Philippe Couillard refuse de s’engager à rembourser toutes les sommes collectées illégalement
Publié le 8 juin 2016
Philippe Couillard continue de défendre les intérêts du Parti libéral du Québec avant ceux des Québécois en refusant catégoriquement d’étendre le délai de prescription du Directeur général des élections (DGE) à 20 ans pour qu’il puisse collecter toutes les sommes ramassées illégalement.
Pourtant, pas plus tard qu’hier, le DGEQ a révélé que le Parti libéral a refusé en mai 2015 de rembourser une somme de 3 500 $ collectée illégalement en 2009. Selon le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, le Parti libéral est le même vieux parti : il utilise les mêmes méthodes douteuses et défend les mêmes personnes. Non seulement Philippe Couillard refuse une fois de plus de collaborer lorsqu’il est question d’éthique, il refuse de payer pour le passé trouble de sa formation politique en invoquant le délai de prescription.
« Hier, l’image du Parti libéral s’est noircie davantage. Le premier ministre ne semble pas vouloir mettre un terme à cette culture occulte qui règne chez les libéraux. Ce qu’ils n’ont pas compris, c’est que le cynisme des Québécois envers leurs vieilles façons de faire n’a pas de prescription. En 2013, l’Assemblée avait pourtant adopté à l’unanimité une motion déposée de la CAQ pour étendre le délai de prescription. Encore une fois les libéraux reviennent sur leurs paroles. Face au tollé généré, le premier ministre a finalement demandé hier soir à son parti de rembourser la somme de 3 500 $ collectée illégalement, mais ça ne l’empêche pas de refuser à étendre le délai de prescription à 20 ans comme il l’a pourtant fait pour les compagnies de construction », a dénoncé François Legault.
De son côté, le député de Deux-Montagnes et porte-parole de la CAQ pour la réforme des institutions démocratiques, Benoit Charette, a déploré l’absence de réponse de la ministre Rita de Santis. Cette dernière a prétendu que le PLQ avait remboursé tous les dons illégaux, sauf cette somme de 3 500 $. « Si je comprends bien la ministre, Monsieur le Président, les libéraux suivent toujours les règles… sauf une fois, au chalet! », a ironisé M. Charette.