Lutte contre la prostitution juvénile : Les libéraux naviguent à vue, sans plan, ni destination


 Publié le 11 juin 2018

L’année 2018 a été marquée par une prise de conscience collective concernant la triste réalité de la prostitution juvénile. Or, de l’avis de tous les intervenants, il n’existe aucun portrait réel de l’ampleur du problème au Québec. Plus d’un an et demi après l’annonce de la Stratégie pour prévenir et contrer les violences sexuelles du gouvernement libéral, l’état de situation sur le proxénétisme, la traite de personnes et les autres formes d’exploitation sexuelle à des fins commerciale, pourtant prévu à la stratégie, n’a toujours pas été réalisé.

Bien que les libéraux se disent préoccupés par l’exploitation sexuelle et le sort des victimes, ils ont rejeté en bloc les propositions de la Coalition Avenir Québec au cours des derniers mois, sans jamais mettre de réelle stratégie en application. Encore récemment, la député de Repentigny et porte-parole de la CAQ en matière de condition féminine, Lise Lavallée, a déposé un projet de loi tenant en un seul et unique article, afin de faciliter son adoption, pour permettre aux survivantes d’exploitation sexuelle d’avoir accès au régime de l’IVAC. Ce projet de loi a été rejeté par les libéraux.

La CAQ déplore que tout le Québec ait fait une prise de conscience sur cette triste réalité, pendant que les libéraux, eux, sont demeurés lymphatiques devant cette situation pourtant intolérable et alarmante. La Coalition Avenir Québec exige que le gouvernement dresse un portrait décrivant l’ampleur de la problématique et qu’il fasse de ce dossier une priorité.