libéral d’inscrire au Plan québécois des infrastructures (PQI) les travaux d’agrandissement de celle que l’on qualifie « d’autoroute de la mort » est un pas timide dans la bonne direction croit la députée de Mirabel, Sylvie D’Amours.

Toutefois, la députée s’inquiète du manque d’empressement à améliorer la sécurité des Mirabellois sur les tronçons les plus dangereux.  « Nous sommes intervenus en ce sens dès le début de mon mandat et nous avions pressé le pas depuis quelques semaines. Rehausser la sécurité sur cette partie de l’autoroute devrait être une priorité pour nos élus et notre gouvernement » estime Sylvie D’Amours.

Rappelons qu’une partie de l’autoroute 50, entre Lachute et le site aéroportuaire, possède toujours deux voies en contresens sur le territoire de Mirabel. Plusieurs accidents mortels ont été répertoriés au fil des ans et cinq personnes y ont perdu la vie dans les six derniers mois seulement. « Le gouvernement ne peut laisser la situation empirer et doit agir rapidement. La priorité doit s’axer autour de la sécurité des citoyens ! » martèle la députée.

« Maintenant que le projet est inscrit au PQI, il faudra s’assurer de garder un œil sur le processus afin d’éviter que les échéanciers ne s’échelonnent sur plusieurs années. Trop de vies ont déjà été fauchées sur ce tronçon d’autoroute ! » conclut Sylvie D’Amours.

Aide médicale à mourir et cas graves d’Alzheimer : La CAQ réclame une commission parlementaire


 Publié le 23 février 2017
 

« Nous sommes tous ébranlés face à cette problématique qui n’est pas facile à aborder, mais qui nécessite une action concrète. Nous ne pouvons rester les bras croisés », ont lancé les députés de la Coalition Avenir Québec, François Paradis et François Bonnardel, qui exigent une commission parlementaire sur les soins de fin de vie et l’application de l’aide médicale à mourir aux cas de personnes atteintes de démence et d’Alzheimer sévère.

Le dossier est hautement sensible, mais il y a urgence d’agir, ont reconnu les députés caquistes. C’est la raison pour laquelle une lettre, signée par le député de Lévis et porte-parole de la CAQ en matière de santé, François Paradis, a été acheminée jeudi au président de la Commission de la santé et des services sociaux, M. Richard Merlini, dans l’objectif de mettre sur pied une commission parlementaire portant spécifiquement sur cette question.

« Je pense aux fils et aux filles, aux conjoints et aux conjointes qui, quotidiennement, veillent auprès d’une personne atteinte d’Alzheimer. Aujourd’hui, ils se tournent vers nous, élus, pour trouver un remède à cet enjeu. Aujourd’hui, ce n’est pas le député qui adresse cette question, mais l’être humain. Nous devons leur tendre la main, dans une volonté non partisane, et pousser la réflexion, réfléchir ensemble et voir concrètement jusqu’où peut-on aller dans l’application de l’aide médicale à mourir. Donnons-nous la chance de contribuer à améliorer la vie des familles québécoises aux prises avec cette souffrance indescriptible », a déclaré François Paradis.

Le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel, a ajouté que dans une société vieillissante comme celle du Québec, on ne peut pas passer à côté d’un tel débat. Alors que lui-même veille depuis une quinzaine d’années sur sa mère, atteinte d’Alzheimer, M. Bonnardel a invité le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, à accepter la proposition de sa formation politique et de lancer ce chantier de réflexion. « J’ai vu ma mère dépérir au fil des années. Je l’ai vu ne plus me reconnaître, ne plus sourire, ne plus parler, ne plus apprécier la vie. Pendant tout le débat sur l’aide médicale à mourir, je me suis posé de nombreuses questions. Je constate que nous avons oublié ceux et celles qui sont atteints de la maladie d’Alzheimer ou de démence et je souhaite qu’on puisse se concerter pour tenter de faire une différence. Nous sommes la deuxième nation au monde la plus vieillissante après le Japon. Il faut apporter des pistes de solution. Le Québec est prêt. Le Québec est rendu là », a conclu le député de Granby.

Ultime tentative au salon bleu : Chantal Soucy se lève pour revendiquer le renouvellement du financement de Jeunes en santé


 Publié le 23 février 2017
 

Ce matin, la députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, s’est à nouveau levée en chambre pour interpeller cette fois-ci la ministre Lucie Charlebois et l’exhorter à sauver la mission de l’organisme Jeunes en santé, qui, faute de financement, craint de devoir fermer ses livres.

La fin d’une entente

En juin 2007, l’Assemblée nationale adoptait  la loi instituant le Fonds pour la promotion des saines habitudes de vie. Le gouvernement du Québec et la Fondation Lucie et André Chagnon s’étaient alors engagés à verser chacun 20 millions de dollars annuellement, pendant dix ans, pour faire la promotion des saines habitudes de vie à travers la province. Grâce à ce fonds, des organismes tels que Jeunes en santé ont pu voir le jour et s’implanter dans leur communauté. Or, dix ans plus tard, cette entente arrive à échéance et le gouvernement libéral refuse de la reconduire, mettant ainsi en péril la survie de ces organismes faisant la promotion de saines habitudes de vie chez les jeunes de 0 à 17 ans.

Des impacts concrets dans la grande région de Saint-Hyacinthe

Pour la députée de Saint-Hyacinthe, cette décision des libéraux aura des conséquences importantes dans sa circonscription. « Il faut comprendre que Jeunes en santé offre actuellement des services de qualité à plus de 6 000 enfants de la MRC des Maskoutains et d’Acton. C’est un organisme qui est présent dans nos écoles et garderies et qui propose des activités telles que des exercices de psychomotricité donnés aux classes d’adaptation scolaire et aux maternelles, des ateliers culinaires, une escouade santé dans les camps de jour, des vidéos « J’bouge en classe », des activités parascolaires actives et j’en passe ! » a indiqué Chantal Soucy, qui lutte depuis près d’un an pour que le financement de Jeunes en santé soit reconduit. « Ça fait des mois que j’essaie de sensibiliser la ministre par différents moyens et de lui faire comprendre qu’il est ridicule de mettre en place des comités de travail et des plans d’action gouvernementaux à coup de millions de dollars, alors qu’on laisse fermer un organisme ayant développé une expertise pendant plus de 10 ans et qui ne nécessite qu’un financement de 240 000$! », a condamné Chantal Soucy.

Dans sa réponse, la ministre Lucie Charlebois s’est contentée de réitérer que des plans d’action allaient être mis en place, tout en refusant du même souffle de s’engager à sauver la mission de Jeunes en santé. « Les réponses de la ministre aujourd’hui nous montrent que ce dossier n’est pas sa priorité. Elle coupe dans des services concrets, qui aident directement nos jeunes, pour privilégier des programmes hypothétiques, qui, j’en ai bien peur, resteront sur les tablettes. J’ai peine à comprendre l’entêtement de la ministre. Je ne peux pas accepter, les bras croisés, ces pertes de services à venir pour les enfants de mon comté », a conclu la députée caquiste.

Saines habitudes de vie chez les jeunes : Le gouvernement force des organismes à mettre la clé sous la porte, déplore la CAQ


 Publié le 23 février 2017
 

Alors que des organismes destinés à faire la promotion de saines habitudes de vie à travers le Québec devront fermer leurs portes faute de budget et d’appui du gouvernement libéral, la Coalition Avenir Québec entend mener le combat pour leur survie. Les députés François Bonnardel et Chantal Soucy ont réclamé dans le prochain budget libéral la reconduite du Fonds pour la promotion des saines habitudes, institué par une loi de l’Assemblée nationale en 2007.

La mort de ce Fonds placera de nombreux organismes dans un statut précaire et laissera des centaines de jeunes sans aucune autre alternative, ont dénoncé François Bonnardel et Chantal Soucy. C’est notamment le cas de Jeunes en santé, à Saint-Hyacinthe, qui obtenait 240 000 $ par année du Fonds.

« Après plusieurs démarches, le personnel de cabinet de la ministre Lucie Charlebois a fermé le dossier et celle-ci n’a même pas voulu me rencontrer pour trouver une solution à court terme. C’est tout un message d’espoir pour nos jeunes ! », a ironisé Mme Soucy. « À court d’argent, l’organisme s’apprête à plier bagage, ce qui entraînera une perte de services pour les enfants des garderies et des écoles. On parle d’exercices de psychomotricité, d’ateliers culinaires, d’escouades santé, d’activités parascolaires et j’en passe. Comment le gouvernement libéral peut-il expliquer aux pères et aux mères de ces jeunes que toutes ces activités, c’est du passé et qu’ils devront se débrouiller autrement ? », s’est interrogée la députée de Saint-Hyacinthe.

Le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel, a regretté de voir ces organismes disparaître prochainement, puisqu’au fil des ans, ils ont acquis une expertise essentielle dans la promotion des saines habitudes de vie. « Depuis dix ans, la Fondation Chagnon et le gouvernement font la promotion des saines habitudes de vie chez les jeunes. Chaque année, ils versent chacun 20 millions de dollars à différents organismes. Malheureusement, ce sont nos jeunes qui subiront les conséquences de cette coupure » a souligné François Bonnardel, qui a invité le ministre des Finances à débloquer les sommes nécessaires dans son prochain budget pour poursuivre le financement du Fonds pour la promotion des saines habitudes de vie.