Vente de RONA : Philippe Couillard n’a même pas questionné Jacques Daoust
Publié le 7 juin 2016
Non seulement Philippe Couillard estime qu’il est normal qu’Investissement Québec ait vendu ses actions dans RONA sans avoir eu l’autorisation du gouvernement, mais il ne juge pas nécessaire de questionner son ministre des Transports, Jacques Daoust, à la suite des révélations-chocs de l’ancien président de RONA, Robert Dutton. Pour le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, voici la preuve concrète que le premier ministre est totalement indifférent quant à l’avenir des sièges sociaux québécois. Or, cette indifférence libérale a causé la vente de RONA, une grande entreprise québécoise.
« Le premier ministre donne l’exemple de tout ce qu’il ne faut pas faire en économie. Il a même inventé une nouvelle théorie économique en disant qu’“acheter, c’est prendre un risque et vendre, c’est se libérer d’un risque”. On peut apprécier à quel point le premier ministre ne comprend pas l’économie, mais le rôle du gouvernement c’est de favoriser le développement économique. Tout cela prouve à quel point Raymond Bachand avait raison : avec Philippe Couillard comme chef du Parti libéral, le nouveau parti de l’économie, c’est la CAQ. Mais le comble, c’est que malgré le témoignage de l’ex-président de RONA, M. Dutton, le premier ministre n’a même pas questionné le ministre des Transports sur sa version des faits! » a vivement dénoncé François Legault, ajoutant que M. Couillard n’a même pas voulu condamner les propos de son ministre.
Le député de L’Assomption a rappelé que les allégations sont graves : selon l’ex-président de RONA, Jacques Daoust a dit qu’il ne voulait « rien savoir » de l’entreprise. Avec la tâche de premier ministre vient la responsabilité de protéger les fleurons de l’économie du Québec. « Le premier ministre doit questionner son ministre des Transports. Si ces révélations sont vraies, il doit le démettre de ses fonctions », a réitéré François Legault.