« Nous souhaitons concrétiser les 13 000 places annoncées au cours des dernières années, mais qui n’ont jamais été développées.»


 Publié le 14 décembre 2018

À l’issue d’une rencontre avec l’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE), le ministre de la Famille et ministre responsable de la région de l’Outaouais, Mathieu Lacombe, a confirmé son intention de poursuivre le développement du réseau des CPE.

« Nous souhaitons concrétiser les 13 000 places annoncées au cours des dernières années, mais qui n’ont jamais été développées, a déclaré le Ministre. Nous mettrons les bouchées doubles pour débloquer les projets qui n’ont pu voir le jour et enfin déployer les places qui auraient dû l’être depuis longtemps, » a-t-il ajouté.

Maternelles 4 ans

Dans le contexte du déploiement des classes de maternelles 4 ans, Geneviève Bélisle, directrice générale de l’AQCPE, s’est dite encouragée par l’ouverture démontrée par le Ministre quant à la reconnaissance du rôle central des CPE.

« Le réseau des CPE a démontré sa capacité à offrir un effet protecteur, entre autres, aux enfants vulnérables, par la qualité de l’environnement relationnel et physique qu’il offre, a déclaré madame Bélisle. Nous avons communiqué les inquiétudes de nos membres quant à l’impact de la création des maternelles 4 ans sur la réponse optimale aux besoins des enfants et des familles partout au Québec, » a ajouté madame Bélisle.

Sur ce dossier, le ministre Lacombe a réitéré l’importance pour son gouvernement de mobiliser l’ensemble du réseau afin d’agir le plus tôt possible auprès de tous les enfants et leur offrir les meilleures chances de réussite.

« Nous croyons que les réseaux doivent agir en complémentarité, et nous voulons nous assurer que tous les enfants aient accès à une place de qualité. Nous souhaitons aussi mettre en place un programme de détection avec le MSSS qui favorisera une meilleure réponse aux enfants présentant des vulnérabilités. En ce sens, nous réitérons notre désir d’agir le plus tôt possible afin d’offrir des chances égales à chaque enfant de se développer pleinement, » a conclu monsieur Lacombe.