Crédit d’impôt en raison de l’âge : Philippe Couillard refuse de reculer


 Publié le 15 février 2017
 

« Le premier ministre s’acharne à augmenter le fardeau fiscal de nos aînés. C’est indécent ! » a lancé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, qui a talonné une fois de plus Philippe Couillard quant à sa décision de hausser l’âge d’admissibilité au « crédit d’impôt en raison de l’âge » de 65 à 70 ans.

Décidément, le gouvernement libéral est déconnecté de la réalité des Québécois, a déploré M. Legault. Après avoir fouillé de toutes les façons possibles et imaginables dans la poche des contribuables et des familles québécoises, il cible maintenant les aînés, particulièrement ceux qui ont des revenus de moins de 33 000 dollars par ménage. Philippe Couillard doit faire marche arrière et comprendre l’indécence de sa proposition, a exigé le chef caquiste.

« Le premier ministre fait preuve d’une insensibilité navrante envers les personnes qui vont avoir 65 ans dans les prochains mois. En repoussant l’admissibilité du crédit d’impôt en raison de l’âge, le gouvernement va priver des milliers de personnes d’une somme pouvant atteindre 497 dollars. Ça peut paraître peu, mais pour des Québécois qui arrivent à cet âge sans revenu important, ça fait une énorme différence. On parle des gens qui souvent ont travaillé toute leur vie pour un salaire modeste et qui n’ont peut-être pas la santé pour continuer. Le premier ministre fait le choix de sacrifier des aînés qui ont souvent travaillé dans des conditions difficiles pour des revenus modestes », a déclaré François Legault.

Le député de L’Assomption a poursuivi en indiquant que le gouvernement a accumulé des surplus budgétaires de près de 2 milliards de dollars sur 8 mois. Cet équilibre, il le doit toutefois aux Québécois, qui sont étouffés par les hausses de taxes libérales depuis avril 2014. « Dans ce contexte, le premier ministre doit admettre que c’est indécent de confisquer des centaines de dollars aux personnes qui vont avoir 65 ans. Malgré les surplus, le gouvernement fouille encore dans leurs poches et augmente leur fardeau fiscal. Philippe Couillard n’a pas l’air de se rendre compte de la réalité que vivent les Québécois », a déploré M. Legault.

Sécurité de l’autoroute 50 : Le gouvernement doit passer à la vitesse supérieure


 Publié le 15 février 2017
 

La Coalition Avenir Québec a appuyé, mercredi, une motion à l’Assemblée nationale demandant au gouvernement libéral de passer à la vitesse supérieure dans le dossier entourant la sécurité de l’autoroute 50. Les députés Mario Laframboise et Sylvie D’Amours exigent par ailleurs l’ajout immédiat de travaux de sécurité pour les tronçons les plus à risque de l’autoroute.

Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec pour la région de l’Outaouais, Mario Laframboise, a déploré les tergiversations du gouvernement libéral dans le dossier, qui ont considérablement ralenti le projet. Selon M. Laframboise, il est plus que temps que l’élargissement de l’autoroute 50 figure au Plan québécois d’infrastructures (PQI).

« Le gouvernement libéral tient de belles paroles depuis son élection, mais n’a toujours pas agi dans ce dossier. Quand c’est rendu que les députés libéraux de la région sont obligés de faire une sortie publique pour demander une rencontre avec un ministre libéral, on a un méchant problème. Nous espérons que la motion adoptée mercredi servira à réveiller le gouvernement. Comptez sur nous pour pousser le gouvernement libéral à avancer rapidement », a déclaré le député de Blainville, Mario Laframboise.

Des mesures immédiates pour renforcer la sécurité

De son côté, la porte-parole de la CAQ en matière de famille, Sylvie D’Amours, a rappelé que sa formation politique a fait plusieurs propositions constructives au gouvernement libéral au cours des derniers mois, notamment en plaidant pour la bonification de l’éclairage de certains tronçons la nuit, l’ajout d’espaces de répit et de séparateurs dans les virages problématiques, en plus de travaux immédiats pour améliorer la sécurité sur l’autoroute 50. Laurent Lessard doit se saisir dès aujourd’hui du dossier et présenter un plan précis et détaillé avant que d’autres tragédies humaines ne surviennent et fasse les manchettes.

« C’est une bonne nouvelle que le gouvernement se branche et finisse par inclure le projet d’élargissement au PQI. Mais cela ne dédouane pas le ministre des Transports de sa responsabilité d’assurer la sécurité des Québécois sur cette autoroute. Nos familles québécoises méritent l’accès à des infrastructures routières sécuritaires. C’est la moindre des choses. Ils n’ont pas à craindre le pire chaque fois qu’ils prennent le volant pour circuler sur l’autoroute 50. Je demande au ministre de ne pas attendre l’étude du projet au PQI pour agir afin de renforcer la sécurité », déclare Sylvie D’Amours.

Le député Éric Lefebvre défend les travailleurs du Saguenay-Lac-Saint-Jean lors de sa première question en chambre


 Publié le 15 février 2017
 

Le député caquiste Éric Lefebvre a profité de sa toute première question à l’Assemblée nationale pour interpeller directement le premier ministre du Québec dans le dossier de Rio Tinto au Saguenay-Lac-Saint-Jean. « Le gouvernement libéral a signé une entente de continuité en 2006 avec Alcan, auquel est tenue Rio Tinto, pour préserver des emplois et garantir des investissements, mais aujourd’hui, c’est tout le contraire qui se produit. On parle ici de nombreux travailleurs, souvent des pères et des mères de famille, dont l’emploi est en péril. Le Saguenay-Lac-Saint-Jean mérite mieux ! » a-t-il déclaré.

Alors que Rio Tinto a annoncé en début d’année la mise à pied d’une centaine de travailleurs à son usine de Grande-Baie, Éric Lefebvre a tenté de savoir si le premier ministre comptait faire respecter l’entente de continuité que le gouvernement libéral a signée en 2006, qui prévoyait justement des investissements de plusieurs milliards de dollars, des emplois de qualité bien rémunérés et des projets d’agrandissement d’usine, comme celle d’Alma dont l’investissement est de 2,1 milliards.

« Lors du démarrage de l’usine Grande-Baie, 720 employés y travaillaient. Ils sont maintenant sous la barre des 300. Or, la réponse du premier ministre, qui est aussi ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, c’est de défendre le choix de Rio Tinto et de dire que le marché de l’aluminium traverse une période difficile. Pourtant, ce même gouvernement libéral a signé en 2006 une entente de continuité et promettait des retombées importantes pour les Saguenéens. C’est inacceptable ! », a déclaré Éric Lefebvre.

M. Lefebvre, qui est porte-parole de la CAQ pour le développement économique régional, a exigé de Philippe Couillard qu’il rencontre au plus vite les grands dirigeants de Rio Tinto pour s’assurer que l’entente signée soit respectée à la lettre. « Aujourd’hui, il y a des familles éprouvées et une région durement touchée et tous se demandent si le gouvernement saura faire respecter son entente. Tout ce que la CAQ réclame, c’est que le premier ministre mette son poing sur la table. Le Saguenay-Lac-Saint-Jean mérite les retombées économiques et les investissements qu’on lui a promis. Le premier ministre doit s’occuper de sa région, s’assoir avec Rio Tinto et faire respecter l’entente. C’est non-négociable. La CAQ défendra les travailleurs du Saguenay dans ce dossier », a assuré Éric Lefebvre.