Me Sonia LeBel se joint au cabinet de François Legault
Publié le 21 février 2017
Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, est fier d’annoncer aujourd’hui la nomination de Me Sonia LeBel au poste de directrice adjointe au Cabinet du chef du deuxième groupe d’opposition. M. Legault a également annoncé lui avoir confié un mandat spécial visant la lutte contre la corruption.
Ex-procureure en chef de la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction (CEIC), Me Sonia LeBel possède plus de 20 années d’expérience comme procureure au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP). Détentrice d’un baccalauréat en droit de l’Université de Montréal, elle s’est notamment fait remarquer pour sa ténacité, sa droiture et son sens de l’intégrité lors des travaux de la commission Charbonneau, a souligné François Legault.
« Me LeBel a consacré sa vie à la justice. Elle a d’ailleurs une connaissance approfondie des mécanismes de la collusion et de la corruption, ainsi que du système de justice québécois. Sa volonté de poursuivre son service public en politique démontre son grand sens de l’engagement. Son arrivée à la CAQ constitue une excellente nouvelle pour tout le Québec », a déclaré François Legault.
Mandat spécial anticorruption
Comme directrice adjointe au Cabinet du chef de la deuxième opposition, Sonia LeBel aura notamment comme tâche d’élaborer une série de propositions visant à lutter contre la corruption. Un gouvernement de la CAQ déploierait ces mesures après avoir pris le pouvoir, en octobre 2018. « Son arrivée dans l’équipe de la CAQ lance un signal fort : nous voulons faire du Québec un exemple d’intégrité. Nous voulons que les Québécois reprennent confiance en leurs institutions », a poursuivi François Legault.
Me Sonia LeBel a pour sa part indiqué qu’elle compte défendre, aux côtés de M. Legault, les mêmes valeurs de justice et d’équité qu’elle a portées tout au long de sa carrière dans le système de justice. « Le Québec peut en faire plus pour lutter contre la corruption et la collusion. Je ne veux surtout pas que le travail de la commission Charbonneau soit laissé en plan et que nous retournions en arrière. Il faut aller au bout de cette démarche que nous avons entreprise », a affirmé Me Sonia LeBel