Pénurie d’eau potable : La CAQ solidaire avec les familles des Îles de la Madeleine
Publié le 21 février 2017
« L’accès à l’eau potable est une priorité nationale. Les familles des Îles de la Madeleine peuvent compter sur nous ! » Voilà le message qu’a souhaité lancer la porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la région, Sylvie D’Amours, à la suite de la crise sans précédent de la pénurie d’eau potable, qui a frappé les Îles la semaine dernière.
Mme D’Amours a tenu à offrir tout son soutien à la municipalité qui, de par sa situation géographique éloignée et isolée, présente un défi particulier en ce qui concerne l’approvisionnement en eau potable. Victime de bris majeurs dans son réseau d’aqueduc, qui a touché 80 % de la population, les Îles de la Madeleine ont vécu la plus grande crise de pénurie d’eau potable de son histoire. Pour la CAQ, le gouvernement libéral doit tout mettre en œuvre afin d’éviter que ne se reproduise pareille situation.
« Les infrastructures en eau potable dans la région ne sont pas un sujet de dernière heure. Cela fait des années que la municipalité des Îles-de-la-Madeleine réclame l’intervention du gouvernement, sans que rien n’ait été fait. Tant les libéraux que les péquistes ont traîné dans le dossier. Différents projets ont été présentés afin de prévenir ce qui est arrivé la semaine dernière avec le réseau d’aqueduc et d’égouts. Des études ont été commandées, mais tout a été relégué aux oubliettes faute d’aide gouvernementale », a déploré Sylvie D’Amours.
La députée caquiste a poursuivi en indiquant que Québec s’est fait prendre à son propre jeu en étant obligé de réagir et d’envoyer un avion de ravitaillement, au lieu de doter la région des moyens nécessaires pour prévenir un tel drame. « Nous sommes rassurés que la crise soit résolue, mais ça n’excuse pas le laisser-aller du gouvernement. Les citoyens des Îles ne devraient pas attendre une autre situation d’urgence pour obtenir l’attention du gouvernement Couillard. Il doit agir au plus vite, car la municipalité demeure à risque lors d’éventuelles périodes de gel et dégel. Soyons proactifs et n’attendons pas la prochaine catastrophe avant de bouger », a souligné Sylvie D’Amours.