Hausse du salaire minimum
Publié le 30 janvier 2019
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, annonce une hausse de 0,50 $ du taux général du salaire minimum, le faisant passer à 12,50 $ l’heure à compter du 1er mai 2019. Cette hausse profitera à 288 200 salariés.
Cette augmentation fera passer le ratio entre le salaire minimum et le salaire horaire moyen à 0,50 dès 2019-2020. Il s’agit d’une augmentation annuelle du revenu disponible variant entre 400 $ et 650 $, selon le nombre d’heures travaillées et la situation familiale des salariés.
« En liant l’évolution du salaire minimum à celle du salaire horaire moyen, les salariés payés au salaire minimum profitent de la croissance générale des salaires et de l’évolution de l’économie. De cette manière, notre gouvernement contribue à l’augmentation du pouvoir d’achat des travailleurs les plus vulnérables sans nuire à l’emploi et à la compétitivité des entreprises. », a annoncé Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie.
Cette hausse de 4,17 % du salaire minimum augmente le revenu net disponible des salariés visés, favorise l’incitation au travail et contribue à réduire l’incidence de la pauvreté.
Faits saillants
- À compter du 1er mai 2019, le taux général du salaire minimum passera à 12,50 $ l’heure (+0,50 $), le salaire minimum payable aux salariés rémunérés au pourboire sera fixé à 10,05 $ l’heure (+0,25 $) et celui des cueilleurs de framboises ou de fraises passera respectivement à 3,71 $ (+0,15 $) et à 0,99 $ (+0,04 $) du kilogramme.
- En 2018, le salaire horaire moyen a été de 24,92 $. Cette donnée provient du ministère des Finances selon la mise à jour économique 2019-2020.
- Avec cette hausse à 12,50 $ l’heure le 1er mai 2019, le gouvernement du Québec prévoit relever le ratio entre le salaire minimum et le salaire horaire moyen à 0,50, et ce, pour la période 2019-2020. Le pouvoir d’achat des salariés à faible revenu ainsi que leur participation à l’enrichissement collectif seront accrus, et l’équilibre qui doit être maintenu pour que les entreprises demeurent compétitives sera préservé.