Donnons un nouveau souffle en éducation
Publié le 11 mai 2016
Le premier ministre Philippe Couillard a prouvé une fois de plus qu’il n’a pas d’ambition en éducation, déplore le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault. Mercredi, M. Couillard a fait la démonstration qu’il ne voyait pas de problème à ce que des enfants aux prises avec des difficultés d’apprentissage soient identifiés seulement après l’âge de 4 ans.
Le chef de la CAQ est revenu à la charge avec sa proposition de mettre en place la prématernelle 4 ans pour tous les enfants du Québec d’ici 5 ans. Selon lui, l’avantage principal de cette mesure sera d’identifier et de s’occuper des enfants qui ont des difficultés d’apprentissage très tôt.
« Il est primordial pour leur succès que ces enfants aient des services le plus tôt possible. On suggère d’embaucher 400 spécialistes pour aider ces enfants. Toutes les semaines, je reçois des témoignages de parents d’enfants avec des difficultés d’apprentissage qui attendent des services pour leur enfant. Le premier ministre tolère qu’encore en 2016, il y ait des enfants avec des difficultés d’apprentissage qui ne sont pas détectées avant 5 ou 6 ans. Pourtant, même la commission politique du Parti libéral est d’accord avec la mise en place de la prématernelle 4 ans pour tous les enfants du Québec! » souligne François Legault.
Le député de L’Assomption rappelle que depuis son arrivée au pouvoir, le gouvernement de Philippe Couillard n’a même pas couvert l’inflation dans les budgets de l’éducation.
« L’éducation n’est pas une dépense comme les autres, c’est le meilleur investissement pour notre avenir. Le premier ministre ne comprend pas que les pays qui ont les meilleurs succès scolaires identifient les enfants qui ont des problèmes d’apprentissage dès l’âge de 4 ans. Est-ce que le premier ministre peut montrer qu’il a une vision en éducation pour assurer la réussite de nos enfants qui ont des difficultés d’apprentissage ? Quand va-t-il passer de la parole aux actes pour donner un nouveau souffle en éducation au Québec ? Ayons de l’ambition ! » conclut François Legault.