« Pourquoi le ministre Paradis tient-il à cacher l’identité de nos aliments? »
Publié le 9 août 2016
La députée Sylvie D’Amours est choquée d’apprendre que l’indication « Produit du Québec » n’est plus obligatoire pour nos producteurs agricoles et nos détaillants. La députée de Mirabel déplore le manque de leadership du gouvernement et demande au ministre de cesser de jouer à « Où est Charlie? » et de revenir sur cette décision afin de démontrer de l’ambition pour notre industrie agroalimentaire.
« Nos agriculteurs doivent se sentir appuyés par le gouvernement et les consommateurs doivent avoir les outils nécessaires pour facilement repérer les aliments québécois dans les étalages. Le rejet de la mention « Produit du Québec » pour nos aliments brise ce lien de confiance et démontre le peu d’importance qu’accorde le gouvernement à l’économie agricole. D’autant plus que les aliments provenant d’autres régions comme l’Ontario ou les États-Unis auront leurs propres indications pour leurs produits », indique Sylvie D’Amours.
Pendant que le ministre Paradis commande puis décommande un sommet de l’alimentation, la Coalition Avenir Québec se fait une priorité de défendre l’agriculture québécoise et continue d’être le véritable porte-étendard des enjeux agroalimentaires. « Nous avions l’occasion de mettre en valeur notre garde-manger et d’encourager l’économie de nos agriculteurs et de nos régions, et nous avons décidé de les laisser à eux-mêmes. Monsieur Paradis, il est temps de revenir sur terre et de constater que notre identité est tout aussi importante sur nos aliments que sur nos passeports », conclut Sylvie D’Amours.