Un surplus budgétaire réalisé sur le dos des contribuables, dénonce la CAQ


 Publié le 6 juillet 2016

Le ministre des Finances, Carlos Leitão, aurait dû se garder une petite gêne avant de déclarer, sourire aux lèvres, que l’ensemble des surplus budgétaires générés par le gouvernement sera appliqué au remboursement de la dette, a indiqué le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de finances publiques, François Bonnardel. En effet, M. Leitão n’est pas sans savoir que c’est encore et toujours le contribuable québécois qui est passé à la caisse, par l’entremise de hausses de taxes et de tarifs démesurées.

« C’est simple : ce sont les Québécois qui ont payé le retour à l’équilibre budgétaire des libéraux. Au cours des deux dernières années, Philippe Couillard et son soi-disant trio économique ont été incapables de remplir les coffres de l’État en relançant l’économie. Le gouvernement libéral est déconnecté, usé, fatigué. Encore ce matin, à l’entrée au Conseil des ministres, Carlos Leitão a dit qu’“habituellement”, les surplus budgétaires sont affectés au remboursement de la dette. Une fois de plus, il a été vite en affaires et a manqué de respect envers les Québécois. Le ministre devrait savoir qu’habituellement, un gouvernement responsable n’étouffe pas les contribuables comme les libéraux l’ont fait. Les Québécois ne sont pas dupes des manœuvres libérales douteuses et purement électoralistes et ils savent très bien que les surplus ont été directement puisés dans leurs poches », a déclaré François Bonnardel.

Le député de Granby a tenu à rappeler que le fardeau fiscal des Québécois a augmenté en moyenne de 1 300 $ par famille depuis l’arrivée des libéraux de Philippe Couillard au pouvoir. Hausse des tarifs de garderies et d’électricité, taxe sur l’essence, taxes municipales et scolaires : toutes les raisons ont été bonnes pour saigner les contribuables, a regretté François Bonnardel. « Il faut donner de l’oxygène aux contribuables québécois, mais on ne peut plus faire confiance du tout aux libéraux. Après 13 années au pouvoir, les Québécois savent qu’ils ne peuvent pas compter sur eux pour réduire leur compte de taxes. La CAQ, contrairement au Parti libéral, a toujours été opposée à toute hausse de taxes et de tarifs au-dessus de l’inflation. On a même réclamé l’hiver dernier une baisse d’impôts de 1000 $ par famille pour relancer la consommation des ménages, mais le gouvernement n’a rien voulu savoir. Les Québécois s’en souviendront en 2018 », a conclu le leader de la CAQ.

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