La CAQ demande le retrait de Laurent Lessard du Conseil des ministres
Publié le 28 septembre 2016
Devant les nouvelles révélations à l’égard de subventions gouvernementales accordées à une entreprise qui emploie la conjointe du ministre actuel des Transports, la Coalition Avenir Québec demande à Laurent Lessard de se retirer de ses fonctions ministérielles, le temps que le Vérificateur général fasse toute la lumière sur tous les dossiers l’impliquant.
Le Journal de Québec a révélé mercredi matin que des millions en subventions ont été attribués par le ministère des Affaires municipales au Groupe ressources techniques Beauce-Appalaches (GRTBA), qui emploie la conjointe du ministre Laurent Lessard, entre 2011 et 2012. Durant cette même période, le ministre dirigeait ce ministère. Pyrobiom, Mont Adstock, Innoltek et maintenant GRTBA : pour le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice, Simon Jolin-Barrette, l’accumulation des controverses visant le ministre n’est plus tolérable. Elles minent nos institutions et la confiance des citoyens envers leurs élus. Pour cette raison, la CAQ réclame le retrait immédiat de M. Lessard du Conseil des ministres et une enquête Vérificateur général.
« Partout où les amis et la famille du ministre des Transports sont présents, c’est garant de l’obtention de subventions du gouvernement. Personne n’a accès aussi facilement aux subventions que l’entourage du ministre! Cela soulève de sérieuses questions. Nous sommes passés d’un ministre des Transports qui était constamment dans la tourmente à un autre ministre de la Tourmente. Le ministère des Transports a besoin d’un ministre qui va se consacrer à temps plein à redresser le ministère », a déclaré le député de Borduas.
Le gouvernement Couillard est marqué au fer rouge pour son manque de jugement et d’intégrité, a poursuivi le caquiste. Philippe Couillard ne peut continuer et défendre l’indéfendable. Il doit prouver aux Québécois que le respect des règles d’éthique et d’intégrité est au cœur de son engagement politique. « Le premier ministre n’est pas le moindrement intéressé par les histoires qui s’accumulent autour de son ministre des Transports. Il a le mauvais réflexe. Quand le premier ministre va-t-il mettre fin à la gouvernance avec une éthique élastique? » a conclu Simon Jolin-Barrette.