Une tempête libérale parfaite en éducation
Publié le 14 avril 2016
Aucune vision, promesses électorales brisées, quatre ministres, incertitude chronique : le gouvernement Couillard a provoqué une « tempête parfaite » en éducation dénonce le député Jean-François Roberge.
Le critique caquiste en éducation reproche particulièrement au gouvernement de reculer sur la question des élections scolaires après avoir promis de les abolir.
« Je vous le dis, une tempête libérale parfaite. Ça continue, pendant que le ministre de la contradiction fait un triple axel sur la question des élections scolaires à 20 millions, les élèves en difficulté n’ont pas les services auxquels ils ont droit », dénonce le député de Chambly. «L’important n’est pas ce qu’il dit, c’est ce qu’il fait. Il nous a dit qu’il investissait dans la réussite, on coupe des postes d’orthopédagogues. À la Commission scolaire de Montréal l’an prochain, il y aura entre 20 et 40 orthopédagogues de moins dans les classes pour aider les élèves les plus vulnérables. Ce qu’il dit et ce qu’il fait c’est deux choses, flip-flop… », poursuit Jean-François Roberge au Journal de Québec.
Le ministre de l’Éducation Sébastien Proulx a d’ailleurs reconnu avoir eu honte de l’état dans lequel se trouvent certaines écoles.