Les libéraux bloquent une motion de la CAQ visant à appuyer Joé Juneau


 Publié le 14 février 2017

Malgré les tirs groupés des députés de la Coalition Avenir Québec Sébastien Schneeberger et Mathieu Lemay, le gouvernement Couillard a refusé d’appuyer une motion de la CAQ l’engageant à étudier sérieusement tous les scénarios pour permettre le maintien de l’entièreté du programme de hockey de Joé Juneau dans le Nord. Déterminée à trouver un dénouement positif, la CAQ ne lâchera pas prise tant que le budget n’est pas rétabli.

Porte-parole de la CAQ en matière de loisir et sports, M. Schneeberger s’est dit attristé d’apprendre que le programme de hockey de Joé Juneau dans le Nord sera amputé de 875 000 $ à la suite d’une décision administrative. En effet, Joé Juneau a su monter, avec les jeunes Inuit du Nunavik, un programme de développement admirable axé sur le hockey qui a des retombées positives indéniables sur le plan psychosocial de la communauté locale. Malheureusement, le Parti libéral n’est pas intéressé à la survie du programme, puisqu’il a refusé d’étudier des scénarios pour assurer sa survie.

« Les libéraux refusent même de travailler à son maintien ! C’est décevant. Ce programme est une source de motivation importante pour les jeunes. Il a permis à plus de 1000 d’entre eux de s’initier au hockey et de participer à des camps d’entrainement ainsi qu’à des tournois dans le sud du Québec. Un programme qui, en plus de leur procurer un sentiment de fierté et d’appartenance, a également des répercussions positives tant sur la réussite scolaire des jeunes que sur l’ensemble de la communauté. Il est primordial pour le ministre des Sports et Loisir, Sébastien Proulx, de trouver un dénouement heureux pour le programme de hockey », a insisté Sébastien Schneeberger.

Le critique de la CAQ en matière d’affaires autochtones, Mathieu Lemay, a indiqué qu’il ne fallait pas sous-estimer les gains acquis par les communautés autochtones visées par le programme de M. Juneau. Le ministre Geoffrey Kelley a été incapable de dire s’il avait minimalement contacté les autorités du Nunavik pour les convaincre de renverser la décision de couper le programme. « On parle ici d’un outil qui apporte de l’espoir et des actions concrètes. Quand Joé Juneau a persuadé les leaders des communautés autochtones d’embarquer dans son projet, un par un, il a créé un esprit communautaire. On souhaitait donner la chance à des centaines d’enfants d’apprendre l’esprit d’équipe, le dépassement de soi, l’importance de poursuivre ses études. Or, on voit que le ministre des Affaires autochtones n’a même pas multiplié les discussions auprès des partenaires pour sauver ce programme », a indiqué M. Lemay.

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