Prématernelle 4 ans : Des cibles peu ambitieuses


 Publié le 6 juin 2016
 

N’ouvrir que 100 classes de prématernelle 4 ans au cours de la prochaine année est un autre exemple flagrant du manque de vision du gouvernement libéral en éducation, a déclaré le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’éducation, Jean-François Roberge. Compte tenu du fait qu’il y a déjà 86 classes de prématernelle et que le gouvernement en ajoute 100, ce sont un peu plus de 3 300 enfants de 4 ans qui auront eu accès à la prématernelle 4 ans en septembre prochain.

Contrairement au gouvernement de Philippe Couillard, la CAQ propose d’ouvrir encore 5 250 classes de prématernelle 4 ans gratuite d’ici 5 ans pour que tous les enfants du Québec puissent y avoir accès. Or, ce qu’a annoncé le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, lundi, c’est que seulement 3 300 enfants âgés de 4 ans sur 90 700 à l’échelle du Québec auront la possibilité d’aller à la prématernelle plus tôt. Au rythme libéral, il faudra plus de 50 ans avant qu’ils aient tous accès à la prématernelle 4 ans, a souligné Jean-François Roberge.

« Non seulement le gouvernement fait de l’improvisation en éducation depuis maintenant deux ans, mais en plus, il avance à pas de tortue! Le ministre Proulx se vante de l’ajout de 100 classes, mais en réalité, on parle d’un ajout de seulement 30 classes sur les 70 déjà annoncées. Le Québec doit faire preuve de plus d’ambition lorsqu’il est question de l’avenir de nos enfants. On ne détecte pas assez tôt nos jeunes qui ont des difficultés d’apprentissage. Résultat : on a un des pires taux de décrochage au Canada. Le fléau du décrochage frappe plus de 12 800 jeunes chaque année! Le gouvernement libéral a le devoir de tout mettre en œuvre et d’agir rapidement pour aider nos jeunes », a insisté le député de Chambly.

Actuellement, les enfants qui ont des difficultés d’apprentissage sont pris en charge trop tard, a ajouté M. Roberge. En envoyant tous nos jeunes dans des prématernelles 4 ans, comme le propose la CAQ, les enseignants seront ainsi en mesure de détecter ces problèmes plus tôt et d’offrir des services éducatifs immédiatement, en particulier auprès d’enfants handicapés ou en difficulté d’adaptation. « La majorité des pays de l’OCDE bénéficie d’une telle mesure. Pourquoi s’en priverait-on ici, au Québec? Je rappelle que tout au long de la session, Philippe Couillard a été incapable de dire au chef de la CAQ, François Legault, combien d’enfants auront accès à la prématernelle 4 ans d’ici la fin de son mandat. Il est urgent que le Québec ait plus d’ambition pour ses enfants », a conclu Jean-François Roberge.

Une autre participation anémique aux élections scolaires


 Publié le 6 juin 2016
 

2,5%. Voilà le taux de participation à l’élection partielle qui s’est déroulée dimanche dernier à la commission scolaire des Découvreurs, à Sainte-Foy.

Malgré tout, le gouvernement libéral renonce à abolir les élections scolaires rappelle le journal La Presse.

Pire encore, le premier ministre s’est récemment excusé pour avoir suscité des «chicanes stériles» en éducation en tentant de réformer les structures.

Cette élection partielle aura coûté 40 000$ aux contribuables québécois.

Rappelons que la CAQ demande l’abolition définitive des élections scolaire.

«Ce serait vraiment du gaspillage. Le coût de cette élection représente le salaire d’un technicien en éducation spécialisé pendant un an », déclarait le critique caquiste en éducation, Jean-François Roberge, avant la tenue de cette élection.

Les blocs opératoires ne fonctionnent qu’à la moitié de leur capacité, dévoile la CAQ


 Publié le 6 juin 2016
 

Alors que 20 000 Québécois vivent le stress et l’angoisse d’attendre une chirurgie depuis plus de six mois, les blocs opératoires dans les hôpitaux du Québec ne fonctionnent qu’à la moitié de leur capacité, révèlent des données compilées par la Coalition Avenir Québec. C’est le porte-parole du parti en matière de santé, François Paradis, qui a dévoilé cette situation inacceptable lors d’un point de presse en face de l’Hôpital de Saint-Jérôme, où 2 240 patients sont présentement en attente d’une chirurgie, dont 200 depuis plus de 6 mois.

Pourtant, le taux moyen d’utilisation des salles d’opération est à peine de 53 % au Québec et varie de 29 % à 65 % selon les régions, a déploré le critique caquiste en matière de santé, François Paradis. Le député souligne toutefois un fait irréprochable : aucune région au Québec n’atteint la cible de 75 % fixée par le Commissaire à la santé et au bien-être.

« Ça fait des années que cette situation perdure, en raison de la sous-utilisation des salles d’opération des hôpitaux du Québec. Les blocs opératoires fonctionnent à la moitié de leur capacité parce qu’il y a un manque criant de ressources humaines et d’équipement pour les faire fonctionner adéquatement. Or, pendant que les listes d’attente débordent, le nombre de chirurgies effectuées au Québec a diminué de 11 500 depuis 2012. C’est ça le bilan libéral! Les chiffres dévoilés par la CAQ aujourd’hui doivent servir d’électrochoc pour le ministre Gaétan Barrette, qui doit offrir aux hôpitaux la possibilité d’ouvrir leurs salles d’opération et donner aux citoyens les services qu’ils méritent », a exigé François Paradis.

Le député de Lévis a fait savoir que le ministre n’a aucune excuse pour ne pas agir. Il a rappelé qu’en janvier 2012, dans une revue de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), lui-même dénonçait vivement l’accès limité aux blocs opératoires pour les médecins et les patients. « M. Barrette est prisonnier de ses déclarations passées. Qu’en est-il aujourd’hui, maintenant qu’il est à la tête du réseau de la santé? Il a le pouvoir d’agir, c’est à lui de se fixer un objectif et des cibles précises pour réduire d’ici 2017, moment où arrivera à échéance l’entente avec la FMSQ, le nombre de patients sur les listes d’attente pour une chirurgie », a tonné François Paradis.

Les Laurentides et Saint-Jérôme n’y échappent pas

Dans les Laurentides, où se déroulait le point de presse lundi, le portrait n’est pas rose. Le taux d’occupation des blocs opératoires, à seulement 53 %, est à l’image du reste du Québec. « Ici, à Saint-Jérôme, ce sont 2 240 hommes et femmes, dont plusieurs vivent une angoisse interminable, qui attendent des semaines et des mois pour se faire opérer. Aujourd’hui, ils apprennent que non seulement ils attendent, mais que les salles d’opération sont inutilisées la moitié du temps. Pour réduire les listes d’attente, c’est simple : il faut que les médecins aient accès aux blocs opératoires qui ne sont pas utilisés à leur plein potentiel. Qu’attend le ministre pour venir en aide aux gens de Saint-Jérôme? » a lancé le caquiste François Paradis.

M. Paradis était accompagné pour son point de presse de la députée de Mirabel, Sylvie D’Amours, du député de Deux-Montagnes, Benoit Charette, du député de Groulx, Claude Surprenant ainsi que du député de Blainville, Mario Laframboise, tous membres du caucus des députés caquistes pour la région des Laurentides.

Données régionales :

Abitibi-Témiscamingue : 29 %
Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine : 31 %
Côte-Nord : 32 %
Bas-Saint-Laurent : 40 %
Saguenay-Lac-Saint-Jean : 42 %
Mauricie-Centre-du-Québec : 51 %
Estrie : 52 %
Chaudière-Appalaches : 54 %
Lanaudière : 54 %
Laurentides : 54 %
Montérégie : 55 %
Outaouais : 57 %
Montréal : 57 %
Laval : 64 %
Capitale-Nationale : 65 %

Projet d’exploration pétrolière sur Anticosti: La CAQ demande à Philippe Couillard de retirer David Heurtel du dossier


 Publié le 3 juin 2016
 

Le premier ministre Philippe Couillard vient de s’attirer ni plus ni moins qu’une déclaration de guerre de la part d’un de ses partenaires d’affaires, estime le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec, François Bonnardel, à la suite à la démission du PDG de Pétrolia, Alexandre Gagnon, de son rôle de porte-parole de la société en commandite Hydrocarbures Anticosti SEC.

Dans un contexte où le gouvernement libéral a perdu entièrement la confiance de Pétrolia, la Coalition Avenir Québec a demandé au premier ministre de retirer totalement le dossier de l’exploration pétrolière sur Anticosti des mains du ministre du Développement durable et de l’Environnement, David Heurtel, et de déléguer l’ensemble de la responsabilité au ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand.

« On a assisté ce matin ni plus ni moins qu’à une déclaration de guerre de la part de Pétrolia envers le gouvernement. Le PDG Alexandre Gagnon a décidé de se libérer de ses menottes et de s’en prendre au gouvernement. Ce partenariat jadis prometteur est en train de tourner au vinaigre. Honnêtement, avec l’attitude du ministre Heurtel, qui est surpris de la tournure des événements? Il est impératif d’apaiser le climat d’hostilité entre les deux parties. Et pour ça, ça prend non seulement un changement de ton de la part du gouvernement, mais un geste fort du premier ministre : celui de retirer entièrement David Heurtel du dossier. Pour nous, c’est le seul geste susceptible d’apaiser les tensions dans le contexte actuel », a déclaré François Bonnardel.

Il s’agit d’un geste exceptionnel, en convient le député de Granby, mais il est temps pour Philippe Couillard de cesser les hostilités. M. Bonnardel a exigé que l’analyse et l’étude qui mènera à l’éventuelle livraison du certificat d’exploration soient effectuées par les fonctionnaires du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles. « David Heurtel n’est plus un interlocuteur crédible dans ce dossier. Le milieu ne fait malheureusement pas plus confiance aux fonctionnaires de son ministère qui, rappelons-le, sont forcés de faire “ce qu’on leur dira”. Maintenant, on doit regarder en avant et réparer le gâchis des libéraux », a poursuivi le leader de la CAQ.

La porte-parole de la CAQ en matière d’énergie, Chantal Soucy, a renchéri en qualifiant le comité d’experts indépendants mis sur pied par les libéraux de « patente à gosse », ne visant qu’à ralentir le processus d’exploration. « Le fameux comité d’experts annoncé par David Heurtel, qui n’a d’ailleurs rien d’indépendant puisque tous ses membres ont des liens de proximité flagrants avec le ministère de l’Environnement, a été la goutte qui a fait déborder le vase et le geste d’hostilité de trop. David Heurtel est dogmatique. Il ne veut rien savoir de l’exploration du pétrole sur Anticosti. À ce stade-ci, il ne fait plus partie de l’équation et doit être écarté immédiatement », a conclu Chantal Soucy.

Vente des actions de RONA: François Legault dénonce l’indifférence de Philippe Couillard


 Publié le 3 juin 2016
 

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, ainsi que son leader parlementaire, François Bonnardel, ont talonné les libéraux pour une deuxième journée consécutive au sujet du rôle joué par Jacques Daoust dans la vente des actions de RONA par Investissement Québec. Lors de la période des questions à l’Assemblée nationale, le chef caquiste a notamment dénoncé l’indifférence et la nonchalance de premier ministre Couillard dans un dossier aussi important que la vente d’une grande entreprise québécoise.

En chambre, le premier ministre a déclaré ne pas juger important que son gouvernement soit consulté dans des transactions importantes comme la vente des actions de RONA. « On a perdu une grande entreprise québécoise et encore une fois, le premier ministre montre son indifférence. Moins il en sait, mieux il se porte. Comme son ministre des Transports! Le premier ministre doit s’intéresser à la propriété des entreprises québécoises! », a lancé le chef caquiste.

« Avec ses trous de mémoire, le ministre des Transports aurait certes fait un excellent témoin à la commission Charbonneau. Ce ministre doit démissionner! », a pour sa part lancé le leader parlementaire de la CAQ. Il a de plus réclamé que comparaissent en commission parlementaire l’ancien et le nouveau PDG d’Investissement Québec, la porte-parole de l’organisme, ainsi que l’ex-chef de cabinet de Jacques Daoust, Pierre Ouellet.

Urgences : le Québec détient la pire performance du monde occidental


 Publié le 2 juin 2016
 

Le Québec affiche la pire performance dans le monde occidental pour ce qui est de l’attente aux urgences.

Ce triste constat provient du Commissaire à la santé et au bien-être, Robert Salois, dans son dernier rapport avant l’abolition de son poste par le ministre Gaétan Barrette.

Selon son rapport, plus de 45 % des visites à l’urgence en 2015-2016 ont dépassé les normes de délai maximal fixées par le ministère de la Santé.

Le séjour moyen pour toutes les visites à l’urgence, ambulatoires et sur civière, est d’environ neuf heures, soit plus du double des normes internationales ajoute le commissaire Robert Salois à La Presse.

La CAQ demande la démission du ministre Jacques Daoust


 Publié le 2 juin 2016
 

La Coalition Avenir Québec demande la démission immédiate de Jacques Daoust comme ministre du gouvernement Couillard, à la suite du rapport de la vérificatrice générale qui démontre hors de tout doute qu’il a personnellement autorisé la vente des actions d’Investissement Québec dans l’entreprise RONA en décembre 2014. Or, il avait affirmé le contraire aux journalistes de la colline parlementaire en février dernier. La CAQ s’oppose par ailleurs au retour de Sam Hamad au conseil des ministres, puisqu’en aucun temps le rapport ne blanchit le ministre déchu concernant ses relations douteuses avec Marc-Yvan Côté.

Le ministre actuel des Transports a menti aux Québécois sur son implication dans cette transaction, a accusé le leader parlementaire de la Coalition Avenir Québec, François Bonnardel. En effet, le député caquiste a rappelé qu’en conférence de presse le 3 février dernier, Jacques Daoust avait déclaré ne pas avoir été informé de la vente des actions, puisqu’il s’agissait d’une décision indépendante des membres du conseil d’administration d’Investissement Québec.

Pris complètement par surprise lors de la période des questions, Jacques Daoust a été laconique, indiquant qu’il avait besoin de lire le rapport de la VG pour se souvenir s’il avait effectivement autorisé la vente des actions que détenait la société d’État dans RONA. « Il ne lui reste plus qu’une chose à faire : démissionner », a lancé François Bonnardel en point de presse, immédiatement après la période de questions à l’Assemblée nationale.

Sam Hamad n’est pas sorti du bois

Par ailleurs, le leader parlementaire de la CAQ a déclaré que Sam Hamad n’était pas sorti du bois, à la suite du dépôt du rapport de la Vérificatrice générale. « Sam Hamad et les apparatchiks libéraux ont festoyé trop vite dans les médias. Ce que la vérificatrice nous a dit ce matin, c’est que ce rapport est strictement administratif. Peut-être que le ministre est blanchi sur les processus que son ministère avait suivi, mais il ne l’est absolument pas pour ses activités douteuses en marge du processus administratif. Et ce sont ces activités – les petits déjeuners avec Marc-Yvan Côté et les informations qu’il transmettait à Premier Tech – qui l’ont disqualifié pour la fonction de ministre », a expliqué M. Bonnardel. Le député de Granby juge même que le rapport déposé ce matin soulève de nouvelles questions, comme la hausse inexpliquée de la valeur de la subvention.

Uber : Philippe Couillard refuse d’écouter les jeunes libéraux


 Publié le 2 juin 2016
 

Après s’être fait servir toute une leçon par l’aile jeunesse de son parti politique, hier, Philippe Couillard en a rajouté une couche en confirmant qu’il n’écoutera pas ses militants qui lui demandent, tout comme la CAQ, de revoir son projet de loi 100 pour permettre à des entreprises innovantes comme Uber de cohabiter avec les taxis traditionnels.

Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, a indiqué que les jeunes libéraux ont fait prendre un méchant coup de vieux au gouvernement Couillard qui, en voulant faire fermer Uber, se fait le gardien du passé. « Des experts, comme Price Waterhouse Coopers, prévoient que l’autopartage va avoir une croissance de 23 % par année dans le monde. C’est possible de faire cohabiter les taxis traditionnels avec l’économie de partage. La Commission jeunesse des libéraux dénonce le projet de loi 100, un “échec”, un “manque de vision” selon elle. Le premier ministre doit démontrer à son tour qu’il n’est pas fermé à l’innovation. Il doit trouver des solutions pour permettre à ce nouveau modèle d’affaires d’opérer légalement avec les taxis », a exigé François Legault.

Le député de L’Assomption a indiqué que partager sa maison, ses outils ou son auto présente plusieurs avantages :
– une meilleure productivité;
– moins d’impact sur l’environnement, puisqu’on n’accumule pas de biens inutiles;
– le développement l’entrepreneuriat, ce dont on a bien besoin au Québec.

Or, selon M. Legault, la clé pour enrichir le Québec, c’est en ouvrant grand les bras à l’innovation et à l’économie de partage. « Uber doit payer ses taxes et impôts, mais il faut aussi encourager l’innovation. Le premier ministre est le grand donneur de leçons, toujours en réaction. On fait des comités, des stratégies, des discours, mais rien de concret. Que veut-il faire en économie pour le reste de son mandat? Combien de caucus spéciaux faudra-t-il pour que le premier ministre comprenne que le Québec doit s’ouvrir à l’innovation? » a tenté de savoir François Legault.

Philippe Couillard ignore l’écart salarial entre les médecins du Québec et de l’Ontario


 Publié le 1 juin 2016
 

Philippe Couillard a été incapable de chiffrer l’écart actuel de rémunération des médecins du Québec avec ceux de l’Ontario, pas plus que celui pour l’ensemble des salariés des deux provinces, a regretté le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault.

Le chef de la CAQ a rappelé que lors de son passage à la tête du ministère de la Santé, il avait accepté, par souci d’équité, que l’on réduise sur un certain nombre d’années l’écart de rémunération des médecins du Québec avec ceux de l’Ontario de 40 % à 15 %, soit l’écart qui correspondait à l’époque à celui pour la rémunération des autres salariés. Or, il semble que le gouvernement libéral est allé beaucoup plus loin, en bonifiant grandement l’enveloppe dédiée aux médecins, a souligné M. Legault.

« Le gouvernement libéral a, sur 8 ans, augmenté la rémunération des médecins de 72 % pour les omnipraticiens et de 107 % pour les spécialistes. Cette augmentation a coûté 3 milliards de dollars. Il est tout à fait inéquitable que l’écart de rémunération Québec-Ontario des médecins soit moins grand que celui de l’ensemble des salariés. Pendant ce temps-là, des patients en CHSLD doivent se battre au Québec pour avoir accès à deux bains par semaine. Il faut savoir quel est le véritable écart de rémunération entre les médecins au Québec et ceux en Ontario », a martelé François Legault, sans obtenir de réponse du premier ministre.

Le député de L’Assomption a dit comprendre que les dossiers quotidiens n’intéressent pas Philippe Couillard, mais ce ne sont pas aux Québécois de payer le prix de sa nonchalance. « Je ne peux pas croire que le premier ministre n’est pas au courant! Rendu à 3 milliards de dollars, nous ne sommes plus dans le rattrapage, nous sommes dans le dérapage! Quel est aujourd’hui l’écart de rémunération des médecins québécois et ontariens », a martelé François Legault, en invitant le premier ministre à profiter de l’ouverture des négociations salariales avec les médecins pour revoir le mode de rémunération des médecins.

CHSLD : Un bain par semaine n’est pas assez, dénonce François Paradis


 Publié le 1 juin 2016
 

Le député François Paradis demande au ministre de la Santé de faire preuve de sensibilité et d’écouter la population qui a envoyé un message on ne peut plus clair au gouvernement sur le nombre de bains donnés par semaine aux patients hébergés dans les CHSLD.

Le sondage réalisé par la firme Léger pour TVA révèle que 92 % des Québécois jugent qu’un bain ou une douche par semaine, ce n’est pas suffisant. 81 % des répondants croient également que Québec devrait investir entre 20 et 30 millions de dollars supplémentaires pour garantir un bain ou une douche additionnelle aux aînés dans les CHSLD.

Contrairement au ministre Barrette qui soutient que de laver quelqu’un à la débarbouillette est aussi efficace qu’un bain, la CAQ considère que l’administration d’un minimum de deux bains par semaine doit devenir une «norme nationale» dans les CHSLD.

«La population dit haut et fort que deux bains, c’est un minimum, qu’il faut réinvestir dans ce qui sera notre demain. La population dit haut: “S’il vous plaît, soyons sensibles et pensons à ce que vivent les gens actuellement en CHSLD”», déplore François Paradis au Journal de Montréal.