Nouveau pont entre Sorel-Tracy et Lanoraie : La CAQ appuie la réalisation d’une étude de faisabilité


 Publié le 8 février 2017

La Coalition Avenir Québec est parvenue à convaincre le gouvernement provincial d’étudier sérieusement les propositions du promoteur Luc Poirier qui souhaite ériger un nouveau pont sur le fleuve Saint-Laurent afin de relier Sorel-Tracy et Lanoraie. Le président du comité d’action local de la CAQ dans Richelieu, Jean-Bernard Émond, soutient que ce pont, principalement financé par le privé, serait un outil majeur pour le développement économique de la région et c’est pourquoi Québec doit étudier cette option intéressante. Il s’est de plus félicité qu’une motion déposée en chambre par le porte-parole caquiste en Transports et député de Deux-Montagnes, Benoit Charette, pour appuyer l’idée d’étudier tous les scénarios possibles pour un nouveau lien entre les deux rives, ait été adoptée à l’unanimité.

« La question qu’il faut se poser, c’est si ce projet est viable. Il faut aller au fond des choses pour en avoir le coeur net. Grâce à la CAQ, on va pouvoir aller au fond des choses », soutient l’ancien candidat. « Le gouvernement doit collaborer en fournissant rapidement les différentes informations permettant de bonifier les études de faisabilité », ajoute le bénévole du parti de François Legault.

Consensus local

Rappelant que les municipalités de Sorel-Tracy et Lanoraie ont toutes les deux voté une résolution pour appuyer la réalisation d’une étude de faisabilité, Jean-Bernard Émond ajoute que ce projet fait l’objet d’un consensus dans la population locale.

« Ce projet permettrait de redynamiser la région. On en a de besoin. Et on ne se le cachera pas, le traversier n’est pas suffisant et a amené des problématiques assez importantes au cours des dernières années pour la population, notamment lors de la grève à la Société des traversiers. C’est inacceptable que des gens perdaient 4 heures par jour puisqu’ils devaient utiliser le pont-tunnel La Fontaine à Montréal ou le pont Laviolette à Trois-Rivières. Trouvons une solution digne du 21e siècle! », conclut-il.

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