La députée Chantal Soucy souligne l’importance de l’organisme Jeunes en santé


 Publié le 4 novembre 2016
 

Le 3 novembre dernier, la députée Chantal Soucy a vivement défendu le rôle de Jeunes en santé dans une déclaration prononcée à l’Assemblée nationale. L’organisme, dont le financement gouvernemental menace d’être interrompu dès juin 2017, craint de devoir fermer ses livres.

Au salon bleu, la députée de Saint-Hyacinthe a profité de sa tribune pour marteler l’importance de Jeunes en santé et exhorter le gouvernement à continuer de soutenir l’organisme: « Les données de l’Institut national de santé publique du Québec nous apprenaient récemment que près de 25 % des jeunes Québécois seraient en surplus de poids. Les chiffres sont alarmants et nous démontrent l’importance d’agir! », a-t-elle déclaré. « Depuis 12 ans, Jeunes en santé fait la promotion de l’activité physique et de la saine alimentation dans 31 écoles de ma circonscription. Au total, c’est plus de 6 000 étudiants qui bénéficient de ses services chaque année (…) Les statistiques le démontrent : les organismes comme Jeunes en santé sont nécessaires dans nos écoles! »

Chantal Soucy a également tenu à saluer le travail de l’équipe de Jeunes en santé, dont son président, M. Gaétan Dion, et sa coordonnatrice, Mme Véronique Laramée, qui s’étaient déplacés pour l’occasion. « Je leur offre tout mon appui et je demande au gouvernement d’en faire autant », a conclu l’élue caquiste, qui promet de continuer à multiplier les démarches pour assurer la pérennité de l’organisme.

Élection partielle dans Arthabaska : « Le Centre-du-Québec et Arthabaska-L’Érable doivent être pleinement reconnus » – Éric Lefebvre


 Publié le 4 novembre 2016
 

La reconnaissance régionale sera au coeur de la campagne électorale d’Éric Lefebvre, candidat de la CAQ pour l’élection partielle dans Arthabaska.
« Le gouvernement libéral ne reconnaît pas notre région. Il a fermé la porte à un Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) pour le Centre-du-Québec. Alors que notre région était l’une des plus performantes, particulièrement ici dans Arthabaska-L’Érable, le gouvernement Couillard a plutôt opté pour la centralisation en Mauricie. Le transfert d’expertise, comme celui prévu par la centralisation de toutes les analyses par Optilab à Trois-Rivières, entraînera une diminution des services de proximité et pourrait avoir des conséquences graves sur la santé de nos concitoyens », a expliqué M. Lefebvre.

Le Centre-du-Québec, étant une région à part entière, doit également être une région socio-sanitaire. Selon les plus récentes statistiques disponibles, le Centre-du-Québec compte plus de 240 000 habitants, soit seulement environ 26 000 de moins que la Mauricie. De plus, la rapidité de croissance de la région ces cinq dernières années surpasse celle de la Mauricie. «Il est essentiel que notre région soit reconnue à sa juste valeur. Le Centre-du-Québec n’est pas une succursale d’une autre région », a déclaré M. Lefebvre.

La reconnaissance de l’Érable

Pour cette première conférence de presse depuis le déclenchement de l’élection complémentaire, le candidat caquiste a choisi de la faire à Plessisville pour bien marquer son intention d’ouvrir un bureau de circonscription dans cette ville. Le but est de bien servir les citoyens de la MRC de L’Érable, de renforcer l’esprit d’appartenance et de resserrer davantage les liens serrés entre les deux pôles. Après consultation avec les élus des deux MRC, M. Lefebvre propose que dans le futur le nom de la circonscription soit Arthabaska-L’Érable. « C’est la moindre des choses que de reconnaître la particularité régionale de L’Érable dans le nom du comté », a-t-il soutenu.

L’agriculture, l’économie et l’Hôtel-Dieu

Plusieurs autres enjeux tels une baisse d’impôt de 1000 $ par famille, les services offerts à nos aînés et la relève agricole seront mis de l’avant durant la campagne. Bien entendu, Éric Lefebvre a rappelé qu’il talonnera le gouvernement pour s’assurer que sa troisième promesse d’agrandissement de l’Hôtel-Dieu ne soit pas qu’une annonce électoraliste pour acheter des votes.

Allégations de fraude : Le financement public du PLQ doit être coupé, demande la CAQ


 Publié le 4 novembre 2016
 

Au lendemain du reportage troublant de l’émission Enquête, dans lequel on apprend que quatre collecteurs de fonds du Parti libéral auraient fraudé l’État pour plusieurs millions de dollars, le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a réclamé que le financement public du PLQ soit coupé sans délai.

Tant et aussi longtemps que tout l’argent sale récolté indûment par ces collecteurs de fonds libéraux n’a pas été identifié et retourné à l’État, le parti de Philippe Couillard ne doit plus toucher un seul sou de fonds publics qui proviennent de la poche des Québécois, exige François Legault.Les personnes impliquées dans ce stratagème ne sont pas des inconnus, rappelle-t-il, puisqu’ils ont erré dans les sphères libérales depuis de nombreuses années, ce qui signifie ces collecteurs auraient donc ramassé cet argent en utilisant leur proximité avec le gouvernement libéral.

« C’est la goutte qui fait déborder le vase. Les faits et les témoignages laissent peu de doute : on parle possiblement de la plus grande fraude de l’histoire du Québec à même des fonds publics. Dans des témoignages assermentés à la commission Bastarache, des témoins ont affirmé que Charles Rondeau et Franco Fava se vantaient de ramasser 1,5 million par année dans l’Est du Québec pour le Parti libéral. On peut donc avancer que les collecteurs de fonds impliqués dans cette gigantesque fraude ont ramassé des millions de dollars pour le Parti libéral au cours des années. Ce n’est pas vrai que le Parti libéral va se payer des élections partielles le 5 décembre prochain avec de l’argent sale accumulé au cours des années par des bandits », a déclaré François Legault, flanqué de son critique en matière de justice, Simon Jolin-Barrette.

Le chef de la CAQ a poursuivi en indiquant que s’il a la moindre décence, le premier ministre va ordonner que l’argent public versé à son parti soit dès maintenant retourné à l’État pour commencer à rembourser l’argent sale qui dort dans les coffres du PLQ. « C’est d’autant plus gênant que lui-même s’est fait élire en 2007 avec l’aide de William Bartlett, un collecteur de fonds au centre de ce scandale. Il l’a même remercié en plein Parlement ! M. Couillard doit s’engager à rembourser chaque dollar », a tranché M. Legault.

Une pétition pour dénoncer

Afin que Philippe Couillard saisisse l’ampleur de ce scandale, le député de Borduas, Simon Jolin-Barrette a annoncé le lancement d’une pétition électronique, accessible sur le site www.casuffit.ca, dans laquelle les Québécois pourront manifester leur colère. « Au fil des ans, les scandales et les allégations de corruption autour des libéraux se sont multipliés, mais aujourd’hui, la cour est pleine ! La population en a ras-le-bol, elle exige de se faire rembourser l’argent qu’on lui a volé. Par cette pétition, les Québécois ont la possibilité de se faire entendre en grand nombre et d’encourager les libéraux à renoncer à cette subvention de 3,8 millions de dollars par année ! » a lancé le député de Borduas, Simon Jolin-Barrette.