Philippe Couillard n’a pas sauvé, mais taxé le Québec
Publié le 7 décembre 2016
« Pendant que les Québécois sont étouffés par les hausses de tarifs, le premier ministre, lui, est étouffé par la modestie », a lancé le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.
Lorsque Philippe Couillard a déclaré, mardi, avoir « sauvé » le Québec, il voulait plutôt dire « taxé », a indiqué M. Legault. En effet, depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement libéral a fait tout le contraire de ce qu’il avait promis : il a augmenté les tarifs de garderie, les tarifs d’électricité, les taxes scolaires, la taxe sur l’essence et les droits sur l’immatriculation, entre autres. Résultat : les familles québécoises paient en moyenne 1300 $ de plus depuis que Philippe Couillard est aux commandes de l’État.
« Les libéraux sont au pouvoir depuis 13 ans, sauf pour une brève parenthèse de 18 mois. Hier, le premier ministre nous a dit qu’il a sauvé le Québec de l’ancien gouvernement libéral. On savait qu’il essayait de prendre ses distances de Jean Charest en matière de corruption. Maintenant, il essaie de prendre ses distances de Jean Charest en matière de finances publiques. Les ministres libéraux actuels qui ont travaillé avec Jean Charest ont dû avaler leur café de travers. Ce que Philippe Couillard aurait dû dire aux Québécois, c’est qu’il n’a même pas eu le courage de sauver les Québécois des hausses de taxes et de tarifs ! » a déclaré François Legault.
Le député de L’Assomption a également présenté au premier ministre l’une des conséquences néfastes de son inaction pour les Québécois : dans un sondage paru mercredi, on apprend que le tiers des Québécois n’ont pas de coussin financier de 500 $ pour faire face aux imprévus. « Philippe Couillard se prend pour Superman, mais il devrait revenir sur terre. Les Québécois savent que le surplus budgétaire a été réalisé sur leur dos. Aujourd’hui, ils en paient toujours le prix. S’il veut vraiment devenir le sauveur qu’il prétend être, qu’il commence par réduire le fardeau imposé aux familles afin qu’ils puissent boucler leur fin de mois », a insisté François Legault.