Vente de RONA : La CAQ veut entendre Jacques Daoust, Pierre Ouellet et Robert Dutton
Publié le 21 août 2016
« Il est essentiel que trois acteurs majeurs dans le dossier de la vente de RONA témoignent lors des auditions publiques de jeudi prochain ». C’est ce que soutient le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec, François Bonnardel, qui réclame la présence des trois témoins clés que sont:
- Jacques Daoust, ex-ministre de l’Économie, des Transports et ex-président d’Investissement Québec;
- Pierre Ouellet, ex-chef de cabinet de Jacques Daoust;
- Robert Dutton, ex-président et chef de la direction de RONA.
Une lettre, signée par le député caquiste, a d’ailleurs été acheminée dimanche au président de la Commission de l’économie et du travail, M. Claude Cousineau, afin que ce dernier élargisse le mandat donné à la Commission en convoquant ces trois personnes pour faire toute la lumière sur les révélations troublantes entourant la vente des actions de RONA par Investissement Québec.
« Le 3 juin dernier, j’ai demandé que se réunissent les députés membres de la Commission afin que l’on puisse analyser le processus ayant mené à la vente des actions d’Investissement Québec dans RONA. Compte tenu des derniers développements, démontrant que le cabinet de l’ex-ministre de l’Économie avait personnellement approuvé la liquidation, il est évident que la liste des personnes qui seront entendues est insuffisante. Il m’apparaît incontournable que nous recevions Pierre Ouellet, Jacques Daoust et Robert Dutton, qui avait publiquement écorché Jacques Daoust. Tous les trois doivent donner leur version des faits, c’est indispensable pour qu’on puisse comprendre ce qui s’est passé », a déclaré François Bonnardel.
Le député de Granby rappelle que le flou entourant le départ du fleuron québécois persiste toujours. Or, les Québécois sont en droit de savoir qui, au gouvernement, a autorisé la liquidation de la participation d’Investissement Québec dans l’actionnariat du quincailler. « Est-ce le cabinet du premier ministre? Le secrétaire général du gouvernement? Le cabinet du ministre des Finances? Contrairement aux prétentions de Philippe Couillard, le dossier est loin d’être clos. Puisqu’il refuse de répondre aux questions, espérons que les libéraux, majoritaires sur la Commission de l’économie et du travail, aient au moins la décence d’accepter qu’on entende Jacques Daoust, Pierre Ouellet, et Robert Dutton », a martelé François Bonnardel.