Semaine désastreuse pour l’économie du Québec


 Publié le 19 février 2016

La semaine économique au Québec aura été désastreuse. Au total, ce sont 4200 emplois qui auront été perdus dans cette semaine froide du mois de février.

Mercredi matin, on apprenait la perte de 2 400 emplois au Québec d’ici deux ans chez Bombardier. À la suite de cette annonce, François Legault a demandé au premier ministre de renégocier l’entente avec le fleuron québécois afin d’obtenir des garanties solides et concrètes sur les actifs, les emplois et le maintien du siège social au Québec.

« Dès l’annonce de cette entente, j’ai dit au premier ministre que le projet d’entente comportait 2 problèmes. D’abord, il n’y a pas de garanties sur l’ensemble des actifs de Bombardier, puis il n’y a pas de garanties sur l’ensemble des emplois au Québec et sur le maintien du siège social de Bombardier au Québec. Tous les partis politiques à l’Assemblée nationale croient qu’il faut sauver Bombardier, mais c’est au gouvernement que revient la responsabilité d’obtenir la meilleure entente possible pour les contribuables et pour sauvegarder les emplois au Québec », a-t-il insisté.

De plus, on a appris jeudi qu’en abandonnant sa poursuite contre Air Canada, le premier ministre a sacrifié 1 800 emplois payants et qualité au Québec en échange de quelques centaines d’emplois hypothétiques d’ici une dizaine d’années. Pour la CAQ, il est évident que le gouvernement libéral de Philippe Couillard s’est fait rouler dans la farine par Air Canada.

« En 2012, Jean-Marc Fournier avait fait preuve de leadership en déposant une requête devant les tribunaux contre Air Canada pour la forcer à maintenir l’entretien lourd de ses avions dans les installations d’Aveos à Montréal. Mais voilà que Philippe Couillard et Dominique Anglade décident que pour améliorer l’image du mauvais deal de Jacques Daoust avec Bombardier, ils mettent de côté les procédures contre Air Canada. Vraiment, si j’étais Jean-Marc Fournier, je me promènerais avec un sac de papier brun sur la tête aujourd’hui », déplore le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel.

De son côté, la ministre de l’Économie, Dominique Anglade, a tenté de défendre l’indéfendable en entrevue avec Paul Arcand sur les ondes du 98,5 FM.
Une entrevue à écouter sans faute!