Plusieurs dossiers préoccupent la députée Lise Lavallée en ce début de session


 Publié le 29 septembre 2016
 

À l’aube de la prochaine session parlementaire bien des dossiers nous attendent. Depuis le 16 août, plusieurs députés de la CAQ sont déjà au travail dans le cadre de commissions parlementaires concernant entre autre la loi sur la mise en œuvre de la Politique énergétique et la loi visant l’augmentation du nombre de véhicules automobiles zéro émission au Québec. D’autres dossiers reviendront également dans l’actualité tels que, les seuils de l’immigration, la radicalisation, le problème des chiens dangereux tous ces sujets étant des sources d’inquiétude pour la population.

Avec mon collègue et député de Borduas, Simon Jolin-Barrette, je souhaite ramener le dossier de la réforme du droit de la famille. Ce document présenté par Me Alain Roy et toute son équipe est le fruit de deux ans de travail et nous ne pouvons faire l’économie d’une réflexion sur les propositions qui y sont avancées. Plus de 30 ans ont passé depuis la dernière grande réforme sur le sujet. La réalité des familles a changé et nous devons prendre acte de la réforme proposée. Devant un gouvernement qui semble vouloir déposer ce rapport de 600 pages sur une tablette, nous avons bien l’intention de l’interpeller afin que ce dossier demeure dans l’actualité.

En ce qui concerne mon comté, plusieurs sujets retiendront mon attention cette année. D’abord, le dossier de la desserte policière de St-Sulpice. Il est inconcevable que près du tiers du budget de la ville serve à acquitter les frais du service de police. Le coût par habitant est le double de certaines municipalités avoisinantes desservies par la Sureté du Québec. Nous avons déposé un projet de loi devant permettre aux municipalités subissant cette réalité de choisir son service policier. Le dépôt du projet de loi a fait réagir et des discussions sont en cours pour trouver des solutions.

Le dossier de la salle de spectacle de Repentigny fait du sur place. Alors que la ville de Repentigny a obtenu des engagements financiers de la part de membres de la communauté de Repentigny et que le gouvernement fédéral a donné son accord à une participation financière, l’aide du gouvernement provincial tarde à venir. Je m’assurerai que le ministre agisse dans ce dossier afin que l’espace culturel puisse se finaliser.

Enfin, le dossier de l’hôpital Pierre-Le-Gardeur demeure un dossier préoccupant par l’engorgement de l’urgence, l’aide au répit pour les proches aidants, le soutien à domicile pour les personnes vulnérables et l’acquisition de l’appareil d’imagerie médicale Tep Scan. Concernant ce dernier dossier, la Fondation de l’hôpital Le Gardeur a lancé en 2011 une campagne majeure de financement afin de doter le département d’oncologie de cet appareil. La population, la communauté d’affaires et les municipalités avoisinantes ont répondu à l’appel en participant aux différentes activités de financement proposées ou en adoptant des  résolutions engageant des sommes pour cette campagne. Je veux m’assurer que le ministère autorisera l’acquisition de cet appareil afin que nous dotions l’équipe d’oncologie de celui-ci et qu’ainsi la population puisse y avoir accès.  Nous avons une équipe exceptionnelle et reconnue et on doit s’assurer qu’elle puisse bénéficier de cet appareil dans le but de faciliter leur travail et d’offrir les meilleurs soins à notre population.

 

L’accès à Internet haute vitesse partout au Québec, promet François Legault


 Publié le 29 septembre 2016
 

« On ne peut pas laisser les régions à elles-mêmes. Il faut établir un véritable partenariat avec elles! » Voici le plaidoyer que livrera le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, lors d’un discours qu’il prononcera en fin d’après-midi à l’occasion du 75ème congrès de la Fédération québécoise des municipalités.

Les MRC ne sont pas reconnues à leur juste valeur, a déploré François Legault. Pour rendre nos régions plus fortes, le chef caquiste a mis de l’avant une proposition concrète pour un accès à Internet haute vitesse digne du 21ème siècle, sur tout le territoire québécois.

« À quoi servent les belles paroles à l’égard des régions, si “la gouvernance de proximité” reste un slogan? Il est plus que temps de mettre fin à la culture du slogan au gouvernement. Pour créer de bons emplois, il faut être prêts à investir. Ce n’est pas en coupant dans les budgets des CLD et des MRC qu’on va rendre le Québec plus riche. Nous avons besoin d’un gouvernement qui bouge vite. Plus on tarde, plus on risque d’en payer le prix », a déclaré François Legault.

Inquiet du déficit numérique persistant dans plusieurs régions du Québec, François Legault a soutenu que l’accès à Internet haute vitesse ne devrait pas être un luxe, mais bien un droit. Un gouvernement de la CAQ accompagnera les MRC afin d’assurer l’accès à Internet hausse vitesse sur leur territoire. En échange, Québec s’engagera à payer jusqu’à 40 % des coûts d’infrastructures. Réalisable sur une période de trois ans, ce projet ambitieux nécessitera un investissement oscillant entre 500 et 800 M$, a estimé M. Legault.

« C’est un projet gagnant-gagnant. L’électrification des campagnes était un projet essentiel au XXe siècle. L’accès à Internet vitesse est celui du XXIe siècle. On ne peut plus se permettre d’attendre. Il faut foncer et donner de vrais moyens à nos MRC, les encourager à être les maitres d’œuvres de ces projets. C’est une occasion en or pour elles d’avoir de nouvelles sources de revenus. Chaque jour qui passe est une perte nette pour l’économie. Cette infrastructure du 21ème siècle doit être accessible à tous les Québécois et toutes les entreprises, peu importe où elles se trouvent », a conclu le chef caquiste.

Vente de tabac aux mineurs à Kahnawake : Le gouvernement ferme les yeux et refuse d’agir, dit la CAQ


 Publié le 29 septembre 2016
 

« La loi, c’est la loi. Ce n’est pas facultatif », a tonné le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec, François Bonnardel, après que le Journal de Montréal ait révélé jeudi que des mineurs peuvent acheter des cigarettes sur la réserve de Kahnawake sans aucune vérification.

Ce n’est pourtant pas la première fois que des mineurs réussissent à se procurer illégalement des cigarettes dans des kiosques à tabac à Kahnawake. La problématique perdure depuis des années, sans que le gouvernement ne lève le petit doigt, a déploré François Bonnardel. Cette fois-ci, c’est une jeune fille de 17 ans qui a pu s’acheter près de 2600 cigarettes et 200 cigarillos très facilement sans que l’on vérifie son âge.

« Le ministère de la Santé et des Services sociaux responsable de l’application de la loi québécoise pour lutter contre le tabagisme n’effectue aucune inspection à Kahnawake. C’est écrit noir sur blanc dans la réponse à cette demande d’accès à l’information obtenu par le Journal de Montréal. Le tabagisme chez les jeunes est un fléau qu’il faut combattre et je ne comprends pas pourquoi il y aurait une exception pour les kiosques à tabac de Kahnawake. Le ministre des Affaires autochtones, lui, cherche des excuses pour justifier son laxisme. Il ne veut même pas émettre une directive à ses inspecteurs pour qu’ils surveillent et vérifient aussi les kiosques à tabac de Kahnawake! » a fait savoir le leader de la CAQ.

Mathieu Lemay, député de Masson et critique de la CAQ en matière d’affaires autochtones, a lui décelé une incohérence dans l’attitude du gouvernement libéral, qui a actualisé la Loi sur le tabac, mais refuse de la faire appliquer dans son intégralité. « De nombreux inspecteurs du ministère parcourent la province, mais il semble qu’ils ne peuvent se rendre Kahnawake. On ne peut actualiser la Loi sur le tabac sans la faire appliquer, ça ne marche pas. Comment la loi est-elle supposée s’appliquer si aucun n’inspecteur du ministère de la Santé n’a le mandat d’aller à Kahnawake? Le gouvernement doit faire respecter ses lois partout sur le territoire québécois, et ça inclut les réserves indiennes. Le ministre Geoffrey Kelley doit prendre son courage à deux mains et laisser les inspecteurs faire leur travail! », a conclu M. Lemay.

Rapport du Protecteur du citoyen : Les coupures des libéraux font mal aux Québécois


 Publié le 29 septembre 2016
 

« Les libéraux viennent de recevoir ce matin leur pire bulletin de gestion gouvernementale depuis longtemps! » C’est ce qu’a conclu le critique de la Coalition Avenir Québec en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, à la suite du dévoilement du rapport du Protecteur du citoyen, jeudi matin.

Ce que la CAQ dénonce depuis des mois et des mois vient d’être confirmé et entériné par la Protectrice du citoyen, Raymonde Saint-Germain : le gouvernement Couillard a coupé sauvagement dans les services directs à la population au lieu de s’attaquer à la bureaucratie. Résultat : le Québec est paralysé par des délais d’attente grandissants et les Québécois se voient privés de certains services essentiels. Le premier ministre Couillard doit agir immédiatement pour donner suite aux constats accablants émis par le Protecteur du citoyen, a pressé Simon Jolin-Barrette.

« C’est un bulletin désastreux pour les libéraux. Les impacts des compressions budgétaires cumulées sur certains services directs offerts ont été hautement sous-estimés. La principale stratégie du gouvernement depuis plus de deux ans, celle de couper aveuglément dans les services directs, s’avère un échec sur toute la ligne. Que ce soit en éducation, en santé ou en justice, les délais pour obtenir un service s’allongent. 22 à 26 mois pour inscrire un enfant qui présente un trouble de l’autisme à un centre de réadaptation, 22 mois pour accéder aux tribunaux administratifs, accès difficile aux services de santé spécialisés : voilà ce qu’est devenu le Québec sous le monopole libéral. C’est révoltant », a fustigé le député de Borduas.

Le porte-parole de la CAQ en matière de santé, François Paradis, a pour sa part qualifié le rapport de Mme Saint-Germain de « véritable cri d’alarme » pour l’accès des citoyens au système de santé. Une chose est certaine : la réforme structurelle mise en place par les libéraux est décousue, mal orchestrée et a réduit la qualité des services offerts. « Les réformes Barrette se sont traduites par un nivellement des services par le bas, notamment en matière de soutien à domicile. Les problèmes d’accès aux services demeurent, des services sont coupés et le gouvernement n’en fait clairement pas assez pour nos aînés. Il devrait agir dès maintenant plutôt que d’envoyer une députée libérale faire le tour des CHSLD » a déclaré François Paradis.

Dépassement de coûts de la cimenterie McInnis : Philippe Couillard incapable de chiffrer les pertes des Québécois


 Publié le 29 septembre 2016
 

La mauvaise gestion libérale dans le dossier de la cimenterie McInnis a déjà coûté 116 millions de dollars (M$) aux Québécois, mais le premier ministre refuse toujours de l’admettre, a constaté le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, lors de la période des questions.

Alors que des dépassements de coûts de centaines de millions de dollars ont été annoncés cet été, Philippe Couillard a de nouveau refusé aujourd’hui de chiffrer les pertes concrètes pour les contribuables dans ce projet, qui s’avère être l’exemple flagrant de la mauvaise gestion libérale, a soutenu. M. Legault. Le chef caquiste a rappelé que la cimenterie McInnis est à l’origine un investissement de 350 M$, dans un projet créateur de 200 emplois.

« Les Québécois paient cher le prix de l’improvisation libérale. 1,5 M$ par emploi, ça n’a aucun bon sens! J’aime la Gaspésie, mais je n’aime pas le gaspillage. Imaginez les milliers d’emplois qu’auraient pu créer les entrepreneurs gaspésiens avec 350 M$. On apprenait cet été que le projet a été mal géré, amenant des dépassements de coûts et que les experts comptables d’investissement Québec ont déjà enregistré une perte sur ce placement de 116 M$. Malgré ça, aujourd’hui, le premier ministre a refusé de confirmer qu’Investissement Québec a déjà inscrit une perte de 116 M$ sur son placement dans Ciment McInnis », a déclaré François Legault.

Fidèle à son habitude, Philippe Couillard a fait usage de l’arrogance plutôt que de la transparence, a regretté le chef de la CAQ. La cimenterie McInnis est financée par les Québécois et ils ont le droit de savoir comment leur argent est investi dans ce projet qui est, rappelons-le, le plus polluant de l’histoire du Québec. « Avant même que l’usine n’ouvre, Investissement Québec a déjà perdu 116 M$. La coupe est déjà pleine pour les Québécois », a conclu François Legault.

Projet Optilab: Le gouvernement doit imposer un temps d’arrêt, clament les députés Schneeberger et Lamontagne


 Publié le 29 septembre 2016
 

Le gouvernement libéral doit imposer un temps d’arrêt au projet Optilab. Il y a trop d’inquiétudes dans le milieu de la santé au Centre-du-Québec et pas assez de réponses, clament les députés André Lamontagne, de Johnson, et Sébastien Schneeberger de Drummond-Bois-Francs. L’un et l’autre font ainsi écho à la demande de moratoire sur la centralisation des laboratoires réclamée par leur collègue de Lévis, François Paradis, porte-parole de la CAQ en santé.

Alors que le ministre de la Santé est incapable de garantir qu’aucun échantillon envoyé dans des laboratoires ne sera perdu, le député Lamontagne affirme qu’il faut suspendre l’implantation du projet Optilab, les appréhensions étant trop nombreuses. « Optilab multiplie les risques d’erreurs et de pertes d’échantillons qui devront parcourir de longues distances, ce qui pourrait entraîner des retards et des reprises de tests pour les patients. Imaginez que la livraison d’échantillons de Drummondville vers Trois-Rivières soit compromise en raison d’une tempête de neige! Imaginez qu’un laboratoire se retrouve avec les mauvais tests à cause d’une erreur de manipulation! »

Le député Schneeberger ajoute que des dizaines de municipalités et de MRC, de même que des milliers d’employés et de patients, s’inquiètent à juste titre des conséquences du projet Optilab mis sur pied par les libéraux. « Des centaines de techniciennes et techniciens perdront leurs emplois dans toutes les régions du Québec. Leurs postes sont pourtant essentiels, puisque ces personnes donnent des services directs à la population. C’est le cas notamment au Centre-du-Québec, à l’Hôpital Sainte-Croix de Drummondville et à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska. »

C’est simple : Optilab comporte actuellement trop de risques et d’inconnues pour être déployé, estiment les deux députés. « Le ministre de la Santé tente de se faire rassurant, mais dans les faits, de très nombreuses questions demeurent sans réponse », déclare André Lamontagne. « Les inquiétudes sont légitimes et le ministre ne fait que les minimiser », souligne Sébastien Schneeberger. Si le ministre est incapable de répondre à toutes les inquiétudes soulevées, il doit annoncer un moratoire le temps de trouver toutes les réponses, concluent les deux députés.

Réduisons dès maintenant le nombre d’appareils de loterie vidéo, réclame François Legault


 Publié le 28 septembre 2016
 

Talonné par le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, le premier ministre s’est finalement rendu à l’évidence et a accepté que les 375 appareils de loterie vidéo actuellement non utilisés ne soient pas replacés. Malgré cette avancée, Philippe Couillard a refusé de garantir le respect de la limite de 5 machines par établissement, comme c’est le cas depuis nombre d’années au Québec.

M. Legault a rappelé que la CAQ propose depuis plusieurs mois le retrait de 1 600 appareils de loterie vidéo en circulation dans les bars et un meilleur contrôle sur la location de ceux-ci en milieux défavorisés. Il est temps de cesser d’exploiter la misère humaine par l’entremise de ces machines, qui appauvrissent les Québécois et encouragent le jeu pathologique, a plaidé le chef caquiste.

« Les drames humains causés par ces appareils sont connus et maintenant très bien documentés. Des mères, des pères se ruinent pour jouer. Le gouvernement nous a dit le printemps dernier qu’il était ouvert à notre suggestion, mais encore une fois, il dit une chose et fait le contraire. On apprend qu’il va laisser Loto-Québec ne pas respecter la limite de 5 appareils par établissement… une limite que s’est pourtant fixée le Québec depuis plusieurs années. Il faut agir pour réduire ces appareils de loterie vidéo qui brisent des vies », a déclaré François Legault.

Le député de L’Assomption a qualifié ces machines de loterie vidéo de véritable fléau social, un cancer pour la société. « Nous sommes tous responsables d’avoir toléré ces appareils de loterie vidéo pendant des années. Maintenant, il faut agir. Des personnes dépensent toutes leurs économies et celles de leur famille dans ces machines. Le premier ministre a eu quelques jours de réflexion pour se faire un jugement. Est-ce que le premier ministre peut-il faire preuve de leadership et nous assurer que la limite de 5 appareils par bar sera respectée? » a tenté de savoir François Legault.

La députée Chantal Soucy rend hommage au Cégep de Saint-Hyacinthe


 Publié le 28 septembre 2016
 

Le 27 septembre dernier, la députée Chantal Soucy a rendu hommage au Cégep de Saint-Hyacinthe dans une allocution prononcée à l’Assemblée nationale.

« Malgré les coupures dans le système d’éducation, le Cégep de Saint-Hyacinthe a toujours su maintenir, voire même améliorer la qualité de ses infrastructures et de ses ressources. Avec son service d’aide à l’intégration des élèves, son programme d’appoint pour la reconnaissance des diplômes obtenus à l’étranger et sa passe écolo qui permet aux étudiants de bénéficier d’un accès gratuit au transport collectif, pas étonnant que le Cégep de Saint-Hyacinthe affiche une augmentation de 68 % de son taux d’admission depuis 2007 ! » a souligné au salon bleu l’élue caquiste.

Elle a également tenu à saluer le travail des administrateurs et des enseignants de l’établissement qui, par leur volonté d’innover, stimulent l’intérêt des jeunes pour les études supérieures et font du Cégep de Saint-Hyacinthe une fierté régionale.

Trois représentants de l’institution s’étaient déplacés pour l’occasion : M. Roger Sylvestre, directeur général, M. Pierre Leblanc, directeur des études et de la vie étudiante, ainsi que Mme Véronique Blain, directrice du Service des communications et des affaires corporatives. Ils ont pu profiter de cette opportunité pour visiter l’Assemblée nationale, rencontrer leur députée et assister à la période de questions.

La CAQ demande le retrait de Laurent Lessard du Conseil des ministres


 Publié le 28 septembre 2016
 

Devant les nouvelles révélations à l’égard de subventions gouvernementales accordées à une entreprise qui emploie la conjointe du ministre actuel des Transports, la Coalition Avenir Québec demande à Laurent Lessard de se retirer de ses fonctions ministérielles, le temps que le Vérificateur général fasse toute la lumière sur tous les dossiers l’impliquant.

Le Journal de Québec a révélé mercredi matin que des millions en subventions ont été attribués par le ministère des Affaires municipales au Groupe ressources techniques Beauce-Appalaches (GRTBA), qui emploie la conjointe du ministre Laurent Lessard, entre 2011 et 2012. Durant cette même période, le ministre dirigeait ce ministère. Pyrobiom, Mont Adstock, Innoltek et maintenant GRTBA : pour le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, l’accumulation des controverses visant le ministre n’est plus tolérable. Elles minent nos institutions et la confiance des citoyens envers leurs élus. Pour cette raison, la CAQ réclame le retrait immédiat de M. Lessard du Conseil des ministres et une enquête Vérificateur général.

« Partout où les amis et la famille du ministre des Transports sont présents, c’est garant de l’obtention de subventions du gouvernement. Personne n’a accès aussi facilement aux subventions que l’entourage du ministre! Cela soulève de sérieuses questions. Nous sommes passés d’un ministre des Transports qui était constamment dans la tourmente à un autre ministre de la Tourmente. Le ministère des Transports a besoin d’un ministre qui va se consacrer à temps plein à redresser le ministère », a déclaré le député de Borduas.

Le gouvernement Couillard est marqué au fer rouge pour son manque de jugement et d’intégrité, a poursuivi le caquiste. Philippe Couillard ne peut continuer et défendre l’indéfendable. Il doit prouver aux Québécois que le respect des règles d’éthique et d’intégrité est au cœur de son engagement politique. « Le premier ministre n’est pas le moindrement intéressé par les histoires qui s’accumulent autour de son ministre des Transports. Il a le mauvais réflexe. Quand le premier ministre va-t-il mettre fin à la gouvernance avec une éthique élastique? » a conclu Simon Jolin-Barrette.

Projet Optilab : La CAQ réclame un moratoire


 Publié le 28 septembre 2016
 

Alors que le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a été incapable de garantir qu’aucun échantillon envoyé dans des laboratoires ne sera perdu avec son projet Optilab, le critique caquiste et député de Lévis, François Paradis, a réclamé un moratoire sur cette vaste centralisation des laboratoires.

Des dizaines de municipalités et de MRC, ainsi que des milliers d’employés et de patients, s’inquiètent des conséquences du projet Optilab mis sur pied par les libéraux, a indiqué François Paradis. Des centaines de techniciens perdront leurs emplois dans toutes les régions du Québec, des postes pourtant essentiels puisque ce sont ces personnes qui donnent des services directs à la population. C’est le cas notamment à l’hôpital Sainte-Justine pour enfant, dans Chaudière-Appalaches, en Beauce, dans les Laurentides à l’hôpital régional de Saint-Jérôme, au Centre-du-Québec à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska, sur la Côte-Nord et dans bien d’autres régions. C’est simple : Optilab comporte actuellement trop de risques et d’inconnus pour être déployé, a estimé M. Paradis.

« Optilab, c’est une multiplication des risques d’erreurs et de pertes d’échantillons qui devront parcourir de longues distances, ce qui pourrait entrainer des retards et des reprises de tests pour les patients. Imaginez que la livraison d’échantillons de patients entre Drummondville vers Trois-Rivières soit compromise en raison d’une tempête de neige! Imaginez une erreur de manipulation qui fait qu’un laboratoire se retrouve avec les mauvais tests! Le ministre de la Santé tente de se faire rassurant, mais dans les faits, des patients, des employés et des municipalités en région ont de très nombreuses questions qui demeurent sans réponse », a déclaré le député de la CAQ.

Lors de la période des questions, Gaétan Barrette n’a pas été en mesure de confirmer non plus qu’avec Optilab, aucun patient ne sera forcé de reprendre un examen. Ces manques d’engagements et de garanties démontrent à quel point sa réforme n’est pas mûre, a souligné François Paradis. « Les inquiétudes sont légitimes et le ministre ne fait que les minimiser. Il ne veut pas reconnaître qu’il y a des risques graves et que des centaines d’emplois seront perdus. Si le ministre est incapable de répondre à toutes les inquiétudes soulevées, il doit annoncer un moratoire le temps de trouver toutes les réponses », a conclu le député de Lévis.