Le Parti libéral du Québec : ni fierté, ni prospérité
Publié le 4 février 2016
La déclaration de Philippe Couillard sur le projet d’exploration des hydrocarbures sur Anticosti a déjà coûté 18 millions de dollars aux Québécois.
Le Journal de Québec rapporte que Québec a dépensé 13 millions de dollars pour les travaux préparatoires. Mais depuis la déclaration du premier ministre à la conférence de Paris au début décembre, le gouvernement a subi des pertes à la bourse d’environs quatre millions de dollars dans les titres de Junex et Pétrolia.
Pour le chef de la CAQ, François Legault, Philippe Couillard coûte cher aux Québécois. «Quand les paroles d’un premier ministre sont si maladroites qu’elles font perdre des millions au gouvernement en capitalisation boursière, on a un problème. »
D’ailleurs, Le Devoir nous apprenait récemment que des gens du ministère de l’Environnement auraient manœuvré pour que des opposants environnementaux donnent leur appui à la position de Philippe Couillard. Par contre, en vertu de l’entente qu’elle a signée avec Québec, le gouvernement ne peut pas mettre fin à l’exploration pétrolière sur Anticosti.
«On parle ici d’un projet qui, s’il est aussi payant que certains l’avancent, pourrait permettre au Québec tout entier de s’enrichir. Vouloir bloquer ce projet, c’est ni plus ni moins que scier une des branches sur lesquelles on s’accroche. Le Parti libéral continue sur sa lancée depuis la conférence de Paris : un virage irréfléchi et improvisé au détriment de la prospérité du Québec. Ce changement de cap du gouvernement n’empêchera pas le Québec d’importer pour 10 milliards de dollars annuellement en hydrocarbures », ajoute le chef de la CAQ sur sa page Facebook.