Coupure de 300 millions pour les aînés de 65 ans: «Une attaque directe envers nos aînés» – Jean-François Roberge


 Publié le 16 février 2017
 

(CHAMBLY, le 15 février) – Jean-François Roberge dénonce la volonté du gouvernement libéral de repousser de cinq ans l’admissibilité au crédit d’impôt en raison de l’âge. Cette mesure controversée, qui entrait en vigueur cette année, «privera plusieurs aînés d’un montant pouvant atteindre 497$ par année», déplore le député de Chambly.

Jean-François Roberge joint sa voix au chef de la Coalition Avenir Québec François Legault, qui s’est levé à l’Assemblée nationale mercredi dernier pour tenter de convaincre Philippe Couillard de faire marche arrière dans ce dossier. Pour Monsieur Legault, « Le premier ministre fait preuve d’une insensibilité navrante envers les personnes qui vont avoir 65 ans dans les prochains mois. En repoussant l’admissibilité du crédit d’impôt en raison de l’âge, le gouvernement va priver des milliers de personnes d’une somme pouvant atteindre 497 dollars. Ça peut paraître peu, mais pour des Québécois qui arrivent à cet âge sans revenu important, ça fait une énorme différence. Le premier ministre fait le choix de sacrifier des aînés qui ont souvent travaillé dans des conditions difficiles pour des revenus modestes ».

Le député de Chambly rejette l’argumentaire du premier ministre Philippe Couillard, qui affirme vouloir favoriser le maintien en emploi des aînés. «Le premier ministre dit vouloir retarder le départ à la retraite des aînés, mais que fait-il de ceux qui n’ont juste plus l’énergie pour continuer? Que fait-il des travailleurs de la construction, des couvreurs, des serveuses, et de tous les travailleurs ayant un métier particulièrement exigeant?»

Jean-François Roberge s’interroge également sur la nécessité d’une telle mesure, à l’heure où le gouvernement du Québec se dirige vers des surplus budgétaires. «Les toutes dernières informations dont nous disposons indiquent que le Québec a réalisé des surplus budgétaires de près de 2 milliards de dollars sur 8 mois. Pourquoi donc couper cet argent supplémentaire à nos aînés? Ce sont des gens qui ont travaillé toute leur vie, qui ont bâti le Québec dans lequel nous vivons aujourd’hui. Ça n’a aucun sens de s’attaquer à leurs revenus, à leur qualité de vie ainsi».

Crédit d’impôt en raison de l’âge : François Legault talonne Philippe Couillard pour une 3e journée consécutive


 Publié le 16 février 2017
 

Pour une troisième journée consécutive, Philippe Couillard refuse de reconnaître l’insensibilité de sa mesure de reporter l’âge d’admissibilité au crédit d’impôt en raison de l’âge, mesure qui viendra frapper de plein fouet dès cette année nos aînés les plus vulnérables, a pesté le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

M. Legault a souligné que les changements apportés à ce crédit d’impôt s’appliquent à compter de 2016, ce qui signifie que ceux visés par le report de M. Couillard en subiront les conséquences d’ici le 30 avril en remplissant leurs rapports d’impôts. Or, M. Couillard refuse de revenir sur sa mauvaise décision, puisque dans sa pensée théorique, les aînés qui paient des impôts ne sont pas vulnérables.

« Mercredi, le premier ministre a dit une chose incroyable : “Ce sont les personnes qui ont des revenus qui théoriquement ont des crédits d’impôt, ce qui n’est pas le cas des aînés vulnérables”. Ainsi, les aînés qui paient des impôts ne sont pas vulnérables. Je lui rappelle qu’à partir de 15 000 $ par année, une personne paie des impôts ! Et à 18 000 $ par année, elle aurait droit à la totalité du 500 $ de crédit d’impôt qu’il a coupé. Donc, le premier ministre estime qu’un Québécois qui gagne 15 000 $ ou 18 000 $ par année n’est pas vulnérable. Il faut vraiment être déconnecté de la réalité pour penser cela ! » a déclaré François Legault.

Le chef de la CAQ a également sévèrement critiqué les propos tenus par Philippe Couillard, qui a soutenu que les aînés n’auront qu’à travailler plus longtemps. « Au lieu de travailler jusqu’à 65 ans, ils devraient continuer jusqu’à 70 ans, dit notre premier ministre. Il ne semble pas comprendre qu’il y a des aînés, surtout ceux qui ont occupé un emploi manuel, qui n’ont pas la santé pour travailler jusqu’à 70 ans. Plusieurs d’entre eux ont occupé des emplois physiquement exigeants, ont trimé dur toute leur vie. Leurs corps portent le fardeau de ce travail manuel dont tous les Québécois ont bénéficié. Tout le monde au Québec a compris que la mauvaise décision du premier ministre va affecter nos aînés les plus vulnérables. Tous, sauf lui. Qu’a-t-il besoin de plus pour comprendre qu’il doit reculer ? » a conclu François Legault.

*Mise à jour : Le ministre des Finances, Carlos Leitão, a finalement décidé d’annuler sa réforme mercredi en raison de la pression de la CAQ et des aînés du Québec.

Pour justifier sa réforme, Québec faisait valoir qu’il bonifie le crédit d’impôt pour les travailleurs d’expérience afin d’inciter les Québécois à demeurer sur le marché de l’emploi le plus longtemps possible.

Taux de décrochage scolaire : La CAQ dénonce la méthodologie trompeuse du gouvernement


 Publié le 16 février 2017
 

« Les libéraux se pètent les bretelles, se félicitent, se donnent des tapes dans le dos… mais il n’y a pas de quoi se réjouir. Le gouvernement refuse d’admettre que son bilan en éducation est exécrable. Pour faire croire aux Québécois que tout va bien, le ministère de l’Éducation fait de la comptabilité créative », a déclaré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’éducation, Jean-François Roberge.

Tout récemment, on apprenait que dans le réseau public, seulement 70 % des jeunes obtiennent un diplôme du secondaire, même après 7 ans d’études. Dans le cas des garçons, le taux de diplomation chute à 63 %. Pour le député de la CAQ, derrière les chiffres, se cache un véritable « drame national ». « Les parents du Québec sont en colère. D’un côté, Philippe Couillard augmente toujours plus leurs taxes, mais de l’autre, il coupe les services en éducation pour leurs enfants. Et la cerise sur le sundae, il essaie de cacher le véritable portrait du décrochage scolaire au Québec », a soutenu Jean-François Roberge.

« En additionnant les certificats de formation à un métier semi-spécialisé, les attestations de compétence, les formations préparatoires au travail et toute sorte de qualifications dont certaines n’équivalent pas à un secondaire 2, le gouvernement arrive à un taux de réussite de 78,8 %. Forcément, il préfère cette donnée à la réalité ! Le ministre de l’Éducation devrait passer moins de temps à essayer de sauver la face et plus de temps à sauver des élèves du décrochage scolaire. Pour les élèves vulnérables HDAA, le ministère nous dit que le taux de réussite est de 48 %, mais ça aussi, c’est faux : le vrai taux de diplomation des élèves handicapés ou en difficultés d’adaptation ou d’apprentissage est de 28 %. Quand le gouvernement va-t-il nous donner les chiffres réels ? » a lancé Jean-François Roberge, qui a eu droit en réponse à des phrases creuses du ministre Sébastien Proulx.

Le député de Chambly a poursuivi en indiquant qu’on ne peut tout simplement plus faire confiance aux libéraux. Après 13 années de gouvernement libéral, seulement 63 % des garçons qui vont à l’école publique obtiennent leur diplôme. Un échec, a estimé M. Roberge. « Qu’a fait le gouvernement depuis 13 ans ? Au-delà des forums, des consultations, des discours, est-ce qu’il a agi ? Maintenant, c’est à lui de démontrer qu’il a à cœur la réussite de nos jeunes. Le ministre Sébastien Proulx doit s’engager immédiatement à corriger le tir », a conclu Jean-François Roberge.

Laurent Lessard souhaite que les gens abandonnent leur voiture pour prendre le SRB


 Publié le 16 février 2017
 

Les députés de Lévis et de La Peltrie pour la Coalition Avenir Québec, François Paradis et Éric Caire, ont fortement dénoncé le ministre libéral des Transports, Laurent Lessard, qui a maintenant pour objectif de convaincre les citoyens d’abandonner leur voiture au profit d’un hypothétique Système Rapide par Bus (SRB).

Alors que les députés du parti de François Legault profitaient de la période des questions à l’Assemblée nationale, jeudi, afin de demander au gouvernement d’annoncer la mise en place d’un bureau de projet sur le 3e lien dans son prochain budget, le ministre libéral Laurent Lessard a dévoilé le véritable objectif du Parti libéral du Québec dans le dossier de la congestion routière à Québec et Lévis.

« Le chat est sorti du sac. Tous ces beaux discours selon lesquels les libéraux étaient enfin sensibilisés à la réalité des automobilistes de la région, ce n’était que du vent. Le véritable objectif de Philippe Couillard, c’est que les gens de Québec abandonnent leur voiture. Laurent Lessard serait-il prêt, lui, à abandonner sa limousine de ministre ? » a lancé Éric Caire.

Pour François Paradis, cette déclaration est symptomatique d’un courant de pensée qui est complètement déconnecté de la réalité quotidienne des familles du Québec. « Philippe Couillard regarde de haut les préoccupations du vrai monde. Il base son plan pour réduire la congestion routière sur le postulat voulant que les Québécois peuvent se passer de leur automobile. On voudrait tous que le réseau de transport collectif de la région soit amélioré, pour inciter davantage les gens à l’utiliser. Mais il ne faut pas abandonner les automobilistes pour autant. Est-ce que M. Couillard comprend que pour des milliers de familles, qui vont porter les enfants à la garderie, qui s’arrêtent faire l’épicerie en revenant du travail ou qui ont simplement un horaire atypique, le transport en commun n’est pas une option possible ? » s’est interrogé François Paradis.