Bilan de la session hiver 2017 et projets à venir
Publié le 5 juillet 2017
Le 29 juin 2017 – Journal Hebdo Rive Nord
Texte publié par Renée-Claude Doucet (renee-claude.doucet@tc.tc)
POLITIQUE. Alors que les élus quittent l’Assemblée nationale le temps d’un été, l’heure est au bilan. Pour la députée caquiste de Repentigny, Lise Lavallée, les derniers mois ont été synonymes de prévention du suicide, condition des aidants naturels et lutte à l’intimidation. C’est maintenant le dossier de la prostitution juvénile qui occupera son agenda estival.
Lise Lavallée est heureuse d’avoir contribué au maintien de l’entente entre le Centre de prévention du suicide de Lanaudière (CPSL) et celui de Trois-Rivières. Rappelons que depuis 2008, les appels de nuit reçus dans Lanaudière sont transférés à Trois-Rivières. En début d’année, la Direction de santé publique indiquait au CPSL que les appels de nuit seraient désormais dirigés vers la ligne Info-Social de l’Estrie.
« Ce sont des gens qui n’ont pas nécessairement l’expertise pour recevoir des appels d’une clientèle ayant des problèmes reliés au suicide, souligne Mme Lavallée. Mes collègues et moi avons préparé une lettre que j’ai remise en main propre à la ministre Charlebois. Le dossier est maintenant réglé et nous gardons l’entente à la base, qui fonctionnait bien depuis des années. »
Soins à domicile
Celle qui entretient des liens étroits avec le Regroupement des aidants naturels du comté de L’Assomption (RANCA) a l’intention de poursuivre ses démarches en termes de soins à domicile au cours de la prochaine année. « C’est un dossier très important dans la région. »
La députée appuie d’ailleurs le projet de loi déposé par son collègue Marc Picard, député de Chutes-de-la-Chaudière, à l’effet que la loi sur les normes du travail reconnaisse le statut de proche aidant et prévoit des congés spéciaux, selon les besoins de ceux qui soutiennent une personne malade.
Pour Mme Lavallée, une vaste consultation publique sur le sujet s’avère essentielle. « Il faut avoir un portrait précis des attentes et des besoins. » La députée estime également qu’il faut supporter davantage les organismes. « Le CLSC réfère de plus en plus de clients aux organismes; ce qui est bien puisqu’ils ont une expertise, mais pendant ce temps, on n’augmente pas leur budget. »
Violence chez les jeunes
Si la députée s’est grandement penchée sur le dossier de la lutte à l’intimidation au cours des derniers mois, notamment dans le cadre d’un forum «transpartisan», elle pense désormais aborder l’aspect de la violence conjugale et par le fait même, de la prostitution juvénile.
« Les jeunes ne savent pas toujours ce qu’est une relation saine. Pour les parents, c’est inquiétant. Aujourd’hui, même si un enfant est dans sa chambre, on ne sait pas ce qu’il fait ou par qui il est sollicité. »
Mme Lavallée étudiera ce dossier pendant les vacances et compte revenir avec des questions et des propositions à l’automne.