Référendum en Catalogne : Déclaration de François Legault, chef de la Coalition Avenir Québec


 Publié le 1 octobre 2017

La Coalition Avenir Québec déplore l’utilisation de la force et de la répression par l’État espagnol pour contrer la tentative du gouvernement catalan de tenir un référendum sur l’indépendance de la Catalogne. Dans tous les cas de figure, la répression et la violence pour régler des problèmes politiques ne sont pas la solution et sont inacceptables dans un État démocratique.

Tout en réaffirmant le droit des peuples à l’autodétermination, il faut souligner que les conditions dans lesquelles se tient cette consultation permettront difficilement d’y donner une suite claire et ordonnée. Dans les circonstances, et compte tenu de la réaction du gouvernement espagnol et de la communauté internationale, notamment en Europe, il ne paraît pas souhaitable que des actions précipitées et irréversibles soient prises.

Il faut rappeler que le contexte du référendum en Catalogne est différent de ceux ayant été tenus au Québec et en Écosse, où les gouvernements centraux ont accepté implicitement ou explicitement, la légitimité de ces consultations. Dans le cas du Québec, la Cour suprême a également légitimé a posteriori un tel processus. Il revient à chaque pays confronté à cette question de trouver les modalités permettant la tenue de telles consultations. Le cas du Québec, où les modalités relèvent de l’Assemblée nationale, en témoigne.

Nous espérons que les gouvernements de Madrid et de Barcelone pourront s’entendre pour qu’une consultation se tienne dans un contexte permettant une issue claire et ordonnée, dont les résultats pourront être reconnus par tous. Le précédent écossais pourrait servir d’exemple.