Projet Optilab: Le gouvernement doit imposer un temps d’arrêt, clament les députés Schneeberger et Lamontagne


 Publié le 29 septembre 2016

Le gouvernement libéral doit imposer un temps d’arrêt au projet Optilab. Il y a trop d’inquiétudes dans le milieu de la santé au Centre-du-Québec et pas assez de réponses, clament les députés André Lamontagne, de Johnson, et Sébastien Schneeberger de Drummond-Bois-Francs. L’un et l’autre font ainsi écho à la demande de moratoire sur la centralisation des laboratoires réclamée par leur collègue de Lévis, François Paradis, porte-parole de la CAQ en santé.

Alors que le ministre de la Santé est incapable de garantir qu’aucun échantillon envoyé dans des laboratoires ne sera perdu, le député Lamontagne affirme qu’il faut suspendre l’implantation du projet Optilab, les appréhensions étant trop nombreuses. « Optilab multiplie les risques d’erreurs et de pertes d’échantillons qui devront parcourir de longues distances, ce qui pourrait entraîner des retards et des reprises de tests pour les patients. Imaginez que la livraison d’échantillons de Drummondville vers Trois-Rivières soit compromise en raison d’une tempête de neige! Imaginez qu’un laboratoire se retrouve avec les mauvais tests à cause d’une erreur de manipulation! »

Le député Schneeberger ajoute que des dizaines de municipalités et de MRC, de même que des milliers d’employés et de patients, s’inquiètent à juste titre des conséquences du projet Optilab mis sur pied par les libéraux. « Des centaines de techniciennes et techniciens perdront leurs emplois dans toutes les régions du Québec. Leurs postes sont pourtant essentiels, puisque ces personnes donnent des services directs à la population. C’est le cas notamment au Centre-du-Québec, à l’Hôpital Sainte-Croix de Drummondville et à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska. »

C’est simple : Optilab comporte actuellement trop de risques et d’inconnues pour être déployé, estiment les deux députés. « Le ministre de la Santé tente de se faire rassurant, mais dans les faits, de très nombreuses questions demeurent sans réponse », déclare André Lamontagne. « Les inquiétudes sont légitimes et le ministre ne fait que les minimiser », souligne Sébastien Schneeberger. Si le ministre est incapable de répondre à toutes les inquiétudes soulevées, il doit annoncer un moratoire le temps de trouver toutes les réponses, concluent les deux députés.