Les députés de la CAQ déplorent l’augmentation du temps d’attente dans les urgences en Montérégie


 Publié le 19 mai 2016
 

Alors que le ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Gaétan Barrette, se réjouit de la baisse moyenne du temps d’attente dans les urgences de la province, le député de Borduas, Simon Jolin-Barrette, et ses collègues de Chambly, Iberville, Montarville et Saint-Hyacinthe déplorent le fait que la Montérégie soit la seule région au Québec qui ait connu une augmentation du temps d’attente moyen.

« En août 2015, nous avions dénoncé le sous-financement récurrent de la Montérégie en santé. Et voilà que nous apprenons cette semaine que la Montérégie est la seule région où l’attente moyenne aux urgences a augmenté dans la dernière année. Il existe certainement une corrélation entre ces deux données », estime le député de Borduas, en réaction aux plus récentes données du ministère de la Santé sur le temps d’attente dans les urgences, dévoilées le 12 mai dans le journal La Presse.

Cet article révèle que la durée moyenne de séjour dans les urgences des hôpitaux québécois a diminué de près d’une heure au cours de la dernière année et a atteint 15,7 heures, soit la plus faible en 10 ans. Celui en Montérégie est évalué à 20,4 heures, ayant augmenté de 24 minutes en 2015-2016. « On constate qu’il y a une amélioration partout au Québec, mais pas dans notre région. C’est tout simplement inconcevable. Le ministre devra prendre les mesures nécessaires afin de s’assurer qu’il y ait une progression marquée au cours des prochaines années et que la population de la Montérégie puisse recevoir les soins adéquats », soutient Simon Jolin-Barrette.

Les députés caquistes entendent poursuivre leurs pressions auprès du ministre de la Santé afin que le sous-financement en santé en Montérégie puisse être rétabli. « Il y a eu un léger réinvestissement cette année au niveau du déficit relatif de ressources, mais la Montérégie demeure tout de même la région la plus sous-financée au Québec. Le gouvernement libéral doit absolument corriger les iniquités de financement des établissements de santé entre les régions », a conclu le député.

Pratiques douteuses au MTQ : « A-t-on un premier ministre ou un touriste? » – François Legault


 Publié le 19 mai 2016
 

Le premier ministre Philippe Couillard n’agit que lorsqu’il est acculé au pied du mur, accuse le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault. Bien des choses opposent le chef libéral à M. Legault, avec en tête de liste la conception du leadership et le sens de la bonne gestion. Il devient de plus en plus évident que M. Couillard ne dirige pas : il observe, il tolère, jusqu’à qu’il y ait une crise déclarée, a lancé François Legault à l’Assemblée nationale.

« Hier, le premier ministre nous dit qu’il a confiance en la sous-ministre aux Transports. Aujourd’hui, il la relève de son poste. C’est révélateur de son style de gestion. Le ministère des Transports n’est pas un petit ministère. Il octroie des milliards de dollars de contrats chaque année. Est-ce que le premier ministre s’est assis depuis 2 ans avec son ministre des Transports pour discuter des problèmes, des défis au ministère? Il semble que non, puisqu’il a appris les problèmes en lisant son journal au déjeuner hier matin! Cette semaine les Québécois ont vu en action le style de gestion du premier ministre : il agit en spectateur et en touriste. C’est toujours la responsabilité des autres, sauf la sienne. Où est le leadership? » a déclaré le député de L’Assomption.

Le chef du deuxième groupe d’opposition a ajouté qu’en 2018, il fera le ménage qui s’impose au ministère des Transports. « Lorsque je vais être premier ministre, les ministres et les hauts fonctionnaires vont être imputables. Fini les jours d’un premier ministre qui nous regarde du haut de sa tour d’ivoire et qui se cherche un projet politique, 2 ans après son élection », a promis François Legault.

Syndrome « Gérald Tremblay »

Pour la CAQ, il est évident que l’actuel ministre des Transports, le secrétaire général du gouvernement et le chef de cabinet du premier ministre ont manqué de loyauté en choisissant de ne pas informer leur premier ministre des allégations graves visant le MTQ. Les députés François Bonnardel et Éric Caire ont talonné le premier ministre pour savoir si, lui aussi, considérait qu’il s’agissait d’un manque de loyauté, ou s’il avait simplement choisi de fermer les yeux. « Devant le refus du premier ministre Couillard de dénoncer un manque de loyauté, nous sommes obligés de conclure qu’il est atteint du syndrome “Gérald Tremblay” et qu’il ne voulait pas savoir », a conclu François Bonnardel.

Les automobilistes du 450 subissent une nouvelle taxe


 Publié le 19 mai 2016
 

Malgré les nombreux avertissements lancés par le député Claude Surprenant, le gouvernement Couillard a choisi d’infliger à plus d’un million d’automobilistes du 450 une nouvelle taxe minimale de 45 $ sur l’immatriculation.

Cette contribution, qui s’ajoute ainsi aux 30 $ déjà exigés sur l’immatriculation, représente une augmentation de 150 % de la facture actuelle des résidents des banlieues de Montréal.

« Avec les libéraux, on connaît le refrain : payez plus, obtenez moins! Telle qu’adoptée, la loi 76 ouvre grande la porte à une nouvelle taxe libérale pour les gens des couronnes Nord et Sud de Montréal, sans pour autant bénéficier d’une meilleure offre de transport en commun. J’ai pourtant présenté, mardi dernier, une offre de dernière chance au ministre pour que les municipalités qui ne souhaitent pas appliquer cette taxe sur leur territoire puissent le faire, mais il l’a rejeté. Si ce geste ne représente pas une négation de l’autonomie des municipalités, je ne sais pas ce que c’est! », a déclaré Claude Surprenant.

Néanmoins, la CAQ a fait quelques gains significatifs au profit des usagers des banlieues, dont la création de comités permettant à des élus du 450 de faire entendre leur voix.

Au cours des derniers mois, la CAQ a lancé une pétition au www.attachezvotreceinture.com afin de faire entendre raison au gouvernement.