Consultations nationales sur la réussite éducative : La CAQ attend des mesures fortes pour combattre le décrochage scolaire dès le début 2017
Publié le 1 décembre 2016
Présent à la consultation nationale sur la réussite éducation organisée par le gouvernement du Québec, le porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’éducation, Jean-François Roberge, a envoyé une mise en garde au ministre Sébastien Proulx : la prochaine politique sur la réussite éducative qu’il déposera très prochainement devra être costaude et contenir des mesures fortes pour lutter contre le décrochage scolaire.
« Les libéraux nous ont habitués depuis leur arrivée au pouvoir à de nombreuses consultations. Écouter et partager, c’est bien, mais nous voilà maintenant à l’étape de prendre les décisions qui s’imposent. Le milieu de l’éducation a parlé et j’ai écouté. Ce qui fait consensus, c’est que dès le début de l’année 2017, le ministre Proulx doit poser des gestes forts. La lutte contre le décrochage scolaire doit être sans merci. C’est un fléau qui dépasse les simples murs des écoles, avec des conséquences sociales et économiques majeures. L’éducation doit être une priorité nationale. À Philippe Couillard et Sébastien Proulx de démontrer à tous les Québécois qu’ils peuvent faire autre chose que du verbiage. Ils doivent s’engager à mettre en place un ensemble de mesures de soutien, d’orientation et d’accompagnement permettant à chaque jeune de réaliser son plein potentiel », a déclaré Jean-François Roberge.
La CAQ a déjà formulé une foule de mesures concrètes, efficaces et ambitieuses pour lutter contre le décrochage scolaire et assurer la réussite et l’épanouissement de tous les jeunes du Québec, a poursuivi le député de Chambly. Parmi elles : offrir la pré-maternelle 4 ans pour tous les enfants et rendre l’école obligatoire jusqu’à 18 ans ou l’obtention d’un diplôme.
« Depuis mon élection, nous mettons des idées sur la table. Le Parti libéral a d’ailleurs déjà adopté une résolution lors de son dernier congrès sur une de nos propositions, l’école jusqu’à 18 ans. Voyons voir si elle cheminera jusqu’au bureau du premier ministre. Aujourd’hui, je suis fier de participer à l’aboutissement d’une longue consultation, mais j’espère sincèrement que cet événement ne servira pas à l’élaboration de la plateforme électorale du Parti libéral en 2018 et qu’il viendra réellement chambouler les cartes de notre système d’éducation dès 2017 pour que celui-ci en ressorte plus fort », a conclu Jean-François Roberge.