Créer un Fonds de relance pour le secteur manufacturier
Publié le 25 janvier 2016
Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, propose la mise sur pied d’un Fonds de relance du secteur manufacturier pour stimuler la reprise de notre économie. Ce Fonds inciterait les entreprises manufacturières à investir dans les technologies de pointe, la machinerie et les équipements afin d’accroitre leur productivité et leurs exportations. De plus il permettrait la création de près de 20 000 emplois directs et indirects très bien rémunérés dans toutes les régions du Québec, tout en générant un effet levier de 1,7 milliard de dollars en investissements privés sur 5 ans.
« Depuis le début des années 2000, ce sont plus de 130 000 emplois qui se sont envolés dans le secteur manufacturier. On parle pourtant d’emplois de qualité et souvent très payants, comme ceux que l’on trouvait à l’usine d’Electrolux à L’Assomption. La diminution de la valeur du dollar offre une opportunité de créer de la richesse en exportant davantage, mais pour que nos entreprises manufacturières puissent faire face à la concurrence internationale, elles doivent relever le défi de la productivité et de l’innovation. Il est essentiel de les encourager à investir, notamment dans les technologies de pointe, pour qu’elles puissent surmonter la concurrence internationale », déclare le chef de la CAQ, François Legault.
Cumulant un milliard de dollars par année sur 5 ans, le Fonds proposé par la CAQ vise toute entreprise manufacturière québécoise dont le revenu provenant des exportations représente minimalement 30 % de son chiffre d’affaires. Le Fonds, géré par Investissement Québec, en association avec les Centres collégiaux de transfert de technologie et le Centre de recherche industrielle du Québec, mettrait à la disposition des PME concernées un prêt pouvant atteindre 90 % d’un investissement en machinerie. Pour les grandes sociétés, ce montant pourrait atteindre 70 % de l’investissement en question. S’il y a gain de productivité, l’entreprise rembourserait ensuite les fonds publics investis, en plus des intérêts de 15 %. Il s’agirait donc d’une mesure à coût nul pour le gouvernement.
Avec ce Fonds, la CAQ croit que le Québec permettrait à ses entreprises manufacturières d’investir dans la chaine de valeur, dynamisant ainsi tout l’écosystème d’innovation et de recherche. C’est cet effet d’entraînement qui aura un impact sur l’ensemble du secteur manufacturier.
Contrairement au gouvernement libéral, le chef de la CAQ est d’avis qu’il faut agir pour relever les défis causés par le contexte économique mondial. « Le huard est à son plus bas en près de 13 ans et pendant ce temps, Philippe Couillard et Carlos Leitão attendent passivement que l’économie du Québec rebondisse par elle-même. J’ai un message pour les libéraux : ce n’est pas en répétant les actions des 12 dernières années que l’on va créer des emplois et plus de richesse pour le Québec. Il faut maintenant agir pour remettre le Québec sur le chemin de la prospérité », conclut le chef de la CAQ, qui s’exprimait ainsi à l’ouverture de son caucus présessionnel à Bromont.