Anticosti: Un dossier qui fait couler beaucoup d’encre


 Publié le 16 février 2016
 

Le dossier de l’île d’Anticosti continue de faire couler beaucoup d’encre.

Hier, l’entreprise Pétrolia déplorait le traitement qui lui est réservé par le premier ministre du Québec et n’exclut pas une poursuite si l’exploration d’Anticosti ne peut aller de l’avant.

De son côté, François Legault a dénoncé en point de presse et en entrevue avec Patrice Roy à RDI l’ingérence et l’exagération de Philippe Couillard dans ce dossier. « À ma connaissance, ce qui se produit est du jamais-vu : un partenaire d’affaires du gouvernement doit tenir un point de presse pour demander une rencontre avec le gouvernement. Est-ce comme ça que M. Couillard travaille avec ses partenaires d’affaires? Est-ce que je dois lui rappeler que les Québécois ont investi des millions de dollars dans ce partenariat? Ce sont eux qui paieront la facture si le gouvernement est poursuivi par ses partenaires. Il y a des limites à jouer avec l’argent des Québécois en raison des sautes d’humeur de M. Couillard », déplore-t-il.

D’ailleurs, la Coalition Avenir Québec déposera une motion mercredi afin de forcer les députés et ministres libéraux à se prononcer sur le respect du contrat avec Pétrolia concernant le développement des hydrocarbures sur l’île d’Anticosti.

Le leader parlementaire de la CAQ, François Bonnardel, a pour sa part débattu avec la député de Québec Solidaire, Manon Massé, sur les ondes du 98,5 mardi matin.

« On a mis 115 millions de dollars des Québécois jusqu’à maintenant dans ce projet. Est-ce qu’on peut minimalement aller au bout de cette exploration avant de prendre une décision finale? On a 3 puits à faire sur l’île d’Anticosti. On va avoir une empreinte de 0,06% sur le territoire d’Anticosti. Pourquoi ne pas enrichir plus fortement les Québécois si l’occasion est bonne et sensée? », se questionne-t-il.

Encore plus d’impôt, svp!


 Publié le 16 février 2016
 

Comme si les gens de la classe moyenne n’avaient pas déjà assez d’impôts à payer, le gouvernement a créé la ligne 434 pour nous facturer une augmentation de tarif pour les frais de garde.

Qui sera touché?

La majorité des familles avec enfants ayant un revenu supérieur à 50 000 $, soit beaucoup de familles de la classe moyenne.

À titre d’exemple, une famille dont le revenu est de 80 000 $ ayant deux enfants pourrait payer jusqu’à 527.80$ de plus.

Source : http://www.ligne434.com/

 

Exploration sur l’île d’Anticosti: Le gouvernement libéral incapable de chiffrer les pénalités en cas d’une rupture du contrat


 Publié le 16 février 2016
 

Plus les jours passent, plus les contradictions du premier ministre Philippe Couillard deviennent frappantes dans le dossier de l’exploration du potentiel pétrolier de l’île d’Anticosti, a déclaré le chef de la Coalition Avenir Québec et député de L’Assomption, François Legault. Lors de la période des questions, la Coalition Avenir Québec a pressé le gouvernement de dévoiler des avis juridiques et le montant des pénalités que les contribuables québécois devront débourser en cas de rupture de contrat.

Alors qu’il soutient depuis plusieurs semaines n’avoir jamais souhaité l’exploration sur Anticosti, le chef de la CAQ a rappelé qu’en février 2014, Philippe Couillard se disait bien au fait de la fracturation hydraulique et même ouvert à une exploitation future. Il est grand temps que Philippe Couillard reconnaisse que ses récentes déclarations sur le projet sont une erreur qui risque malheureusement de coûter très cher aux Québécois.

« Dans le dossier d’Anticosti, le PM n’a pas toujours été aussi radical. Le chef du Parti libéral affirmait en février 2014 qu’il ne critiquait pas l’exploitation éventuelle du pétrole et que l’État avait adopté un règlement pour permettre la fracturation hydraulique à Anticosti. Depuis son passage à Paris, les propos du premier ministre dégoulinent de contradictions avec ses déclarations passées. Le premier ministre ne semble pas comprendre qu’un contrat signé entre une entreprise et le gouvernement du Québec doit être respecté. Avec ces nouvelles déclarations, les Québécois risquent de payer des pénalités de plusieurs millions de dollars. Ils n’ont pas à payer pour le péché d’orgueil du premier ministre », a mentionné François Legault.

Puisque Philippe Couillard compte mettre fin à l’entente liant le gouvernement du Québec à l’entreprise Pétrolia, la porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’énergie et députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, a exigé la publication des avis juridiques détaillant le coût des pénalités que les Québécois devront payer en cas de rupture de contrat. Au Salon bleu, le ministre de l’Énergie, Pierre Arcand, a été incapable de fournir la moindre estimation, a vivement dénoncé Mme Soucy.

« Le spectacle a assez duré. L’heure est venue pour le gouvernement de mettre fin à l’incertitude qui plane depuis trop longtemps. Vous n’avez dévoilé aucune estimation, aucun avis juridique, aucune idée de combien les Québécois vont payer si vous mettez fin à l’entente. C’est irresponsable! Le ministre a des comptes à rendre. Il a le devoir de donner cette information aux contribuables québécois, de leur dire combien ça va leur couter si personne ne s’oppose aux obsessions du premier ministre! » a insisté la députée caquiste.