Modernisation de l’Hôpital de Saint-Eustache
Publié le 29 janvier 2019
La ministre de la Santé et des Services sociaux, madame Danielle McCann, la ministre responsable des Affaires autochtones et ministre responsable de la région des Laurentides, madame Sylvie D’Amours, ainsi que le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et député de Deux-Montagnes, monsieur Benoit Charette, annoncent que le gouvernement du Québec autorise le projet d’agrandissement de l’Hôpital de Saint‑Eustache à s’inscrire au Plan des infrastructures québécoises (PQI) à titre de « projet à l’étude ». Il peut ainsi amorcer la production de son dossier d’opportunité (DO).
« Avec ce vaste projet de modernisation de ses installations, l’Hôpital de Saint-Eustache se donne les moyens de mieux affronter les enjeux à venir en matière de santé et de services sociaux, notamment les changements démographiques en cours ainsi que l’augmentation des besoins qui les accompagne. Le soutien qu’offre notre gouvernement à ce projet démontre que nous sommes attentifs à la réalité actuelle du réseau et à l’écoute des besoins concrets de chaque communauté. », a annoncé Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux.
« Ce grand projet de modernisation de l’hôpital témoigne de l’attention que porte notre gouvernement aux besoins de la population des Laurentides, besoins qui ont évolué au fil des années. Je suis donc très heureuse de constater que notre gouvernement fait des choix responsables en matière d’infrastructures de santé afin de nous donner les moyens de relever avec succès les défis actuels et à venir. », a souligné Sylvie D’Amours, ministre responsable des Affaires autochtones et ministre responsable de la région des Laurentides.
Dans le cadre de ce projet, il est prévu de moderniser l’urgence afin de la doter de 36 civières, soit quatre de plus que maintenant, d’une aire de choc de quatre civières, d’une zone d’évaluation de dix fauteuils et d’une unité d’intervention brève en santé mentale de dix lits. On prévoit également la construction d’une nouvelle unité de soins de courte durée afin de pallier le manque actuel de lits par un ajout de 40 chambres individuelles et de moderniser les unités de soins actuelles afin de réduire le nombre de chambres à plusieurs lits.
« Je me réjouis de la poursuite et de la concrétisation de ce projet qui représente un gain considérable pour notre région, dont la population est en croissance constante. L’hôpital étant un des plus importants des Laurentides, il est crucial de le doter d’installations de pointe, à même de refléter la réalité des besoins actuels et à venir en matière de santé, entre autres sur le plan de l’accessibilité et de la sécurité, ce que notre gouvernement s’est engagé à soutenir activement au cours des prochaines années. », a déclaré Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et député de Deux-Montagnes.
Faits saillants :
Pour la réalisation de son DO, le projet dispose d’un financement de 2 M$ attribué à l’établissement par le ministère de la Santé et des Services sociaux. Cette étape permettra d’apprécier la pertinence du projet et d’en préciser les modalités de même que les coûts à venir.
La Société québécoise des infrastructures a été désignée gestionnaire du projet, et à ce titre, elle devra en réaliser, en coordonner et en superviser toutes les étapes.
Rappelons que l’Hôpital de Saint‑Eustache dispose actuellement de 261 lits de courte durée, dont aucun en santé mentale. Une partie de ces lits, soit 74, sont répartis dans des chambres composées de trois à six lits, et ceux-ci seront tous transférés dans des chambres individuelles.
Parmi les avantages que pourraient représenter à terme les travaux envisagés, notons :
- la consolidation fonctionnelle et technique des secteurs de l’urgence et des unités de soins;
- une amélioration notable de la prévention et du contrôle des infections;
- une amélioration de l’accessibilité et de la qualité des services pour la population;
- ainsi qu’un renforcement de la capacité d’attraction et de rétention du personnel au sein du Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides.